Passer devant les autres : bien ou pas bien ?

Passer devant les autres : bien ou pas bien ?

Il n’y a rien de plus énervant que quelqu’un qui double les autres dans une file d’attente. Et pourtant, certains personnages bibliques ont osé et ont été bénis …

Hé, mais elle me passe devant ?!?

« Désolé, mais je suis VRAIMENT pressée et j’ai pensé que ça ne vous dérangerait pas » dit-elle.

« Hé ! » crie une voix fâchée derrière toi.

« Faites la queue comme tout le monde » crient d’autres personnes dans la file.

Et tu ne sais pas si tu dois lui taper sur l’arrière du crâne (avec amour, évidemment), appeler la sécurité ou laisser tomber. 

Est-ce que toi aussi, cela t’énerve ? Ça fait 25 longues minutes que tu fais la queue, il ne reste plus que deux personnes devant toi et voilà que, soudain, quelqu’un se faufile par le côté et se glisse juste devant toi …

Doubler dans la queue : des exemples bibliques !

Le chapitre 8 de Luc nous rapporte l’histoire de deux personnes qui ont doublé dans la queue et qui ont été récompensées. L’une d’elle était une femme qui avait été malade pendant 12 ans. La petite dame a joué des coudes pour avancer et doubler dans la foule, pour s’approcher de Jésus, et a été guérie.

La deuxième était une petite fille morte de douze ans. Jésus est allé à sa rencontre et l’a ramenée à la vie.

Un commentaire de ce texte dit : « La fille de Jaïrus avait douze ans. Cette femme avait souffert pendant douze ans. Jésus a touché la fillette, la femme a touché Jésus. »

Puis-je ajouter une note à cette note ? Il est vrai que Jésus a touché la petite fille pour la guérir mais son papa a travaillé aussi dur, à sa manière, pour atteindre Jésus, que la femme à la perte de sang.

Je ne suggère pas que la guérison ait été autre chose que de la grâce à travers la foi. Mais il a exprimé sa foi en renonçant à sa fierté (après tout, il était chef de la synagogue) pour aller à la rencontre de Jésus, cet homme qui faisait bande à part. Pour un homme riche et puissant, c’était une barrière aussi difficile à franchir que de fendre la foule pour la petite dame !

Luc nous donne le nom de cet homme : « Jaïrus. »

L’évangile de Luc a probablement été écrit entre 25 et 50 ans après ce jour-là, mais les gens se rappelaient encore du nom de Jaïrus, ce qui me laisse à penser qu’il y a eu une suite à la foi de cet homme. Il n’a pas reçu un miracle qui a changé l’histoire de sa famille simplement pour dire « merci ! » et oublier le Seigneur.

Il faut savoir ce qu’on veut, dans la vie.

Le fait est que la foi sait ce qu’elle veut, qu’elle le veut désespérément et qu’elle joue des coudes à travers tous les obstacles, intérieurs et extérieurs, pour s’approcher de Jésus ! Il est Celui qui peut agir.

Donc, David, qu’est-ce que tu veux ? Est-ce que tu le veux réellement ? Es-tu prêt à faire ce qu’il faut pour arriver jusqu’à Jésus ?

C’est là qu’est la foi : « Si je peux seulement Le toucher, je serai guéri. » C’est le « si » de la foi. La balle n’est pas dans le camp de Dieu, mais dans le nôtre. Un lépreux a dit : « Si tu le veux, tu peux me rendre pur. » Il a fait la démarche de se rendre jusqu’à Jésus. Le prince Jonathan, le fils de Saül a dit : « Peut-être que le Seigneur nous aidera. » Peut-être ! Mais tu sais quoi ? Il a risqué sa vie sur ce « peut-être ».

Cette petite dame, dans l’histoire, s’est approchée à travers la foule. « La femme... déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant.

Jésus lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix » (Luc 8:47-48).

Beaucoup de monde essayait de s’approcher ce jour-là en jouant des coudes (peut-être même en jurant un peu) mais cela n’a pas changé leur vie. « Jésus dit : Qui m’a touché ? Comme tous s’en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent : Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis: Qui m’a touché ? »

Les principes nécessaires pour bien jouer des coudes

Pense à une chose que tu veux réellement, dont tu as réellement besoin. Es-tu prêt à jouer des coudes pour faire une différence ?   

- Savoir ce qu’on veut. Si Jésus s’arrêtait devant toi, là, maintenant et disait : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » que répondrais-tu ? Si tu ne sais pas quoi répondre, ton problème n’est pas un manque de foi, c’est un manque de « désir. »

- Demander. Ne cesse pas d’importuner le Seigneur. Ce n’est pas une preuve de manque de foi, c’est le principe même de la foi. Comme l’enfant qui demande encore et encore.

Quand mon petit-fils Josiah était petit, il a demandé quelque chose à sa mère et elle a répondu : « non. » Peu de temps après, il a demandé encore et elle a répété : « non. »
Pas très longtemps après, il a encore demandé et ma fille, exaspérée a dit : « Josiah, je ne vais pas répéter encore une fois « non ! »
« Qu’est-ce que tu vas dire, alors, maman ? Oui ? » (Ces histoires sont beaucoup plus amusantes pour les grands-parents que pour les parents).

- Regarder Celui que tu cherches à atteindre. Le pasteur Bill Johnson a écrit : 

« Il y a trois choses à connaître :

•    Le caractère de Dieu
•    Les promesses de Dieu
•    Le plan de Dieu pour ta vie. »    

Quand tu sais à qui tu es en train de demander, ce qu’Il peut faire et quelles sont les dispositions de Son cœur envers toi, alors la foi s’épanouit. Ce n’est pas s’attendre à une forme de magie. C’est croire et agir en sa basant sur une vérité.

- Prier, jeûner, dévorer la Parole de Dieu pour se muscler et se familiariser avec nos facultés spirituelles.

La plupart du temps, nous nous mettons en colère contre ceux qui jouent des coudes ou qui doublent dans les files d’attente, mais en ce qui te concerne, c’est peut-être exactement ce que tu dois faire ! Toucher Jésus.

Hmmm

« La présence de l’anxiété est inévitable, mais la prison de l’anxiété est seulement une option. »

Max Lucado / Anxieux pour rien : trouver le calme dans un monde chaotique.

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