Marcher au pas de son conjoint

Marcher au pas de son conjoint

Combien il est affligeant de constater que des couples chrétiens font naufrage alors qu'un des conjoints semblait donner l'image d'un serviteur ou d'une servante engagée. C'est là une triste réalité qui vient gâcher, et bien plus encore, le témoignage que nous avons à rendre premièrement par le biais de notre famille. En tant que disciples de Christ, celle-ci doit être notre priorité, car de ce que nous y vivons tout le reste en dépend.

Trop souvent, il y a la tentation pour le conjoint plus engagé dans l'oeuvre de Dieu de se faire une raison au fait que l'autre ne paraît avoir la même vision des choses, le même zèle. Aussi, après avoir attendu un moment, il se met en route en distançant de plus en plus celui ou celle que Dieu lui a donné. Au fil du temps, l'allure peut même s'accélérer comme une fuite en avant que l'on justifie en disant que c'est pour le Seigneur que l'on fait ces choses, qu'il faut ne pas avoir peur d'aimer plus Dieu que son époux ou son épouse. N'y a-t-il pas alors le risque d'irriter son conjoint et d'arriver à l'irrémédiable de part et d'autre ?

On se trouvera alors toutes sortes d'excuses, mais aucune ne tiendra devant Dieu qui nous demande de prendre premièrement soin de notre famille (1 Timothée 5:8). A quoi sert d'ouvrir son coeur aux autres si c'est pour le fermer à son conjoint ?

Que faire alors, s'il ne marche pas à la même allure ? L'aimer toujours plus, c'est la première marche qui conduit à gravir les sommets ensemble. Ensuite prier, attendre avec patience et confiance que Dieu lui donne la même impulsion, en prenant soin de ne pas lui mettre trop de pression, sans essayer de le culpabiliser à tout prix, attendre encore et... ne pas laisser tomber en se disant que c'est peine perdue de persévérer dans cette attitude.

Hans Égède, premier missionnaire parti pour le Groenland, dut attendre bien des années pour que son épouse lui donne non seulement le feu vert, mais aussi pour qu'elle soit pleinement persuadée et engagée à son côté dans cette mission. A deux, ils purent s'aimer, s'épauler et oeuvrer pour l'avancement du royaume de Dieu.

Jacob, au-delà de son caractère rusé, avait compris qu'il ne fallait pas presser trop les enfants et les bêtes délicates du troupeau de peur qu'ils ne puissent pas suivre et ne se perdent (Genèse 33:12-14). C'est là un principe valable pour notre conjoint, pour nos enfants, pour nos frères et soeurs dans la foi qui ne sont pas encore arrivés à la compréhension et au zèle que Dieu nous a accordé par pure grâce.

S.

En patenariat avec www.famillejetaime.com

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24 commentaires
  • Musique Il y a 6 années, 10 mois

    C'est certain que ce n'est pas par la force ni la sévérité qu'on amènera son conjoint à croire. Mais par la douceur et l'exemple. Culpabiliser l'autre est totalement faux et l'empêchera d'avancer positivement. Merci pour ce texte.
  • landie Il y a 8 années, 8 mois

    Amen ! Ce texte est très édifiant,il vient de m'apprendre à user de patience envers les enfants de Dieu,qui ne sont pas encore atteints la maturité spirituelle. Que Dieu augmente vos bénédictions. Merci !
  • Divine Il y a 8 années, 8 mois

    Merci pour cet enseignement, l'amour er la patience dans la priere sans se decourager. Voila les deux cles que j'ai retenu. Soyez beni!
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