Qu’est-ce qu’une louange acceptable ?

Qu’est-ce qu’une louange acceptable ?

Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit quand vous entendez le mot « louange » ? Au cours de mes nombreux voyages, j’ai assisté à presque tous les types de cultes – des liturgies récitées dans une crainte respectueuse jusqu’aux expressions d’une familiarité passionnée chargée d’émotions.

Laquelle de ces deux catégories décrit la louange ?

La louange se situe peut-être au milieu. Manifestement, il y a diverses opinions sur la meilleure façon d’adorer et il y a aussi cette attitude qui consiste à considérer notre propre façon d’adorer comme étant la bonne façon d’adorer. Malheureusement, l’adorateur formel et liturgique considère souvent les frères plus expressifs comme étant désinvoltes et irrévérencieux, tandis que cette dernière catégorie considère les autres comme étant frigides et sans vie.

Vous souvenez-vous du récit du Roi David tentant de ramener l’Arche de l’Alliance à Jérusalem (2Sa 6) ?

Maintenant que David est bien installé sur le trône, son cœur désire honorer Dieu et remettre l’arche à sa place d’honneur à Sion. Accompagné de trente mille anciens, nobles et leaders (sans compter la foule qui suivait), David s’est mis en route pour aller récupérer l’arche dans la maison d’Abinadab. L’arche fut donc placée sur un chariot tiré par des bœufs.

Les fils d’Abinadab – Uzza et Achjo – étaient tout à fait familiers avec l’arche, car elle était restée dans leur maison pendant quelque temps. Pendant qu’Achjo marchait devant, guidant probablement les bœufs, Uzza est resté à côté, surveillant les mouvements du chariot, à cause des irrégularités de la route, pour éviter que le précieux chargement ne subisse un dommage.

"David et toute la maison d’Israël jouaient devant l’Eternel de toutes sortes d’instruments de bois de cyprès, des harpes, des luths, des tambourins, des sistres et des cymbales" (2Sa 6.5).

Soudain, les bœufs trébuchèrent et Uzza tendit la main et saisit l’arche pour la maintenir en équilibre. La colère du Seigneur s’enflamma contre lui et il fut foudroyé. Uzza mourut sur-le-champ.

Minute! Ne pensez-vous pas que le fait de célébrer de toutes leurs forces serait quelque chose de remarquable ? Ces gens étaient sincères et leur adoration était « en présence du Seigneur ». Ce n’était pas seulement une expression charnelle d’une exubérance tapageuse. Comment est-ce possible que – pendant qu’ils célèbrent et offrent à Dieu leur louange la plus énergique – Dieu ne soit pas content ? Quel a été le problème ?

Tout d’abord, l’arche ne devait pas être transportée sur un chariot comme l’avaient fait les Philistins, mais sur des perches portées par les Lévites. Bien qu’Uzza soit un Lévite – selon Nom 4.15 – personne ne devait toucher l’arche, car quiconque la toucherait mourrait. Plus tard, David a reconnu cette erreur : "Parce que vous n’y étiez pas la première fois, l’Eternel, notre Dieu nous a frappés ; car nous ne l’avons pas cherché selon la loi." (1Ch 15.13)

Le Seigneur voulait enseigner ici que les bonnes intentions ne justifient pas les mauvaises actions. Une adoration qui paraît bonne peut ne pas l’être. Dieu a établi pour nous une façon de le louer.

Premièrement, notre louange doit passer « par Jésus-Christ ». A part lui, je suis misérablement éloigné de Dieu. Est-ce que je comprends réellement que toutes mes bonnes œuvres, tous mes efforts à obéir, toutes mes prières et chansons sont inacceptables sans le Seigneur Jésus ? Ah, quel soulagement l’Evangile nous apporte dans notre condition de désespoir ! A travers la mort de Christ, Dieu m’a réconcilié avec lui-même et m’accepte à présent comme saint, sans défaut, et libre de toute accusation. N’est-ce pas merveilleux ? Ma relation avec Dieu est à jamais fondée sur Christ. Il est mon Grand Sacrificateur, Celui qui a fait le sacrifice nécessaire pour mon péché. Il est ma Justice, Celui qui a rempli les exigences de la Loi en ma faveur. Il est mon Intercesseur, Celui qui plaide ma cause devant le Dieu Saint. C’est en Lui et à travers Lui que tout ce que j’offre à Dieu est acceptable.

N’est-ce pas encourageant ? Vous est-il arrivé d’avoir l’impression que vous ne pouviez pas louer Dieu aussi bien que les autres, chanter aussi bien qu’eux ou être aussi libre dans votre manière d’exprimer votre adoration ? Rassurez-vous ! Si vous venez à Dieu à travers Christ, vos offrandes sont parfaitement acceptées. Vos chansons sont belles, vos paroles de louange sont précieuses et la reconnaissance de votre cœur monte au ciel comme de l’encens.

Deuxièmement, nous devons nous rappeler que la louange c’est un sacrifice, c’est donner quelque chose qui est précieux. A travers Malachie, le Seigneur a réprimandé les Israélites d’avoir méprisé son nom. "En quoi avons-nous méprisé ton nom ?" demandèrent-ils. Ils l’ont fait en plaçant de la nourriture impure sur l’autel, et en offrant en sacrifice des animaux aveugles, boiteux et malades (Mal 1.6-8).

G. Campbell Morgan laisse entendre que malgré qu’on interprète généralement un sacrilège comme étant le fait de prendre quelque chose qui appartient à Dieu et de l’utiliser de manière profane, selon son texte, un sacrilège c’est également le fait de prendre quelque chose qui n’a pour nous aucune valeur et de l’offrir à Dieu.

Matthew Henry poursuit cette pensée : « Si nous adorons Dieu dans l’ignorance et sans rien comprendre, c’est que nous apportons en sacrifice des animaux aveugles. Si nous le faisons avec négligence et sans considération, si nous sommes froids, mous et sans vie, c’est que nous apportons des animaux malades en sacrifice. Si nous ne le faisons pas de tout notre cœur, si nous permettons aux pensées vaines et aux distractions de prendre place en nous, c’est que nous apportons des animaux boiteux. »

Ces paroles sont un peu dures, mais elles nous rappellent la révérence que nous devons à Dieu. Je me suis parfois surpris en train de chanter sans réfléchir et faisant des prières qui étaient des répétitions, m’approchant de Dieu avec un cœur froid. Jour après jour, je dois demander au Seigneur de se magnifier à mes yeux. J’ai besoin de voir encore sa beauté incomparable, afin que mes offrandes soient une réponse appropriée à sa grandeur.

Enfin, une louange acceptable est le fruit de nos lèvres, la preuve que nos cœurs sont réchauffés par la réalité d’une relation intime et vitale avec Christ.

William Temple nous laisse les pensées suivantes : « L’adoration c’est notre nature soumise à Dieu, notre conscience stimulée par sa sainteté, notre esprit alimentée par sa vérité, notre imagination purifiée par sa beauté, notre cœur ouvert à son amour, et notre volonté soumise à la sienne. Tout cela, réuni dans l’adoration, est la plus grande des expressions dont nous sommes capables. »

Père céleste, éveille nos cœurs à la gloire et à la splendeur de ta grâce. Permets-nous de prendre conscience de ton Esprit et des perfections infinies de ta nature. Ensuite, Seigneur, conquiers nos cœurs par ta bonté et ton amour, afin que notre louange puisse te parvenir dans des flammes d’une profonde affection. C’est dans le nom de Jésus-Christ notre Seigneur que nous prions. Amen.

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3 commentaires
  • JosianeRempliedeGrces Il y a 6 années, 1 mois

    Alleluia 🙏🏻
  • MAMONJISOA Il y a 7 années, 9 mois

    Père céleste, éveille nos cœurs à la gloire et à la splendeur de ta grâce. Permets-nous de prendre conscience de ton Esprit et des perfections infinies de ta nature. Ensuite, Seigneur, conquiers nos cœurs par ta bonté et ton amour, afin que notre louange puisse te parvenir dans des flammes d'une profonde affection. C'est dans le nom de Jésus-Christ notre Seigneur que nous prions. Amen.
  • Pierrette Girardeau Il y a 15 années, 7 mois

    merci Père pour ton fils bien aimé qui donne la vie,en lui tu nous donne ton pardon gloire a Dieu a Jésus -Christ a l,Esprit-Saint.quelle privilège nous avons de louer Dieu. merci pour tout ces beau message.