QUAND JESUS NOUS PARLE… SACHONS L’ECOUTER

QUAND JESUS NOUS PARLE… SACHONS L’ECOUTER
Jean 9/1 à 38

L’Evangile nous parle de Jésus mais, avant tout, gardons à l’esprit que dans l’Evangile, JESUS NOUS PARLE. S’il n’en était pas ainsi nous n’aurions rien à nous dire…
L’aveugle est un personnage de haut relief dans le Nouveau Testament. Il faut noter qu’il n’est pas fait mention de son nom mais uniquement de son état d’aveugle depuis sa naissance.
Le miracle mouvementé dont il fut le bénéficiaire nous permet de considérer différents aspects qui ne manquent pas d’actualité.

Examinons-les :

1) Tout d’abord les disciples de Jésus.
Ils partagent encore le préjugé courant qui veut que l’infirmité soit la conséquence d’un péché. Cette croyance a trouvé dans l’Inde sa doctrine parfaite. Le malheureux expie. Gardons-nous en le soulageant d’interrompre cette cure salutaire et de contrarier les Dieux. L’enseignement de Jésus est tout à l’opposé.

Dans Luc 4/18 et 19, Jésus nous dicte le programme de sa venue sur terre.
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour libérer les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur.

2) Les parents de l’aveugle
Ce sont des braves gens que le miracle, accompli sur leur fils, transporte de joie. Ils voudraient bien connaître Celui qui l’a fait et le remercier. Mais ils redoutent les foudres de la Synagogue. Les Pharisiens leur font peur. Alors, ils se réfugient derrière leur fils et donnent cette réponse craintive : « Il a de l’âge, interrogez le ».
Cette dérobade a traversé les siècles. On la retrouve chez tous ceux qui ont peur des responsabilités et qui craindraient en s’affirmant d’encourir quelques critiques ou seulement quelques ridicules.

S’agit-il de bénéficier des grâces de Jésus ?... il y a foule.
S’agit-il de les reconnaître publiquement ?... il n’y a plus personne ou presque.

3) Voici les pharisiens.
Eux n’ont pas peur, loin s’en faut. Leur orgueil les rend arrogants. Le fait que la guérison a eu lieu un jour de Sabbat les scandalise. Qu’il y ait un aveugle de plus ou de moins leur importe peu. Ce qui importe c’est que la tradition ne soit pas transgressée, or, cette tradition interdit de faire de la boue le jour du Sabbat. La Croix a été dressée parce que Jésus faisait du bien tous les jours.

4) Enfin voici l’aveugle.
Celui-ci nous consolera des autres. Il n’a jamais rencontré Jésus mais on lui a raconté les miracles qu’Il faisait et il ne les a pas mis en doute. Jésus qui aurait pu le guérir d’un seul mot, lui met de la boue sur les yeux et lui dit: « Va et lave toi dans le Jourdain ».
Le miracle a lieu et provoque la levée de boucliers de la part des Pharisiens.
Alertés, ils se rassemblent et pressent le miraculé de questions.
Pourquoi ? Parce qu’ils espèrent quelques détails qui mettraient en défaut la réalité du miracle et compromettraient ainsi Jésus.

Mais lui, tient tête à l’orage et ses réponses ont tellement d’à propos qu’on pourrait les croire froissantes si elles ne venaient pas d’un cœur simple et d’un caractère sans détour.
« C’est curieux que vous ne sachiez pas d’où il est. Si cet homme ne venait pas de la part de Dieu, il ne pourrait rien faire. Voulez-vous vous aussi devenir ses disciples ? ».

Le premier entretien échoue et ils le font comparaître une seconde fois.
Ils cherchent à lui en imposer en lui disant avec beaucoup de solennité: « Donne gloire à Dieu ».
Nous savons que cet homme est un pêcheur. Ils ne veulent pas prétendre que Jésus est un méchant mais seulement que par son activité le jour du Sabbat, il pêche contre la loi de Dieu.
Ils oublient que cette loi, ce sont eux qui l’ont rétrécie, pulvérisée en prescriptions humaines qui s’opposent au commandement divin.
Pourtant Jésus les avait avertis: « Ah ! comme vous savez bien violer le commandement de Dieu par votre tradition ». Marc: 7/9.

L’aveugle se garde bien de mettre le pied sur le terrain de leurs subtilités.
Il darde sur eux le regard de ses yeux bien ouverts auxquels Jésus a rendu la lumière et leur répond: « Je ne sais si c’est un pêcheur, mais JE SAIS une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois ».

Tout était dit. Ils n’avaient plus qu’à le chasser de la synagogue. Et ils le firent, c’est ainsi que se donnent raison ceux qui ont tort.

Transposée sur le plan spirituel, l’histoire de l’aveugle est une admirable parabole.
Nous passons souvent notre temps à gémir sur les périls que font courir à l’Eglise, les négations et les critiques.
Nous ferions mieux de réviser les éléments de notre Foi.

Heureux qui fonde sa certitude non sur la tradition mais sur l’expérience de son Salut.


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(Romains 1.16)

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