Miracle et résurrection

Il est minuit, le 15 septembre 1942. Deux médecins, une sage femme et la grande famille sont présents. Il semble que les ténèbres de la nuit ont envahi toutes les pièces de la maison. La joyeuse attente du premier arrière-petit-fils s’est transformée en un sombre sentiment de crainte.

"L’enfant qui devait naître est mort" tel était le diagnostic médical.

"Nous devons emmener cette femme à l’hôpital pour sauver sa vie", tel était le pronostic des médecins.

Concha Murillo et tout le petit peuple de la ville ont entendu depuis dix ans que les gens de l’Église de Dieu prient Dieu et qu’il y a des miracles. Mais Mme Murillo a entendu dire que les Pentecôtistes sont mauvais. C’est pourquoi elle n’a pas permis à son âme assoiffée de boire de l’eau vive.

Maintenant, sa petite-fille est en train de souffrir depuis plusieurs heures des douleurs terribles. Des parents sont venus de plusieurs centaines de kilomètres pour célébrer la naissance du premier arrière-petit-fils. Mais l’enfant est mort dans le ventre de la mère et la mère est sur le point de mourir. Que faire ? Aller à l’hôpital ne garantit pas que la mère vivra. Dans toute la ville circulent des plaisanteries concernant les nombreuses personnes qui sont mortes à l’hôpital. Ce n’est pas la meilleure solution.

Au milieu de la confusion et de la détresse, Mme Murillo pense : "les gens de l’Église de Dieu". Oui... Il est minuit passé, mais on réveille le pasteur. En se rendant chez Mme Murillo, il appelle plusieurs frères et soeurs et un groupe de croyants arrivent sur les lieux. Contrairement à ce qui s’est passé dans la maison de Jaïrus, (Mat. 9/18-25), le silence, la crainte et l’inquiétude remplissent les pièces de la maison ; l’animation et les rires de l’après-midi ont disparu. Le pasteur et ses amis ont prié avec ferveur. Rien ne s’est passé. Les médecins avertissent la famille et les gens de l’église que si la mère meurt, ils iront tous en prison, coupables de négligence. C’est pourquoi il faut la conduire d’urgence à l’hôpital.

"Priez encore " répond Mme Murillo. Ils prient une seconde fois. Aucune réponse. Les docteurs renouvellent leur avertissement. "Priez encore" ordonne la dame, qui avait été Colonel dans l’armée Mexicaine. "Si rien ne se passe, alors vous l’emmènerez à l’hôpital".

Pour la troisième fois, une prière de supplication s’élève vers Dieu.

Il y va de l’honneur du Dieu de l’Église et de la foi des fidèles. Des larmes de consternation coulent. La prière continue à voix forte, pendant de longues minutes qui semblent des heures. Tandis que les croyants prient, la mère donne naissance à un bébé mort-né. On demande aux chrétiens de faire silence : ils ne se sont pas aperçus que la naissance a eu lieu. Le bébé ne crie pas. Le bébé est mort... Pour certains, le miracle a eu lieu : la mère est sauvée. Le diagnostic est confirmé et il n’y a rien d’autre à faire. Mais ce n’est pas ce que pense la sœur Maria Gonçalez. Comme épouse du pasteur, elle a vu beaucoup de miracles en réponse à la prière et au jeûne.

Elle prend donc le bébé dans ses bras et prie : "Mon Dieu, tu ne fais pas les choses à demi. Tu as fait la première moitié, maintenant, Seigneur, fais l’autre moitié. Donne la vie à ce bébé comme témoignage à ces gens que tu es le Dieu vivant et miséricordieux. En outre, Seigneur, si c’est ta volonté, fais de cet enfant un serviteur pour toi. Au nom de Jésus. Amen". Tandis qu’elle prie, le bébé se met à crier : il revient de la mort à la vie.

Aujourd’hui, l’enfant sauvé de la mort est véritablement sauvé : c’est lui l’auteur de cet article !

Oui, les chrétiens professants de cette ville étaient alors bien différents de ce qu’ils sont aujourd’hui... Le Saint-Esprit avait fait la différence entre la mort et la vie !

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(Romains 1.16)

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