Les différents noms de l’Eglise - 2/2

Les différents noms de l’Eglise - 2/2

Nous avons vu la semaine dernière les 6 premiers points. Nous sommes :

- les brebis de Jésus
- le cadeau du Père à son Fils
- les disciples de Christ
- les saints
- les croyants
- le choix de Dieu

Voici les 8 points suivants :

  1. Ses témoins : Actes 1.8

Témoin de Christ dans le N.T. gr. martus ou martur = témoin; verbe martureô = rendre témoignage; subst. marturia, marturion= témoignage. En plus du sens  juridique (témoignage en justice ) le N.T. utilise souvent le groupe de mots témoin, témoigner, etc., en rapport avec la Révélation et la propagation de l’Evangile. Dieu est invoqué comme témoin : Romains 1.9; 2 Corinthiens 1.23; Philippiens 1.8. Christ est le témoin fidèle : Apocalypse 1.5, 3.14 et, dans un sens historique, les chrétiens sont appelés à être témoins de Christ, surtout dans les Actes (1.8, 22; 2.32; 3.15; 5.32; 10.39, 41; 13.31; 22.15; 26.16). Le témoin peut payer cher son témoignage, être confronté à la contestation, à l’angoisse, au danger, à la persécution, voire verser son sang pour sceller son témoignage (par ex. Etienne Actes 22.20, Antipas Apocalypse 2.13, les deux témoins Apocalypse 11.3, 7ss, les victimes de la grande prostituée Apocalypse 17.6; cf. Hébreux : ch. 10; 11; 12.1). C’est ainsi que le sens du mot martus (martyr) a glissé de témoin tout court vers celui du témoin qui prouve sa foi en passant par une mort violente (martyre). Pour être un témoin selon le N.T., il faut remplir deux conditions: avoir vu un événement de ses propres yeux ou vécu une expérience; être à même de communiquer clairement et véridiquement ce qu’on a vu ou vécu. Les apôtres ont été les témoins oculaires de Christ mort et ressuscité. Aujourd’hui, Dieu fait de nous des témoins aptes à confesser les vérités historiques de Christ, par le don objectif de sa Parole complété par le don subjectif du Saint-Esprit : 1 Jean 5.9. Ce témoignage historique est complété, confirmé, par le témoignage de l’expérience de l’œuvre de l’Esprit en nous. Si le mot témoin met l’accent sur la personne, sa véracité, sa compétence, sa conviction, voire sa souffrance, le mot gr. kêrux (= héraut) souligne le caractère officiel, solennel, du message qui lui est confié, tandis que euaggelistês (= évangéliste) met en relief le fait qu’il est chargé d’annoncer un message réjouissant, une bonne nouvelle.
Dictionnaire Emmaüs.

  1. Ses ambassadeurs : 2 Corinthiens 5.20

Presbeuo : être plus vieux, être un ambassadeur. En Hh : mal’ah = messager envoyé dans un autre pays en vue d’une mission particulière. L’apôtre Paul utilise le presbeuo comme image du représentant de Christ apportant le message de la réconciliation avec Dieu. 

Être un ambassadeur de Christ n’est pas réservé aux chrétiens mûrs ou aux anciens, mais il s’applique à chaque chrétien : nous sommes envoyés (apostello) par Jésus dans le monde, comme ses messagers de la bonne nouvelle, nous le représentons. Comme Paul nous sommes amenés à exhorter de la part de Dieu : nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! (2 Corinthiens 5.20)

  1. Des étrangers et des voyageurs sur cette terre : 1 Pierre 2.11

Etranger : paroïko = gens du dehors, celui qui vit dans un lieu sans avoir le droit de cité, celui qui vit sur la terre comme un étranger, un pèlerin sur la terre, des Chrétiens dont la demeure est dans les cieux…

Voyageur : parapidemos = celui qui vient d’un pays étranger et qui est dans une ville ou sur une terre où il réside aux côtés des autochtones, dans le NT : métaphore en référence aux cieux comme lieu d’origine pour celui qui séjourne sur la terre.

1 Pierre 2.11 : Nous ne sommes que de passage sur la terre, notre vraie patrie est dans les cieux. Paul nous exhorte donc à vivre selon les critères de Dieu, et par notre comportement faire la différence et appeler nos frères païens à suivre Christ.

Nous sommes dans le monde sans en être, mis à part ( = saints ), et à cause de cela nous ne sommes pas reconnus et même, parfois, comme Jésus, haïs: Jean 17.14-18.

  1. La maison de la foi, les frères en la foi : Galates 6.10

La maison, ou la famille, de Dieu est celle de la foi. Nous sommes sauvés par la foi en Jésus-Christ et c’est elle qui nous fait entrer dans la famille des enfants de Dieu, c’est le ciment de la maison de Dieu. Nous sommes justifiés par la foi en Christ : Gal 3/24, et notre lien de famille vient, non pas du sang humain, mais du fait que nous sommes tous sauvés par le sang de Jésus, et que nous l’acceptons par la foi. 

Matthieu 12.50 : En effet, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux,  celui-là est mon frère et ma sœur et ma mère. Cette fraternité avec Jésus doit être visible par nos actes d’amour envers nos frères chrétiens : Galates 6.10, mais aussi dans tous nos actes : Jacques 1.22, 27. Nous sommes devenus enfants du même Père : Matthieu 6.9.

  1. Les enfants de Dieu, membres de sa famille : Matthieu 5.9

C’est la suite du point 10.

Huios : fils, amis, enfants, ceux que Dieu estime comme ses fils, qu’il aime, protège et bénit par-dessus tout, et dont il modèle caractère par des châtiments comme un père aimant, ceux qui vénèrent Dieu comme leur père, ses pieux adorateurs, qui dans leur caractère et leur vie veulent lui ressembler, ceux qui sont gouvernés par l’Esprit de Dieu, ont le même calme et la même confiance joyeuse en Dieu, que des enfants dans leurs parents.
Bible on Line. 

Nous sommes devenus les enfants adoptifs de Dieu, et en tant que tels rien ne pourra nous faire déchoir de nos droits (rappel : dans la loi juive, un enfant adoptif ne pouvait pas être déshérité, car il 0avait été choisi par ses parents). Les enfants de Dieu ont une mission : procurer la paix. Dieu est Adonaî Shalom (Juges 6.24), Jésus est Prince de la paix (Esaïe 9.6).

Ephésiens 2.19 : Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage; mais vous êtes concitoyens des saints, membres de la famille de Dieu.  

  1. Les sarments de la vigne de Dieu : Jean 15.1-5

Klema : branche tendre et flexible, spécialement un sarment de vigne. Ce mot vient de klao : briser, utilisé dans le NT pour rompre le pain.

Le Seigneur se compare au cep, les disciples sont les sarments. Le cep est parfait, il est profondément enraciné. Les sarments dépendent totalement de lui pour vivre et donner du fruit. Ils ont besoin d’être très souvent taillés par le vigneron, qui est aussi le Seigneur, sinon ils ont une vie désordonnée et inutile (Jean 15.1-2). Le disciple, comme le sarment, est flexible et se laisse discipliner. Comme Jésus, il ne peut donner du fruit, et donc servir de nourriture à ses frères, que s’il a été préalablement brisé : Psaume 51.19. Le but pour nos vies : glorifier Dieu. 

Jean 15.7 : Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.  

  1. Des pierres vivantes :  1 Pierre 2.5

Lithos : pierres petites, grandes ou précieuses, métaphore de Christ. Zao : Vivant de la vraie vie, actif, béni, destiné au Royaume de Dieu. 

L’Eglise est comparée à un édifice, dont les Chrétiens sont les pierres vivantes. Elle trouve toute sa solidité en Jésus, la pierre d’angle rejetée par les bâtisseurs : Matthieu 21.42, mais choisie et précieuse devant Dieu : 1 Pierre 2.4. Notre rôle : nous édifier ensemble et donc mutuellement car chacun a une place unique dans cet édifice. Notre part est, par la grâce de Dieu, d’être dociles et fidèles, au service du Corps du Christ. Ce sont aussi les pierres de l’autel du sacrifice. Offrons nos vies à Dieu : 1 Pierre 2.5, Romains 12.1. Offrons lui aussi nos désirs et nos appels, même et surtout les plus spirituels. Pour qu’il nous façonne, et que nous puissions vraiment l’adorer et entrer dans son plan pour nous.

     8. Les amis de Jésus : Jean 15.14-15

Philos : ami, être lié d'amitié avec quelqu'un, lui vouloir du bien. Un ami, un associé, celui qui est associé familièrement avec quelqu'un, un compagnon, un des amis du fiancé qui est chargé de demander la main de la fiancée et qui rend divers services pendant la cérémonie du mariage et la célébration des noces.

Ce point est conditionnel : Si nous faisons la volonté de Dieu.

Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.

CONCLUSION :

Cette étude, non exhaustive et peu approfondie, nous donne beaucoup d’éléments. Il est difficile d’en tirer une conclusion qui serait réductrice. Elle nous donne un aperçu, une vue panoramique de l'immensité de l'amour de Dieu pour nous.

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Retranscrit par les mains d’Elisabeth, ce récit rend la vie des siens dynamique et pétillante. Il nous fait passer des rires aux larmes, des concepts les plus rudimentaires à la philosophie de la vie...

L’ouvrage pourrait s’intituler carpe diem tant Elisabeth, malgré les difficultés traversées et communes à beaucoup d’entre nous, a su puiser de l’espoir dans sa foi, son goût de vivre et ses amis.

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