Les aventures d'Auderset aux USA

Au revoir Canada



Le peuple Québécois est méchamment déçu de la religion,



(il est ok pour venir à un spectacle d'humour, mais pas assez fou pour un culte)

mais avec mes modestes moyens, j'ai présenté à quelques uns d'entre eux,
Dieu sous un jour nouveau, plein d'Amour et d'humour. (A et U mour)



Je quitte Montréal,

laissant derrière moi, des gens touchés par Lui.

Je conserve le souvenir de tout ces chaleureuses personnes qui m'ont accueilli 

(conduit, nourri, écouté, etc…) dans mon coeur, et il me réchauffera encore les jours de froid.



Les USA

Arrivé à Washington, l'hôtesse d’accueil, heureuse d'avoir pu me tchatcher en espagnol, me dit :

- Si tu as besoin d'aide, je suis là jusqu'à 23h00 !


C'est bizarre, pourquoi elle dit ça ? Je repars pour 17h00…

« Seigneur, t'essaierais pas de me dire quelque chose…?
 »


« Ça ne va pas être possible... »



17h00, l'avion est annulé !

- no problem !

me dit la dame au bureau au sourire gêné.

- vous en aurez un autre à 20h00



20h00 l'avion est à nouveau annulé et reconduit pour 22h00



22h00 il est définitivement annulé, revenez pour 4h05 du mat' svp !



Paumé...



Je ne connais personne, l'aéroport va fermer et je suis prié d'évacuer les lieux...

 et bien-sûr, c'est la faute à personne... (encore lui!)

Par chance, je retrouvais l'hôtesse hispanique,
qui m'expliqua ce qu'il me restait à faire: heu... Rien !


Mais elle me donna une piti couverture...


La dernière chance



Je zonais dans l’aéroport avec mes bagages et ma guitare sur le dos.

Pfff ! Demain, j'ai 10mn pour partager un témoignage à 8h00 pétante au staff de Billy Graham!
 Quelques minutes après et ça sera trop tard !
Pas sûr que j'aie une seconde chance...?


On dirait vraiment qu'une force invisible essaie d'empêcher mon rendez-vous,

Je sais que ce rdv peut faire une différence... pas seulement pour moi, mais pour des milliers de gens (en fait c beaucoup beaucoup plus, mais je dis juste des milliers pour pas que vous me preniez pour un mytho...)



faut que j'y arrive, on compte sur moi...!


(ou pas... mais bon, on me remerciera peut-être un jour de l'avoir fait...)



Je me trouvais un banc et dormis dessous

(ils ont de méchants accoudoirs, oublie l'idée de t'étendre par-dessus...)



Si l'imitation d'un sol en marbre luxueux n'est pas très réussie niveau couleur, elle est excellente question dureté. Heureusement, la couverture aide un petit peu.

Je ne suis pas sûr d'avoir seulement rêvé avoir été battu... je suis cassé !

Je me réveille tout le temps, en me demandant si j'ai quand même dormi ou pas...

D'étranges zombies errent ça et là autour de moi
(ha non ouf, ce sont juste des types louches)

je m'accroche à mes valises pour pas qu'elles se fassent la malle,

si par hasard j'arrive dormir...
 mais Waow pourvu que je me lève à temps pour mon avion, je n'ai probablement pas assez de batterie sur mon mobile, pour que le réveil soit opérationnel.


4h30, j'attends derrière une interminable file qui n'avance pas,
(mince, je deviens un zombie moi aussi ! ?)

Victoire l'avion décolle et je suis dedans en plus !

Une chrétienne et son mari que je ne connais genre que par courrier internet me conduisent chez Billy.
 Je dois y arriver... il le faut !




Ligne de départ



La mission est un énorme domaine environné d'une forêt luxuriante, une route surveillée par quelques vigiles te conduit à l'un des gros bâtiments. Tout est démesuré ici...


Malgré tous ce faste, je suis touché de voir qu'ils sont sincère dans leur engagement, ce n'est pas l'argent qui les motives...

A peine quelques minutes après être arrivé, je parle sur l’estrade.


Mon anglais, n'est pas terrible, mais le peu de vocabulaire que j'ai, je le leur donne...

Mon partage à l'effet d'une clef dans le coeur des gens, tout le monde avait l'air ému et tout le monde me reconnaîtra chaque fois qu'il me croisera... Je suis le petit gars, que Jésus a trouvé grâce à une BD...



Kenet



Quand je finis, un respectable ancien vint me raconter son histoire :

« J'étais drogué, perdu à New-York et comme toi, je n'avais rien au départ,

mais j'ai trouvé Jésus dans un centre de désintox.

Quand je téléphonais à mon père juif pratiquant, pour le lui dire, il pleura.

Ma mère prit le téléphone et me dit :

- Ton père ne pleure pas de tristesse, mais de joie, car nous avons trouvé Jésus nous aussi et nous prions pour toi depuis longtemps....

10 ans après, je devins le patron du centre

et le président Reagan en personne vient me féliciter de son bon fonctionnement.
Je suis devenu un des patrons du secteur d’entraide du Mac Donald,
je suis maintenant ici... et j'ai été touché par ton témoignage. »



J'ai appris qu'il est un des grands patron de l'endroit, que sa présence, ce jour, était exceptionnelle et qu'après m'avoir entendu, il passa le message à ceux qui devaient me voir de prendre au sérieux mon travail.

Tous ceux à qui j'ai présenté mes dessins sont enthousiastes !

Ils voient le potentiel (et le pote en ciel)
Ils m'ont promis d'en parler entre eux et de me rappeler pour me dire ce qu'ils décideront...



Le Musée Billy Graham



Les amis de Billy firent une sorte de musée, pour raconter sa vie,

on le voit en photo serrer des pinces de pontes, avec sa famille et on y entend des extraits de prédications, ça me fait un peu bizarre de le voir partout en peinture...

Quand Billy apprit l'existence du musée, il fit immédiatement fermer l'endroit.

« ce n'est pas moi qu'il faut mettre en avant, mais Jésus... »
 qu'il a dit.
Son fils insistât auprès de lui durant 2 ans pour qu'il le re-ouvre, les médias ont commencé à s'en mêler, et finalement pour ne pas avoir un mauvais témoignage, Billy accepta à la condition express que l'on y présente le message de l'évangile...

L'endroit est devenu une attraction touristique qui se termine par une vidéo de Billy parlant de son Seigneur...

il y a eu 22.000 conversions à cet endroit!!!



Morning star


Le « hasarD » fit que je rencontrais le vice-président d'une église ayant acquis un ancien parc de loisirs. Il a été très touché lui aussi de mon témoignage, et m'a promis qu'il me donnerait de ses nouvelles... (il parle de me trouver un plan dans une télé...)



bref, je n'ai fait que semer, et je n'ai ramené dans mes valises que des promesses,

 mais je prie pour quelles se réalisent...




Je suis heureux d'être de retour à l'atelier dans mon petit pays que j'aime,

car même si je dois y affronter ses lancinants problèmes de survie,

c'est quand même mon chez moi,

pour tout dire mon petit monde me manquait...



et waow ! ici aussi, il y a beaucoup à faire pour rendre le monde meilleur.