L'attitude déraisonnable de la foi

L'attitude déraisonnable de la foi

Quand Dieu dit à l’humanité, «Crois», il demande quelque chose dépasse complètement la raison. La foi est totalement illogique. Sa définition principale se conjugue avec le déraisonnable. Pensez à cela: Hébreux dit que la foi est la substance de quelque chose espéré, la preuve qui ne se voit pas. En résumé, on nous dit «Il n’y a pas de substance tangible. Il n’y a aucune preuve.» Cependant on nous demande de croire. Connaissez-vous une demande plus déraisonnable que celle-là? Elle dit simplement «Accepte cela sans preuve. Fais confiance à ce que tu ne vois pas.» Cela dépasse totalement la logique.

Je partage ce sujet pour une raison importante. En ce moment, dans le monde entier, des multitudes de croyants vivent dans le découragement. Le peuple de Dieu passe par des épreuves, des souffrances, des adversités, et la confusion de toutes sortes. Le fait est que nous allons tous continuer à faire face au découragement dans cette vie. Cependant je crois que si nous pouvons comprendre la nature de la foi – c’est une nature illogique, déraisonnable - nous trouverons l’aide dont nous avons besoin pour aller de l’avant.

• Considérez la foi qui a été demandée à Noé. Il vivait au milieu d’une génération qui délayait le contrôle. Nous ne pouvons comprendre dans quels temps mauvais cet homme vivait: la violence et les meurtres étaient partout. Les Géants avaient donné naissance aux «hommes puissants.» Une méchanceté inexplicable s’était répandue gratuitement. La condition des hommes était devenue tellement horrible que Dieu ne pouvait plus l’accepter. Finalement, il a dit, «Assez! L’homme est en train de se détruire! Ca doit s’arrêter là.»

Il dit à Noé, «Je vais détruire toute chair. Mais je vais te préserver, toi et ta famille. Pour cela, je veux que tu construises une arche, Noé. Et je veux que tu y rassembles toutes les races d’animaux, par paire. Pendant que tu accompliras cela, je vais donner 120 années de sursis aux habitants de la terre. Puis, je ferai tomber la pluie durant 40 jours et 40 nuits sans discontinuer. Il y aura un grand flot, et il recouvrira tout chose qui vit.» Dieu poursuivit pour donner à Noé les dimensions de l’arche – sa largeur, sa profondeur et sa hauteur – dans les moindres détails.

Imaginez la confusion de Noé alors qu’il tentait de saisir cela. Dieu allait envoyer un cataclysmequi allait détruire la terre entière. Tout ce que Noé connaissait sur le sujet était regroupé dans ces simples mots venant du ciel. Il devait simplement les accepter par la foi, sans recevoir de nouvelles directives pendant 120 ans.

Réfléchissez à ce que la foi demandait à Noé. On lui donnait une tâche de Mammouth à faire pour construire cette immense arche. Et dans le même temps, il devait vivre dans un monde dangereux et violent. Il était entouré de géants, de meurtriers, de sceptiques, tous observant chacun de ces pas. Je suis sûr qu’ils se moquaient de Noé alors qu’il exécutait son travail fastidieux sur l’arche au long des années. Et, ancrés dans la violence, ils ont probablement menacé de le tuer. Cependant la foi demandait que Noé garde son cœur «dans une crainte respectueuse.» (Heb 11 v.7). Il devait continuer à croire, quand lemonde entier autour de lui dansait, s’éclatait et se vautrait dans la sensualité.

Au fond, Dieu a demandé à cet homme, «Tu es là pour obéir à ma parole, Noé. Je te demande de m’obéir, sans excuses. Si jamais tu commences à douter, ou que tu veux abandonner, tu dois faire confiance à ce que je t’ai dit. Je ne te donne pas d’autre preuve, juste ma promesse. Tu ne dois t’appuyer que sur ça.»

Quelle image totalement illogique. Sûrement que par moments, Noé était contrarié à la fois par le évènements extérieurs et dans son for intérieur. Combien de jours a-t-il passé découragé? Combien de fois s’est-il demandé, «Est-ce fou? Comment puis-je savoir que c’est la voix de Dieu?» Mais Noé fit ce que Dieu dit. Il continua de faire confiance à la parole qui lui avait été donnée, pendant plus d’un siècle. Et pour son obéissance, les Ecritures disent que Noé devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi.» (Heb 11 v.7).

•Considérez Abraham. Dieu dit à cet homme, «lève-toi, sors, et quitte ton pays.» Sûrement qu’Abraham a dû demander, «Mais où, Seigneur?» Dieu aurait répondu simplement, «Je ne te le dis pas. Contente-toi d’aller.»

Cela n’était pas logique. C’était une demande totalement déraisonnable pour n’importe quelle personne pensante. Je vais l’illustrer en demandant à chaque femme chrétienne: que se passerait-il si votre mari rentre à la maison un jour et vous dise, «Fais les cartons, Chérie, on déménage!» Vous voudriez bien évidemment savoir pourquoi, ou à quel endroit, ou comment. Mais la seule réponse qu’il vous donne est, «Je ne sais pas. Je sais juste que Dieu l’a dit.» Il n’y ani rime ni raison pour cette sorte de demande. Ca n’est simplement pas logique.

Cependant c’est précisément la direction illogique qu’Abraham a suivie. «C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait.» (Heb 11 v.8). Abraham a rassemblé sa famille et est parti, sans savoir où se terminerait le voyage. Tout ce qu’il savait c’était la brève parole que Dieu lui avait donnée: «Va, Abraham, et je serai avec toi. Aucun mal ne t’arrivera.» La foi demandait à Abraham d’agir à partir de rien de plus qu’une promesse.

Par une nuit étoilée, Dieu dit à Abraham, «Regarde vers le ciel, et compte les étoiles si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.» (Gen 15 v.5). Abraham a dû hocher la tête en entendant cela. Il était maintenant âgé, ainsi que sa femme Sarah. Il était loin le temps où il était possible d’avoir des enfants. Cependant, ici, on lui a donné la promesse qu’il deviendrait le père d’une multitude de nations. Et la seule preuve sur laquelle il pouvait s’appuyer était une parole venue du ciel: «Je suis l’Eternel.» (15 v. 7).

Mais Abraham obéît. Et la Bible dit de lui la même chose que pour Noé: «Il eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa à justice.» (15 v.6). Une fois de plus, nous voyons une scène illogique. Cependant la foi d’un homme est transformée en justice.

• Considérez les enfants d’Israël. Pensez aux conditions difficiles dans lesquelles Dieu les a conduit. Il les a délivrés des griffes du Pharaon en Egypte, seulement pour les piéger à la Mer Rouge. Les Israélites étaient entourés de montagnes de chaque côté, et l’armée de Pharaon les rattrapaient rapidement. C’était une situation désespérée, sans aucune solution humaine. Leur cœur devait battre la chamade en entendant le bruit des chariots de Pharaon et en voyant la poussière soulevée par les chevaux.

Même si je connais le dénouement de cette scène, ma chair veut argumenter avec Dieu: «Ca ne parait pas juste, Seigneur. Quelle situation traumatisante pour ces familles et leurs enfants. Ils sont bloqués là, sans radeaux ni bateaux, se demandant quoi faire. Seigneur, en une nuit tu as éliminé tous les premiers nés égyptiens. Pourquoi n’as-tu pas tué ces soldats dans le désert? Quelle différence cela fait-il de les noyer ou de les tuer dans le désert? Ca n’est pas raisonnable, avec tous ces enfants qui pleurent, tous ces hommes et femmes qui tremblent de peur. Ils t’ont obéit, et pourtant tu as permis que cela leur arrive. Pourquoi les faire passer par cela?»

Le fait est sans explications: Dieu les a laissés dans cette situation. Et la scène entière est totalement illogique, absolument déraisonnable. Dieu attendait simplement d’eux qu’ils croient la parole qu’il leur avait déjà donnée: «je vais vous prendre dans mes bras et vous porter au travers du désert. Aucun ennemi ne pourra résister contre vous, car je serai avec vous. Vous devez seulement rester calmes et regarder le salut de l’Eternel.»

Je vous demande: combien d’entre nous aujourd’hui serait restés apeurés et pleurant comme les israélites? Si nous sommes honnêtes, nous savons que c’est la manière dont nous réagissons, dans la plupart de nos crises. Nos cœurs ne sont –ils pas similaires aux leurs?

Plus simplement, la foi demande beaucoup. Elle exige que, lorsque nous avons entendu la Parole de Dieu, nous devions lui obéir, sans aucune autre preuve pour nous conduire. La grandeur des obstacles ou l’impossibilité des circonstances n’a aucune importance. Nous devons croire sa Parole et agir selon elle, sans aucune autre preuve pour avancer. Dieu dit, «Ma promesse est tout ce dont tu as besoin.»

Je crois que rien n’a changé depuis le temps de ces patriarches.

Comme chaque génération avant nous, nous nous demandons, «Seigneur, pourquoi dois-je passer ce test? C’est au-delà de ma compréhension. Tu as permis tant de choses dans ma vie qui n’ont aucun sens. Pourquoi n’y a-t-il pas d’explication à ce que je traverse? Pourquoi mon âme est-elle troublée, remplie de grandes épreuves?»

Je le répète: les exigences de la foi sont totalement déraisonnables pour le genre humain. Donc, comment le Seigneur répond-il à nos cris? Il envoie sa Parole nous rappelant ses promesses. Et il dit, «obéissez-moi simplement. Faites confiance à ma parole pour vous.» Il n’accepte aucune excuse, aucune désobéissance, peu importe l’impossibilité des circonstances.

S’il vous plait ne vous méprenez pas. Notre Dieu est un Père aimant. Il ne permet pas que son peuple souffre par hasard, sans raison. Nous savons qu’il a à sa disposition toute la puissance et la volonté pour faire disparaître les problèmes et réparer les cœurs brisés. Il peut simplement dire un mot, et nous délivrer de chaque épreuve et lutte.

Cependant, le fait est que Dieu ne va pas nous montrer comment ou quand il va accomplir ses promesses. Pourquoi? Il ne nous doit aucune explication, quand il nous a déjà donné la réponse. Il nous donne tout ce dont nous avons besoin pour la vie et la dévotion en son Fils, Jésus-Christ. Il est tout ce dont nous avons besoin pour chaque situation que la vie nous présente. Et Dieu s’en tient à sa Parole qu’Il a déjà révélée: «Ma Parole est à ta portée. Mes promesses sont oui et amen pour tous ceux qui croient. Donc, repose-toi sur ma Parole, crois et obéis.»

La Bible nous raconte qu’Israël «a provoqué» Dieu 10 fois dans le désert: quelles étaient ces provocations? C’était 10 situations dans lesquelles les israélites faisaient face à de grands tests. Jour après jour ce peuple était placé dans des circonstances qui paraissaient impossibles. Peut-être vous êtes vous demandés parfois, comme moi, «Seigneur, pourquoi tous ces tests?»

A chaque occasion, Dieu veillait à allumer dans son peuple une lueur de foi. Il ne recherchait qu’une petite mesure sur laquelle il pourrait construire. Vous voyez, il voulait donner au monde un témoignage de sa fidélité envers son peuple. Et Israël était ce témoignage. Dieu disait en fait, «Quand j’amène mon peuple dans des endroits difficiles, j’attends d’eux qu’ils agissent selon mes promesses données pour eux. Ma parole est vie pour tous ceux qui croient. Et je désire que ce message soit prêché et démontré à un monde perdu et mourant.»

Cette parole a déjà été mise à la disposition d’Israël. Dieu leur a dit, «Je vais vous retirer de l’affliction, pour vous mener dans un pays où coule le lait et le miel. Personne ne pourra tenir contre vous. JE SUIS sera avec vous. Et aucune de mes promesses n’échouera.» C’est aussi vrai pour le peuple de Dieu aujourd’hui. Depuis que la terre existe, ses promesses restent les mêmes: «Je vous sortirai de l’affliction. Faites confiance au grand JE SUIS.»

C’est pour cela que le Dieu de la plus grande patience, n’a aucune patience avec l’incrédulité de ses enfants. Hébreux nous dit, «Ceux qui provoquèrent Dieu après l’avoir entendu…» (Heb 3 v.16). Qu’ont-ils entendu? Ils ont entendu la parole de Dieu: promesses de protection, direction et bonté. Mais au lieu de faire confiance à cette parole, ils se sont focalisés sur la situation sans espoir? Et ils ont permis à l’incrédulité d’occuper leur cœur. Dieu leur a répondu en disant, «J’ai donc juré dans ma colère, ils n’entreront certainement pas dans mon repos.» (Heb 3 v.11).

Ces personnes voulaient quelque chose de raisonnable. Ils voulaient s’appuyer sur quelque chose de visible, qu’ils auraient pu sentir et toucher. Ils voulaient que Dieu déchiffre à leur place le chemin tracé devant eux. Mais cela n’était pas de la foi. La foi sous-entend que l’on dira, «Dieu m’a donné une promesse. Et je vais vivre et mourir par cette promesse. Je ne regarde pas à ce que cela demande pour que j’y reste accroché. Je base chaque chose, ma vie entière, sur sa Parole donnée pour moi.»

Hébreux demande, «Et contre qui fut-il indigné quarante ans durant, sinon contre ceux qui péchèrent et dont les cadavres tombèrent dans le désert? Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, si ce n’est à ceux qui avaient désobéis? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.» (Heb 3 v.17-19).

Le fait est que chaque épreuve d’Israël passait. Et Dieu les délivrait fidèlement de chacune d’elles. Cependant ces mêmes Israélites qui avaient expérimenté la bonté de Dieu sont morts dans le désert. Pourquoi? A chaque fois qu’une épreuve se présentait, ils murmuraient et s’endurcissaient, refusant de croire.

Qu’en est-il de vous? Etes-vous dans une position effrayante en ce moment, comme l’était Israël? Vous sentez vous découragé, vide, dépouillé de tout? A ceux qui font face à une lutte particulièrement difficile, je dis, votre épreuve passera aussi. Donc, qu’attend Dieu de vous maintenant, au milieu de tout cela?

Peut-être êtes vous peiné, angoissé par rapport à une épreuve qui semble ne jamais finir.Vous êtes terrassés, plus découragé que jamais. Vos amis peuvent vous dire, «Ne pleure pas et ne gémis pas. Cela ne montre pas ta foi.» Mais ce n’est pas cela. La vérité est que si vous avez la foi, vous êtes capable de crier. Vous ne pouvez éviter votre peine. En fait, il y a une puissance de guérison dans vos larmes. Votre deuil n’a rien à voir avec votre confiance dans la Parole de Dieu.

Parfois vous pouvez demander, «Seigneur, qu’est-ce que j’ai fait de mal? Quel péché ais-je commis? Est-ce ton jugement sur moi?» Parfois vous vous affrontez même avec Lui, pleurant, «Pourquoi as-tu laissé cela m’arriver? Qu’ais-je fais pour que tu permettes ça?» Je te le dis, Dieu vous donne du temps pour ce genre de questions. Il permet à votre chair d’avoir ce genre de crise de colère.

Puis, finalement, le Seigneur vient vers vous et vous dit, «Tu avais le droit d’exprimer tous ces sentiments. Mais tu n’as aucune raison de m’accuser ou de douter de moi. Je t’ai donné une promesse. En effet, je t’ai donné tout ce dont tu as besoin. Tu dois te tenir sur cette promesse aujourd’hui. Si tu le fais, ma Parole deviendra vie pour toi. Elle va t’apporter la guérison, plus grande qu’aucune médecine, plus puissante que toutes les rivières de larmes.

 

Tout au long de la Bible, nous trouvons des hommes et des femmes de Dieu dont l’âme et l’esprit sont passés par de grands tremblements.

Le psalmiste demande encore et encore, «Pourquoi t’abats-tu mon âme? Je me sens inutile, oublié. Il y a une telle agitation à l’intérieur de moi. Pourquoi, Seigneur? Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que je n’ai aucune solution dans mon affliction?» Ces questions parlent pour les multitudes qui ont aimé et servi Dieu.

Prenez Elisée, l’homme consacré, pour exemple. Nous le voyons sous un genévrier, suppliant Dieu de lui donner la mort. Il est si abattu, il est sur le point de laisser tomber sa propre vie. Nous trouvons également l’homme juste, Jérémie, désespéré. Le prophète pleure, «Seigneur, tu m’as déçu. Tu m’as demandé de prophétiser toutes ces choses, mais aucune d’elles n’est arrivée. Je n’ai rien fait d’autre que de te chercher toute ma vie. Et c’est comme cela que je suis récompensé? Dorénavant, je ne mentionnerai plus ton nom.»

Chacun de ces serviteurs a une attaque temporaire d’incrédulité. Mais le Seigneur comprit leur condition dans un temps de confusion et de doute. Et, après un certain temps, Il attire leur attention sur la voie de sortie. Au sein de leurs afflictions, le Saint-Esprit les éclaire. Et les Ecritures enregistrent leurs expériences comme exemples pour nous.

Considérez le témoignage de Jérémie sur la manière dont il est sorti de son trou: «Tes paroles se sont trouvées et je les ai dévorées; Tes paroles ont fait l’agrément et la joie de mon cœur» (Jérémie 15 v.16). David a également témoigné, «Je me souviens de tes paroles.» Et Elisée a dit, «Ta parole est venue jusqu’à moi.» A un moment donné, chacun d’eux s’est souvenu de la Parole de Dieu. Et c’est devenu la joie et la réjouissance de leur vie, les retirant du trou.

La vérité est que durant toute la période d’épreuve, le Seigneur était assis près d’eux, attendant. Il a entendu leurs pleurs, leur peine, leur anxiété. Et, après un certain temps, Il leur dit, « Tu as eu le temps de pleurer sur ton sort. Tu as eu ton temps de chagrin et de doute. Maintenant je veux que tu me face confiance. Vas-tu retourner à ma Parole? Vas-tu te baser sur ma promesse pour toi? Si tu le fais, ma Parole te fera avancer.»

La manière dont nous sommes arrivés dans notre situation désespérée n’a aucune importance. Parfois c’est l’œuvre du Seigneur, nous amenant jusqu’au bout de notre compréhension. Parfois c’est une attaque de l’ennemi semblable à celle de Job. Parfois c’est notre chair, au travers ou non de la tentation, ou au travers d’une épreuve physique ou mentale. Le fait est que cela n’a aucune importance. Ce qui est important c’est la manière dont nous allons nous en sortir. Et il n’y a pas d’autre issue que celle de la Parole de Dieu.

Le Saint-Esprit est fidèle pour nous parler. Il nous fait savoir quand il est temps de laisser de côté tous nos doutes et questions. Si nous ne le faisons pas – si nous refusons de refaire confiance à la Parole de Dieu, permettant à ces promesses de redevenir la joie de nos vies – l’incrédulité prendra place. Et elle sera plus dure que du béton. A ce point là, nous tomberons dans un trou dont nous ne pourrons jamais sortir. Toutes nos pensées envers Dieu seront dureté et accusation, au lieu de confiance. Et Sa colère est contre tous ceux qui oublient leur confiance dans Sa Parole.

Dans le Nouveau Testament, nous trouvons ce qui doit être la demande la plus déraisonnablede foi que Dieu n’a jamais demandée au genre humain.

Pendant des siècles, les juifs ont attendu la venue du Messie. Ils croyaient que le Sauveur d’Israël serait un roi, venant en majesté et puissance pour établir son pouvoir à Jérusalem. Il aurait été un grand libérateur, commandant une armée invincible. Et il aurait brisé le joug que Rome avait placé sur la nuque d’Israël. Puis il aurait surpassé toutes les autres puissances de la terre.

Pouvez vous imaginer les grandes attentes que chaque juif avait concernant la venue du Messie? Il allait effacer toutes les maladies, retirer toutes les peines, libérer le pauvre de la pauvreté, et donner au peuple tout ce que leurs cœurs désiraient. Il aurait fait d’Israël un grand peuple et une nation prospère. Et il l’aurait fait avec une incroyable démonstration de puissance.

Alors, est-ce comme cela que le Messie est arrivé? Non, nous le savons. Il est né dans une étable. Et l’histoire de sa naissance est l’aspect le plus illogique et déraisonnable de tous. Ce Messie n’avait pas de père terrestre; il a été conçu par l’opération du Saint-Esprit, et porté par le ventre d’une vierge. Son arrivée n’a pas été annoncée par de puissantes trompettes, mais par un vieux prêtre et une vieille prophétesse. Ils ont simplement déclaré, «Voici celui qu’Israël attend. Croyez en lui, car Il est Dieu.»

De qui ont-ils parlé exactement? Un humble Nazaréen, un charpentier. Quand Jésus est arrivé sur la scène, les gens ont dit, «Attendez une minute, nous connaissons ses parents.» L’un d’entre eux a peut-être même dit, «Joseph l’a amené une fois chez nous pour l’aider à réparer notre table.» Comment quelqu’un pouvait-il croire qu’un tel homme fut le Messie? C’était totalement déraisonnable.

Jésus n’a pas annoncé sa seigneurie avec une armée puissante. Il a juste agit avec douze hommes non éduqués, des disciples issus de la classe ouvrière. Ils n’avaient pas de grande formation théologique. Ils étaient pêcheurs, ouvriers, commerçants. Et Jésus n’était pas différent. Donc, commet pouvait-on accepter qu’il soit une autorité sur la Parole de Dieu? Tout le monde savait que les vrais leaders d’Israël s’asseyaient aux pieds de Gamaliel, étudiant dans la plus grande école de l’époque. Dans le même temps, ce fils de charpentier parlait dans le désert et le long des rives. Son auditoire était constitué de veuves, de lépreux, de prostitués. Et il leur disait à tous, «Je suis Dieu fait chair. Croyez en moi.»

Imaginez la réaction de chaque leader religieux: «Cet homme se tient dans les synagogues, déclarant être le Messie. IL dit qu’il a été envoyé par Dieu. Mais il n’est pas de lignée royale de par sa naissance. Il n’a même pas de lieu où reposer sa tête. Il se précipite dans le temple et en fait sortir tous nos vendeurs. De plus il appelle le temple ‘la maison de mon Père’. Mais il n’explique pas d’où lui vient cette autorité. Dans les actes, il clame qu’il est le temple de Dieu. Il dit qu’il existait avant Abraham.

«Il dit qu’il est l’eau vive, le pain venu du ciel, à la fois homme et Dieu. Puis il utilise un langage étrange, nous disant de manger son corps et de boire son sang. Il dit que si nous l’avions vu, nous aurions vu le Père. Mais si nous ne croyons pas en lui, alors nous ne croyons pas en Dieu. Cependant, quelle est donc son autorité pour proclamer tout cela? C’est juste ces paroles. Il arrive en disant, ‘faites-moi confiance’.»

Réfléchissez à ce que ces dirigeants ont entendu de la bouche de Jésus: «Celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle…» (Jean 5 v.24). Ils ont protesté en lui disant, «tu rends témoignage de toi-même, ton témoignage n’est pas valable» (8 v.13). Jésus leur a répondu par une autre explication déraisonnable: «Dans votre loi il est écrit que le témoignage de deux hommes est vrai. Moi, je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi» (17-18).

Finalement Jésus a mis en lumière toute la question. Il leur dit, «Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole» (8 v.43). Il était en train de dire, «Vous ne pouvezme comprendre parce que vous n’écoutez pas ma Parole.» La même chose est vraie aujourd’hui pour chaque croyant. Tout cela nous conduit à une seule issue: faire confiance à la Parole de Dieu. Sa Parole seule est notre vie et notre espoir.

Jusqu’à aujourd’hui, Dieu est impatient avec son peuple incrédule.

Nous vivons dans le temps de la plus grande révélation de l’évangile de l’histoire. On est plus saturé de prédicateurs, de livres, de chaînes de télévision pour l’évangile que jamais. Cependant il n’y a jamais eu autant de désespoir, d’affliction et de troubles de l’esprit chez le peuple de Dieu. Les pasteurs aujourd’hui conçoivent leurs sermons pour relever le peuple et l’aider à gérer de désespoir. Ils prêchent sur l’amour de Dieu et la patience. Ils nous rappellent qu’Ilcomprend nos temps de découragement. On nous dit, «Tiens bon, sois encouragé. Même Jésus s’est senti délaissé de son Père.»

Il n’y a rien de mal à cela. Je prêche ses vérités moi-même. Cependant je pense qu’il reste encore une raison pour laquelle nous ne voyons que de petites victoires et délivrances: c’est l’incrédulité. Le fait est que Dieu a parlé de manière très claire dans ces derniers jours. Et voila ce qu’il dit: «Je t’ai déjà donné une Parole. Elle est accomplie et complète. Maintenant repose-toi sur elle.»

Ne laissez personne raconter que nous traversons une famine de Parole de Dieu. La vérité est que nous traversons une famine d’écoute de la Parole de Dieu et d’obéissance. Pourquoi? La foi n’est pas déraisonnable. Cependant la foi ne vient jamais à nous de manière logique ou par la raison. Paul déclare clairement, «La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu» (Romains 10 v.17). C’est la seule manière de réveiller la foi dans le cœur des croyants. Cela vient en écoutant – c’est croire, faire confiance et agir – la Parole de Dieu.

J’aimerai terminer avec une discussion imaginaire entre le Seigneur et un chrétien découragé:

Le chrétien: «Seigneur, je suis complètement découragé. Tu as promis que tu ne me permettrais pas de porter un fardeau plus lourd que ce que je peux porter, sans me proposer une issue de secours. Mais en ce moment je suis submergé. Si seulement tu pouvais me dire de quoi il s’agit.»

Le Seigneur: «Je te donne ma Parole.» «Qu’ainsi tout fidèle te prie…si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront nullement. Tu es un abri pour moi, tu me gardes de la détresse, tu m’entoures de cris de délivrance. Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi» (Psaume 32 v.6-8).

Le chrétien: «Seigneur, je me sens sans aide. Ma force a presque disparu. La peur et les doutes envahissent mon esprit. Je ne vois aucune solution. Le future parait sans espoir.»

Le Seigneur: «Je te donne ma Parole.» «L’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bienveillance. Afin d’arracher leur âme à la mort et de les faire vivre pendant la famine. Notre âme attend l’Eternel; il est notre bouclier» (Psaume 33v.18-20).

Le chrétien: «Seigneur, parfois j’ai l’impression que je t‘ai offensé. Est-ce une épreuve ou un jugement de quelque sorte? Cela va-t-il finir un jour?»

Le Seigneur: «Je te donne ma Parole.» «Quand un malheureux crie, l’Eternel entend et le sauve de toutes ses détresses. L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Eternel est bon! Heureux l’homme qui se réfugie en Lui…

«Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris…Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les arrache à toutes leurs détresses…De nombreux malheurs atteignent le juste, mais de tous, l’Eternel le délivre…L’Eternel libère l’âme de ses serviteurs, et tous ceux qui se réfugient en lui échapperont à la condamnation» (Psaume 34 v.7-9, 16, 18, 20, 23).

Dans seulement trois Psaumes, il nous est donné assez de Parole de Dieu pour chasser l’incrédulité. Aujourd’hui je vous conseille vivement: d’écouter, de faire confiance et d’obéir à la Parole de Dieu. Et en dernier lieu, de se reposer sur elle. Cela sera notre témoignage de notre Dieu fidèle, au travers de chaque épreuve et affliction.

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