Le chemin de la délivrance

Le chemin de la délivrance

La liberté est l’une des choses les plus précieuses au monde.

La plupart des gens la réclament, la proclament. Elle est mentionnée sur les frontons de nos édifices publics, et présentée, en France, comme une vertu issue de « La République ». Il est d’ailleurs tout à fait vrai que nous pouvons jouir d’une certaine liberté, dans plusieurs domaines.

Mais, dans sa vie personnelle, face aux diverses addictions, ou simplement aux mauvaises habitudes, l’homme se retrouve rapidement prisonnier, les poings liés, sans réelle possibilité d’en sortir. Les autres libertés sont alors d’une importance relative.

La lecture qui nous servira de support est 1 Samuel 7.2-14.

Même ceux qui affichent leur chrétienté peuvent être piégés. Soit, ils ont délibérément choisi de ne pas laisser Dieu agir dans un domaine de leur vie, soit, avec le temps, ils ont laissé certaines anciennes mauvaises habitudes reprendre place dans leur vie, soit encore, leur relation avec Jésus est, petit à petit, devenue une religion routinière et triste. Ils doivent se forcer pour participer à un culte d’adoration. Leur prière n’est plus un cri vers Dieu, mais une obligation religieuse ennuyeuse. Leur louange et leur adoration ne reflètent plus l’état d’un cœur reconnaissant, mais se présentent comme une attitude correspondant à un rite, plutôt festif, partagé par la communauté qu’ils fréquentent. Ils s’attachent, le plus souvent, plus à la forme qu’au fond.

Quelle que soit la situation que vous vivez, il y a de l’espoir. La solution, la liberté, la vraie vie de liberté, se trouve en Jésus :

« Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. »
Jean 8.36

Si vous le souhaitez, nous pouvons regarder ensemble quelles peuvent être les étapes conduisant vers le processus de libération.

La première étape est marquée par le désir ardent, la volonté farouche de sortir de vos liens. Dieu peut libérer de tout, mais il ne fera rien sans la manifestation de votre volonté. Cela pourra prendre du temps, car vous devez être conscient que quelque chose va changer radicalement, que vous allez perdre la satisfaction (passagère) que vous procure le péché, ou la tranquillité (factice) que donne un cœur qui ne se préoccupe que de ses intérêts. Dans le texte cité en référence, les Israélites ont hésité pendant 20 ans. Puis ils se sont décidés à revenir vers l’Éternel. C’est le point de départ sur lequel  vous devez réfléchir et que vous devez partager avec un ami spirituel.

Samuel a entendu l’expression de leur désir. Après s’être assuré que ce désir était réel et profond (“de tout votre cœur”, verset 3), il donne ses directives qui demeurent valables pour nous, hommes et femmes du 21e siècle :

  • Faites disparaître les idoles
  • Attachez vous à l’Éternel de tout votre cœur

D’abord se débarrasser de tout ce qui vous entraîne au péché, puis, remplir le vide ainsi créé, par la merveilleuse présence de Dieu. C’est d’une simplicité renversante, divine. La seule difficulté est, justement, la fermeté de votre décision.

La seconde étape est le soutien d’un intercesseur. Il est important que vous fixiez les choses par un acte solennel, par lequel vous vous engagez devant Dieu et les autorités célestes. Que se passe-t-il dans notre récit ?

  • Ils répandent de l’eau sur le sol
  • Ils s’humilient et confessent leurs péchés

Cette eau répandue évoque pour moi le baptême de repentance. Il est bon ici de rappeler que par cette immersion, nous avons affirmé notre mort avec Jésus et notre résurrection à une vie nouvelle.

« L’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec Christ afin que le péché, dans ce qui fait sa force, soit réduit à l’impuissance, et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves. »
Romains 6.6

L’humilité et la vraie repentance sont de merveilleux points de départ vers la liberté totale que promet le Christ.

La nouvelle situation créée par la prière de repentance ne peut pas être acceptée par l’ennemi de nos âmes. Sa réaction furieuse est inévitable et représente la troisième étape du processus de libération. Le texte de Samuel nous explique que lorsque les Philistins ont appris les démarches spirituelles des enfants d’Israël, ils ont décidé de les attaquer. Ne vous pensez pas un instant à l’abri des attaques du diable. Il sait qu’il doit intervenir immédiatement pour réduire à néant votre tentative de libération. C’est à ce moment là que le soutien d’un ami dans la prière et le jeûne est primordial. Un ami que l’on peut contacter n’importe quand. Un ami prêt à intervenir avec vous et pour vous auprès de l’Éternel. Nos Israélites dirent ainsi à Samuel :

« Ne cesse pas de supplier l’Éternel en notre faveur pour qu’Il nous sauve des Philistins ».
1 Samuel 7.8

L’expérience me pousse à vous avertir qu’il est tout à fait possible que les attaques du diable vous fassent (re)tomber. Ne considérez surtout pas cela comme une défaite définitive, mais persévérez dans votre volonté de libération, en recommençant au début.

Si nous nous référons à notre texte de base, nous constatons que l’Éternel lui-même intervient directement en envoyant « un puissant tonnerre ». Dans notre lutte pour la liberté, Dieu ne reste pas passif, mais c’est sa force qui met l’ennemi en déroute. Notre rôle est alors de poursuivre l’ennemi, afin de récupérer les « territoires occupés » et que « la paix règne ».

Dans cette lutte, nous avons l’initiative de la décision, puis c’est l’Éternel qui intervient, en réponse à la prière. Il nous revient alors de chasser l’ennemi complètement afin que la paix de Dieu nous envahisse pleinement, et que nous jouissions de la merveilleuse liberté des enfants de Dieu.

“Prenez courage, j’ai vaincu le monde.”
Jean 16.33

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