Prête à marcher sur les eaux? (1ère partie)

Après la multiplication des pains, Jésus fait quelque chose d’inhabituel : il oblige ses disciples à traverser la mer de Galilée seuls, sans lui...

Cette semaine nous lisons : Matthieu chapitre 14 versets 22 à 34.

Il avait l’habitude de les accompagner partout mais pas cette fois-ci. En plus, c’était le soir et il commençait à faire noir. Les disciples auraient certainement attendu au lendemain matin pour traverser ce lac de 12 km de large mais Jésus en avait décidé autrement. Alors, en bons disciples, ils ont obéi.

Pendant que Jésus est sur la montagne en train de prier (v. 23), nos chers disciples rament avec peine au milieu de la mer car ils devaient affronter des vents violents et une mer agitée (v. 24). Ils avaient déjà vécu une situation semblable auparavant mais cette fois-là Jésus était avec eux dans la barque et, à son ordre, la tempête s’était apaisée (Matthieu 8 : 23 à 27). Maintenant, ils étaient confrontés au même genre de situation mais seuls. Ils devaient certainement souhaiter que Jésus aie été avec eux. Cela aurait été pratique. Il aurait calmé la tempête pour eux. Ils devaient se demander pourquoi Jésus les avait obliger à traverser la mer de Galilée tout seuls la nuit. Peut-être regrettaient-ils d’avoir obéi? Peut-être se disaient-ils : « On a obéi au Seigneur et regardez dans quel pétrin on est maintenant!»

Le Seigneur est le meilleur des enseignants et il sait qu’on apprend mieux les leçons quand on les expérimente que lorsqu’on les mémorise seulement. Même si Jésus n’était pas avec eux dans la barque, il ne les avait pas pour autant perdus de vue. Dans l’évangile de Marc où la même histoire est relatée, on peut y lire ceci : « Il (Jésus) vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer. » (Marc 6 : 48) Il savait très bien ce qui se passait.  Il va donc les rejoindre en marchant sur les eaux. Ici les sceptiques vont sourire mais celles qui connaissent vraiment Jésus savent qu’il peut tout car il est le Fils de Dieu. Lorsque les disciples voient quelqu’un venir vers eux en marchant sur les eaux, ils paniquent, pensant que c’est un fantôme! Il ne faut pas oublier que c’était la première fois qu’ils vivaient une telle expérience et qu’en plus il faisait noir, donc difficile de reconnaître quelqu’un situé à une certaine distance. À leurs cris de terreur, Jésus s’empresse, dans son amour, de calmer leur cœur en leur disant de ne pas craindre car c’était lui, Jésus. (Matthieu 14 : 27) Aussitôt que Jésus est monté dans la barque, le vent cessa de souffler (v. 32). Jésus a premièrement apaisé le cœur de ses disciples, avant de calmer la tempête.

Par cette précieuse expérience, le Seigneur a voulu enseigner à ses disciples que, même s’il n’est pas toujours là tout près d’eux, il ne les perd jamais de vue et qu’il est toujours prêt à venir à leur secours au bon moment. Ils ont aussi appris que lorsque le Seigneur leur demande de faire quelque chose il va leur donner les moyens de l’accomplir même si des tempêtes surgissent en cours de route. Dernièrement, la plus importante chose que les disciples ont apprise est résumée dans cette belle déclaration qu’ils ont faite : « Tu es véritablement le Fils de Dieu. » (v. 33)

Ma prière : Seigneur, je veux te remercier pour ta merveilleuse promesse d’être toujours là avec nous même dans les moments difficiles de notre vie. Je te prie de rendre ta Parole vivante dans le cœur de mes sœurs à travers le monde et qu’ainsi elles puissent y trouver un puissant encouragement au milieu de leur « mer agitée ».

Verset Clé : Matthieu 14 : 27 : « Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c’est moi; n’ayez pas peur! »


 

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