MESESTIMER LES DONS DE DIEU

MESESTIMER LES DONS DE  DIEU

Malheureusement les exemples sont nombreux dans la Parole de Dieu, et cela, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif, mais des exemples qui doivent nous interpeller afin de ne pas céder, nous aussi , à ce penchant dangereux .

Le premier exemple que j’ai choisi est Lot que des choix, plus que malheureux, ont conduit à Sodome ,où il deviendra, même, un des principaux notables de la ville comme le prouve cette expression: « Lot était assis à la porte de Sodome » (Genèse 19/1 ). 
Dieu avait décidé l’extermination Sodome et Gomorrhe et nous savons que c’est grâce à l’intercession d’ Abraham que Dieu décidera de sauver Lot du désastre; il lui enverra deux anges qui le préviendront et le feront sortir, lui et sa famille, de ce lieu de perdition et de mort; aussi, l’un des deux anges lui dira: « sauve toi pour ta vie … sauve toi vers la montagne » ( Genèse 19/17 )

Que va-t-il répondre ? : «non Seigneur !.. je ne puis me sauver à la montagne avant que le désastre m’atteigne , et je périrai … » (Genèse 19 /19); et alors, mésestimant cette offre, il préférera encore choisir lui-même sa voie de salut !
Il demandera la permission d’aller à Tsoar …. il mésestime l’offre de l’ange, il montre qu’il craint de rencontrer la mort dans un lieu que, pourtant, la grâce de Dieu lui indique !

Devant ce péché , heureusement que la grâce a surabondé …(Genèse 19 /21 et 22 )
MAIS , là même où il a voulu se réfugier, Tsoar, il ne se sentira pas  pour autant en sécurité puisqu’il le quittera très vite pour aller sur la montagne ( Genèse 19 /30 ) faisant par crainte ce qu’il avait refusé de faire d’après l’ordre de l’ange !

Quel avertissement pour nous, celui de mésestimer pour ne pas dire mépriser ce qui vient de Dieu au profit du monde et des choses du monde ( 1 Jean 2/15 ); car toutes les « Sodome , Gomorrhe , Tsoar … se ressemblent ! Le cœur n’y trouvera jamais la sécurité, la paix , le repos , la pleine satisfaction !

Le deuxième exemple choisi est Esaü; il était de par sa naissance, en tant que premier né, détenteur du droit d’ aînesse avec toutes les implications que lui conféraient les promesses de Dieu à ce sujet. Promesses qu’il mésestimera au profit d’un plat de lentilles !
On voit combien le cœur naturel, charnel, peut dévaloriser les dons de Dieu, échangeant les choses de Dieu contre celles de la chair!
Pour Esaü, ce qu’il voyait, qui pouvait satisfaire sa chair, le présent était tellement plus important et valorisant que son avenir, son futur, à savoir les conséquences de son droit d’aînesse!

Confirmé par ses propres paroles: « je m’en vais mourir , à quoi me sert ce droit d’aînesse ?» (Genèse 25/32 ) ;
Raisonnement peut-être logique à vue humaine, mais …. finalement Esaü n’attendait pas les promesses de Dieu concernant ce droit d’aînesse, il méprisera les choses qui ne se voient pas au profit des choses qui se voient, bien palpables !

Il va abandonner son avenir pour profiter du moment présent, pour satisfaire les désirs de sa chair. 
C’était pour lui, plus important !

Il eût comme devise: « mangeons et buvons car demain nous mourrons ! » ( Esaïe 22/13 )
Le plat de lentilles avait, semble t-il, plus de goût que les choses de Dieu !
Cela peut nous faire penser , d’une certaine manière, au peuple d’Israël qui mésestimera , qui méprisera la manne, l’aliment de Dieu au profit de la viande ! (Nombres ch 11 )
« notre âme est désséchée, plus rien, nos yeux ne voient que la manne ! ch 11:6 ), mal lui en prit!
Dieu le frappa d’une grande plaie : Kibroth- Hattaava !
Attention de ne pas devenir comme Esaü, profane, qui pour un seul mets vendit son droit d’ aînesse! ( Hébreux 12 /16 ) .

Le troisième exemple choisi est Moïse; après le monde, la chair, il sera question de don plus particulier à savoir les ministères, les charges que Dieu nous accorde pour le servir.
Attention de ne pas là encore les mésestimer comme le fera Moïse à la suite à des nouveaux murmures d’Israël concernant la manne ! (Nombres 11/4 à 17 ) 
Il dira à Dieu ceci: « pourquoi affliges tu ton serviteur …. que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple … » ( v11 ).aussi , suite à cette prière , Dieu va « alléger » cette charge en lui adjoignant soixante –dix hommes des anciens d’Israël ( v16 ).
A première vue, cela semblait raisonnable; mais ce qui est génant, c’est que cette action n’est pas venue de Dieu mais de la plainte formulée par Moïse ! Et il va en payer les conséquences, à savoir qu’il va en sortir de cette situation, mais passablement diminué ! Je m’explique: Moïse va se retirer d’un poste d’honneur  donné par Dieu. S’il le trouvait bon de faire de lui le SEUL instrument pour diriger tout le peuple, n’était ce pas des signes d’honneur et de faveur ?
Moïse perdant courage, ne l’a plus réalisé  et j’ajouterais même, attention à ce que certaine faiblesse et incapacité reconnue ne revêtent l’apparence de l’humilité !

Je ne sais si Moïse était dans ce cas là, mais attention  à nous !
SI c’est le Seigneur qui nous a placés sous telle ou telle responsabilité, alors  il sera avec nous et, avec lui, nous pourrons tout supporter !
Quelqu’un a dit : « avec lui le poids d’une montagne n’est rien, par contre, sans lui , le poids d’une plume nous écrasera … »
A chacun de savoir s il a bien été qualifié par le Seigneur pour telle ou telle tâche.
Quand c’est Dieu qui met un fardeau sur quelqu’un, il le fortifie et le rend capable !
Notre service ne se fonde pas sur NOS capacités , mais sur les siennes; à moins d’être seulement occupés de nous-mêmes ou de nous méfier de Dieu, à nous de garder la position octroyée par le Seigneur !
Voyons le résultat avec Moïse: il s’est plaint du fardeau, il lui fut de suite enlevé, et, résultat, il en sortit fort diminué.
En effet, Dieu lui ENLEVERA de l’ Esprit qui était sur lui  et le divisera en soixante-dix « parts » (Nombres 11/17 ).  En finalité, aucune nouvelle puissance pour la tâche à accomplir n’a été ajoutée. Il y avait toujours le même Esprit, 70 hommes n’avaient pas plus de valeur, de force, que Moïse seul et ensemble ils avaient la même « quantité » d’Esprit qu’au départ !

Ce murmure de Moïse ne lui fit  rien gagner en fait de puissance, ce fut le contraire  et il perdit en plus de la gloire !

Pour terminer, j’ai choisi , cette fois-çi, le peuple d’Israël arrivant à l’entrée du pays de Canaan , le pays promis où coulaient le lait et le miel. Suite au « fameux » envoi d’espions et le rapport fait par dix de ces derniers, le peuple va mépriser cette glorieuse bénédiction  pourtant au départ tant attendue ( Nombres ch 13 et14 ).
Une bénédiction dont il en voyait, pourtant, de merveilleuses preuves ( ch 13 /26 et 27 ) confirmation que Dieu n’avait donc pas menti !
Et pourtant, il ne suffira que d’un petit mot : "MAIS"   ( ou SEULEMENT ) et ce qui suivra pour
finalement mépriser ce que Dieu offrait …. au lieu de voir la promesse de Dieu, il préférera regarder aux difficultés: grandes villes, hautes murailles, les géants !

C’est l’incrédulité qui l’emporta, incrédulité qui mésestime Dieu, le méprise!
La différence entre la foi et l’incrédulité c’est que la foi va de Dieu aux difficultés alors que l’incrédulité part des difficultés pour aller à Dieu.
Elle commence surtout et d’abord par les difficultés; non pas que le foi ne voit pas les difficultés mais, les voyant, elle introduit Dieu et elle s’appuie sur lui !
L’incrédulité exclut toujours Dieu, voilà une des raisons pour laquelle bien des bénédictions sont retardées voire perdues !
Pour Israël , ce fut une perte considérable, ayant ainsi, mésestimé la grâce de Dieu, méprisé cette glorieuse bénédiction, il n’en bénéficiera pas et ira tourner dans le désert pour finalement y mourir !

Peut-être, mon frère, ma sœur te retrouves tu aujourd’hui comme dans un désert, abattu(e), mécontent (e), n’obtenant plus les promesses de Dieu.
Alors cet exemple t’éclairera quant à la réponse; que l’incrédulité, sous une forme ou sous une autre ne nous permette plus jamais de mésestimer, de mépriser toutes les promesses de Dieu qui sont OUI ET AMEN en Jésus ( 2 Corinthiens 1 /20 ).

Nous pourrions aussi parler d’ingratitude et parler ainsi du roi Ezéchias qui suite à un prodige venant de Dieu alors qu’il était malade à la mort ne répondra pas au bienfait qu’il avait reçu car son cœur s’était élevé ….. ( 2 Chroniques 32/24 à 26).

Ce ne fut qu’après s’être humilié que la colère de Dieu s’apaisa.
On pourrait aussi parler des juifs au temps de Jésus qui le tentérent, le mésestimeront, le mépriseront jusqu’à même le rejeter et le faire crucifier !
Mépriser ainsi le DON de Dieu envoyé pour les sauver de leurs péchés!
Une promesse annoncée depuis si longtemps par leurs prophètes …. et quand elle se présente, ils sont incapables de l’apprécier, de la recevoir !

Que ces quelques exemples nous aident et nous éclairent davantage sur les raisons quant à la diminution, la raréfaction et même la disparition de bien des promesses de Dieu  dans nos vies et dans bien des églises !

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12 commentaires
  • mamanlion Il y a 5 années, 8 mois

    Il y en a bien de trop , qui croient que TOUT leur est dû et je me demande bien pourquoi ? Sont ils mieux que les autres ? Pas vraiment ! Finalement je me suis rendue compte que bien souvent ce sont les gens du monde qui apprécient le mieux ce que l'on fait pour eux ! Mais pas vraiment ceux qui se disent Chrétiens ! Dieu nous a tout donné simplement par Amour , soyons reconnaissant pour celà !
  • DIEUESTAMOUR1 Il y a 9 années, 11 mois

    Ce message me fortifie. A Dieu soit la Gloire! Merci à l'auteur, et que l'Eternel t'inspire davantage!
  • Lisiane Randi Il y a 11 années, 11 mois

    Merci pour cet enseignement. J'en prends bonne note, je vais prendre le temps de méditer dessus, je me sens personnellement concernée. Soyez béni!
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