Mon bébé est une personne

Avez-vous demandé à Dieu son avis sur ce sujet ? Dans le Psaume 139, le roi David écrit en parlant de Dieu : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Mon corps n’était point caché devant toi lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient, et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux n’existe. »
Oui, un bébé, même si ses yeux n’ont pas encore vu le jour, est bel et bien un enfant voulu et chéri de Dieu, même si le nombre de ses jours est compté et peut parfois être très bref, même si nos proches ne l’ont jamais connu, même si nous n’avons jamais pu l’entendre rire et babiller. Que ces paroles puissent nous consoler le jour où d’autres chercheront à minimiser notre deuil, à dire que ce n’est rien. Oui, notre bébé parti trop vite était bien une personne. Oui, Dieu le connaissait, il connaît notre chagrin et il peut nous consoler. Mais comment peut-on être consolé si on refuse de reconnaître notre peine ? « Heureux ceux qui pleurent car ils seront consolés » (Matthieu 5 :4)
Vous trouverez plus d’éléments sur ce sujet au chapitre 4 du livre « Pleurer l’enfant que je n’ai jamais connu » : Ne pas minimiser le deuil.
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