Le Portrait du Père.

Le Portrait du Père.

Lecture : Luc 15 : 11-24.

Introduction :


A quoi ou à qui Dieu ressemble-t-il ? Certains pensent que la question la plus importante de la vie est, croyez-vous en Dieu ? Mais une question plus importante est : "A quoi ressemble le Dieu dans lequel vous croyez ?"
N'est-ce pas pire que d'être athée, de croire en Dieu, mais d'avoir une conception erronée de sa personne ?
Vous pouvez croire en Dieu, mais si vous avez de lui une conception erronée, vous n'êtes pas mieux qu'un athée !

A quoi ou à qui Dieu ressemble-t-il ? Est-il le Dieu des terroristes islamistes ? Récompense-t-il vraiment les pirates de l'air qui détournent les avions et tuent les innocents ? Veut-il que tous les infidèles soient tués, même si cela signifie sauter soi-même avec la bombe ?
Est-il un Dieu impersonnel qui a créé le monde comme un horloger. Il a mis l'horloge en mouvement et maintenant il l'observe sans intervenir, sans se préoccuper de ce qui se passe dans la vie des gens ?
Est-il le côté gentil de La Force, dans La Guerre des Étoiles ?

Jésus est venu sur notre terre pour nous montrer exactement comment est Dieu : Dans Luc 15, il raconte trois magnifiques histoires qui dépeignent le portrait de Dieu.
Après avoir vu la brebis égarée et la drachme perdue, nous allons voir l'histoire du fils perdu :
(Si vous voulez lire cette histoire, cliquez dans Bible, ensuite choisissez Évangile de Luc et tapez chapitre 15 dans la case chapitre. )

Quoi que nous appelions souvent cette parabole, la Parabole du Fils Prodigue, ne serait-il pas préférable de l'appeler, La Parabole de l'Amour du Père ! Le Dieu de l'univers est semblable au Père de cette histoire. Il ne suffit pas de croire en Dieu, il faut connaître le Dieu que Jésus est venu révéler. Il est :

I - Un Dieu qui est désolé de te voir choisir la rébellion

1 –Le cœur du père est blessé devant la demande de son fils :

a / - Quoi que le père soit encore vivant, son fils lui demande sa part d'héritage.
Selon la loi juive, un père qui a deux fils doit accorder 2/3 de sa propriété à son fils aîné et 1/3 à son fils plus jeune.

b / - Le père a sans doute été blessé par l'attitude de son fils, mais il a accédé à sa demande.
Peut-être lui a-t-il fallu un certain temps pour réunir la somme en vendant des champs ou du bétail ? En tout cas, il a réussi à trouver le 1/3 de son avoir et à le donner à son fils plus jeune.

c / - Immédiatement le fils prend son argent et se sauve. Il sort de la vie de son père et le voilà parti pour un pays éloigné.
A voir la façon dont le père le reçoit à son retour, on peut être sûr qu'il a eu le cœur brisé quand son fils a quitté la maison. Il faut croire que le père a versé bien des larmes sur la folie de son fils.

d / - Sans conteste, le père de cette parabole représente Dieu.
Ce Père plein d'amour vous laissera vous éloigner de lui SI VOUS LE DESIREZ… Mais son cœur se brisera si vous le faites.

e / - Ce fils prodigue représente, soit une personne qui n'a jamais été sauvée, soit un chrétien qui connaît déjà la grâce de Dieu.

• Pour le pécheur perdu, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils, tellement il désirait le voir être sauvé.
• Pour le chrétien qui s'éloigne de Dieu, cet homme ou cette femme se prive de la grâce et de la faveur divine. Il devient une proie de l'ennemi.

2 – Dieu dit : "C'est parce que je t'aime que je te laisse aller !"

a / - Le Dieu Tout Puissant, le Dieu de l'univers, vous envoie ce message : "Je t'aime, je ne peux te forcer à rester avec moi ! Tu es donc libre d'aller !"

• Alors, si tu es décidé à commettre des folies, il ne t'en empêchera pas !

b / - C'est pour ça que bien des gens se retrouvent dans des situations épouvantables. Il ne veut pas vous contraindre à obéir et à être loyal ! L'amour et le service doivent s'exercer dans la liberté !

Illustration :
Un pasteur avait un entretien avec un chrétien qui avait été autrefois un chrétien engagé, un serviteur de Jésus Christ. Cet homme est parti et a sombré dans un péché sexuel et dans l'adultère et il finit par quitté sa famille.
Aujourd'hui c'est un homme misérable, et il nourrit même de l'amertume à l'encontre de Dieu. A un certain moment, quand il a commencé à flirter avec cette autre femme, cet homme dira : "Si c'était mal, pourquoi Dieu ne m'a pas arrêté ?" Un peu plus et il rendait Dieu responsable de sa faute.
Dieu n'a-t-il pas tout pouvoir ? Ne pouvait-il pas lui envoyer la foudre et le prévenir ? Oui, il aurait pu, mais il ne l'a pas fait.

c / - Dieu n'a pas arrêté cet homme, pour la même raison qu'il n'a pas arrêté Adam et Ève de manger du fruit.
Pour la même raison qu'il n'a pas arrêté le roi David d'avoir des relations avec Bathshéba…

d / - C'est toujours pour la même raison que le père de la parabole ne s'est pas mis en travers de la porte en disant à son fils, "Arrête mon fils, tu ne passeras pas !"
Dieu vous aime tellement qu'il vous permet de faire votre choix, même s'il sait quelles seront les conséquences !

e / - De même que ce père fut attristé quand son fils l'a quitté, Dieu est attristé de notre situation loin de lui ! Vous, les parents, vous avez peut-être des enfants prodigues ! Vous savez quel genre de douleur on peut endurer !

• Quand des enfants vous quittent une fois qu'ils sont adultes et que vous ne pouvez plus les obliger ? Petits, on pouvait les discipliner ! Mais maintenant on ne peut qu'endurer la peine !
• Dieu ressent plus de douleur encore, car Dieu aime plus intensément que nous !

3 – Dieu, est un Dieu qui court vers toi quand tu reviens :

a / - Au

verset 13, il est dit : "Là, il vécut dans le désordre et dissipa ainsi tout ce qu'il possédait." F.C.
Sa poche remplie d'argent, il s'est précipité vers les casinos, les bars et la débauche sous toutes ses formes…
Avant qu'il ait le temps de se retourner, il ne lui restait plus rien !

b / - Il s'est retrouvé dans la bouse d'une porcherie à garder les cochons !
C'est alors, nous dit Jésus, qu'il a repris conscience et réalisa qu'un serviteur chez son père avait une situation bien meilleure que la sienne !

c / - Les serviteurs avaient trois repas par jour, alors que lui n'avait même pas droit aux caroubes que mangeaient les cochons !

• C'est à ce moment-là qu'il a atteint le point de désespoir…
• C'est alors qu'il a avalé une chose plus amère que les caroubes, SA FIERTE !
• Et il a repris le long chemin de retour… Comment le père va-t-il le recevoir ?

d / - Les savants qui étudient les Écritures, ont découvert que bien des années auparavant existait une histoire similaire parmi les rabbins juifs.

e / - Seulement dans cette première histoire, le fils est parti et a dépensé tout l'argent du père et quand il est revenu tout penaud vers son père, le père l'a rejeté.
Alors, quand Jésus s'est mis a raconté cette histoire, les Pharisiens et les collecteurs de taxes se sont dits,
"Nous avons déjà entendu une histoire semblable !" Ils s'attendaient à ce que Jésus dise, "Un jour le père a vu son fils revenir. Il l'attendait les bras croisés. Le garçon à la vie brisé implora son père de le reprendre. Mais le père se détourna de lui et dit : Je ne te veux plus! Tu as décidé de vivre comme un porc, retourne à tes porcs ! Comme tu as fait ton lit, maintenant tu te couches !"

f / - Dans l'histoire originale, le père a renvoyé son fils lui disant qu'il récoltait exactement ce qu'il avait semé… Dans l'Ancien Testament un fils rebelle pouvait même être lapidé !

Deut. 21 : 18 Voilà de quelle façon, les Pharisiens espéraient que serait traité ce fils prodigue !

g / - C'est de cette manière que se termine la première histoire. Mais Jésus surprend son auditoire !

4 – Essayons d'imaginer ce Père dans la parabole de Jésus :

a / - Son cœur s'est brisé quand le fils est parti. Tous les jours il pensait à lui, se demandant ce qu'il était devenu, ce qu'il faisait ! Tous les après-midi il se rendait à la limite de la propriété. Il scrutait la route qui avait emmené son fils loin de lui…
Il soupirait et languissait que son fils lui revienne un jour !

b / - Un jour il aperçoit un personnage à la forme courbée qui s'avance sur le chemin… Ce n'est pas son fils, car son fils avait toujours des ailes à ses talons et se tenait tout droit… En plus ce personnage est habillé en haillons. Son fils a toujours été bien habillé !

c / - Mais plus il s'approche, plus la figure lui semble familière. En un éclair, le père réalise qu'il s'agit de son fils !!!

• Alors il a fait quelque chose de surprenant. Il a sauté par dessus la clôture et s'est mis à courir à la rencontre de son fils.

V. 20 - "Tandis qu'il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eut profondément pitié: il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l'embrassa." F. C.
Le verbe grec dit, "Il le couvrit de baisés !"

d / - Dans la culture de l'époque, les hommes portaient de longues robes. Pour pouvoir courir, il devait accrocher le rebord avec sa main pour ne pas marcher dessus. Il mettait ainsi ses jambes à nu, ce qui était, manquer de dignité ! Les hommes respectueux ne couraient jamais !

Ce père n'a pas attendu que son fils le rejoigne, il a couru à sa rencontre…
• Il a pris son fils rebelle et l'a embrassé avant que son fils dise un mot…
• Souvenez-vous que ça ne sentait pas Cerruti 1881 !!! Va te nettoyer d'abord ! Non!

e / - Quand tu décides de revenir, moi je suis déjà à côté de toi !!!

5 – Dieu est un Dieu qui te restaure quand tu te repens :

a / - Quand il a pris conscience de son état, il s'est mis à réfléchir à ce qu'il allait dire à son père.
J'irai vers mon père et je lui dirai :

1. "J'ai péché contre le ciel…" Et c'est vrai, tout péché est premièrement contre Dieu.
2. "J'ai péché contre toi…" C'est vrai aussi. Une des choses la plus difficile est de dire, "J'ai mal agit, veux-tu me pardonner ?"
3. "Je ne suis plus digne d'être appelé ton fils…" A première vue, ça semble juste ce qu'il dit, mais, en réalité il n'a jamais été digne d'être appelé fils de son père. Pensant qu'il n'était pas digne, il était prêt à demander la place d'un simple serviteur… Mais en réalité il n'a jamais été digne d'être fils… Puisque tout est PAR GRÂCE ! De la même façon, aucun d'entre nous n'est digne d'être appelé fils de Dieu, puisque tout est par grâce.

b / - La grâce fut immédiatement à l'œuvre. Le père commande ses serviteurs de le revêtir de la plus belle robe, couvrant ainsi tout le passé impur. Merveilleuse image de la façon dont Dieu nous revêt de la robe de justice.

c / - Les fils portaient aussi parfois une bague familiale avec le sceau gravé dessus. Marquer la cire avec son empreinte était semblable à une signature. Le père lui donne une bague semblable, marquant par là, son acceptation complète dans la famille.

d / - Les esclaves ne portent pas de chaussures, mais les fils oui ! Alors le père lui donne des chaussures.

e / - Et pour terminer, le fin des fins, le père commande d'apprêter LE veau gras. Le fait que le père fasse engraisser ce veau, laisse à penser qu'il avait anticipé le retour du fils.
Tout ce que le fils a abandonné en partant, il le retrouve en revenant à la maison paternelle. Mais cette fois, c'est un homme transformé qui revient, il portera désormais en lui les stigmates et les regrets de sa folie !

6 – Fais-tu parti de ceux qui vivent loin de Dieu ?

a / - Voudrais-tu dire, "Mon Père j'ai péché contre le ciel et contre toi ?" Veux-tu revenir vers lui ? Ou t'approcher de lui pour la première fois ? Tu retrouveras tout ce l'homme a perdu lors de la chute.

Illustration :
Dans son livre, Capital du Monde, Ernest Hemingway parle d'un père en Espagne qui avait un fils du nom de Paco. À cause de la rébellion de son fils, Paco et son père ne pouvaient pas se supporter. Le père était plein d'amertume et de colère contre son fils et il le chassa de sa maison. Après des années d'aigreur, la colère du père se dissipa et il réalisa son erreur. Il commença à rechercher son fils Paco, mais sans succès. Finalement, en désespoir de cause, le père fit paraître une annonce dans le journal de Madrid. L'annonce disait, "PACO, TOUT EST PARDONNE. RENCONTRE-MOI AU BUREAU DU JOURNAL A 9H DEMAIN. JE T'AIME, TON PERE."
Paco est un nom très répandu en Espagne, et Hemingway raconte que quand le père est arrivé le lendemain, il y avait 600 jeunes gens; Tous s'appelant Paco ! Ils attendaient tous et espéraient recevoir le pardon de leurs pères.

b / - Ami, si tu as aujourd'hui besoin de pardon, Jésus te l'offre !
Souviens-toi que Jésus était en train de recevoir les gens rejetés, quand il a raconté cette histoire.

c / - Jésus leur disait que Dieu est comme un Père qui vous recevra et avec amour vous pardonnera, quand vous venez à lui et vous repentez de vos péchés.

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