Les blessures qu'on enterre

Les blessures qu'on enterre

Les blessures qu’on enterre ont un nom, c’est le refus de pardonner.
Un jour qu’il faisait si froid, je creusai un trou pour y cacher une horrible blessure, un traumatisme profond, inguérissable, pensant qu’il me serait facile de l’oublier, je l’avais mis en lieu sûr. Pourtant cette blessure continuait de grandir comme la grangrène, je le découvrais chaque jour, mais je pensais que c’était le prix à payer, ignorant les projets de Dieu pour moi.
Ma joie m’avait abandonné, ma foi baissait ainsi que mon espoir de changement, je ressassais ma douleur, accaparé par mon âme blessée, incapable d’aimer, tout devenait lourd, difficile.

Un jour j’ai crié à Dieu pour qu’il vienne à mon secours : « Tu sais tout, il est écrit de toi que tu es amour », aussitôt sans attendre j’ai su qu’il était là tout près de moi. Il sécha mes larmes, me parla doucement, me consola, je ne connais pas d’abri plus sûr. Je n’ai rien caché et lui montrai ma blessure et mon coeur déchiré, il écouta ce que j’avais à dire.
Je remis ma blessure entre ses mains et soudain elle disparut et je fus consolé. Il nettoya d’un coup la noirceur de mon âme. D'esclave que j’étais, je connus la liberté sans condition, de ma blessure il fit jaillir une source d’action de grâce.

J’ai appris une leçon : il faut remettre à Dieu ses blessures et ne jamais les enterrer, car lui seul sait de quoi nous avons besoin. Sans son aide nous ne sommes pas capables de guérir.
Avec son aide nous pouvons régler les choses sans plus jamais aller les chercher. 1 Pierre 5:7. L’amour divin est surnaturel, il dépasse l’entendement, il veut nous le prouver, il est prêt à nous le donner. Psaume 147:3

Pour revivre des temps forts, donnons-lui tout ce qui nous fait tant souffrir et le pardon deviendra doux comme le miel.

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