Shalom ! Recevez la paix de Dieu

Shalom ! Recevez la paix de Dieu

Shalom : mais que veut dire ce terme ?

Il est surprenant de voir que le terme hébreu “shalom” ait fait son apparition dans le vocabulaire de l’église contemporaine mondiale. La définition de base et la plus commune est «paix.» Mais en réalité, ce mot hébraïque ne veut pas seulement dire paix. En d’autres termes, shalom est plus vaste que notre concept de paix.  Dans cet enseignement, j’aimerais considérer deux autres significations du mot shalom: entièreté, et bien-être.

«Tu n’auras point dans ton sac deux sortes de poids, un gros et un petit. Tu n’auras point dans ta maison deux sortes d’épha, un grand et un petit. Tu auras un poids exact (shalem) et juste, tu auras un épha exact (shalem) et juste, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne. Car quiconque fait ces choses, quiconque commet une iniquité, est en abomination à l’Éternel, ton Dieu.» – Deutéronome 25.13-16

Premièrement, en hébreu, l’adjectif  shalem signifie : total, entier, intact. Par exemple, en Josué 8.31, après avoir détruit une ancienne ville cananéenne, nous voyons que Josué construisit un autel de pierres brutes (shalem), sur lesquelles on ne porta point le fer, suivant ce qui est écrit dans le Livre de la Loi de Moïse (Exode 20.25). La construction grammaticale au pluriel dans le texte massorétique est ’avanîm sh’lemôt signifiant «pierres brutes.» Analogiquement, un cœur qui est shalem [Lev shalem] fait référence à une attitude indivisible. Voici un exemple de ce phénomène: lorsqu’il apprit qu’il allait mourir, Ézékias, roi de Judah priait en ces termes: «O Éternel! souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux!» (2 Rois 20.3).

En fait, c’est cet adjectif shalem qui apparait dans notre texte de base – Deutéronome 25.15 – pour décrire le poids des pierres commerciales d’une mesure correcte ou exacte. Le Seigneur avertissait les enfants d’Israël au travers de Moïse de ne pas réduire cette pierre, ou utiliser une fausse mesure, en vue de tricher sur le poids. Lorsqu’ils rentrent dans la Terre Promise, la mesure doit être égale et loyale pour tout client, quel que soit son arrière-plan ethnique ou culturel. C'est aussi vrai pour nous aujourd'hui. Donc, soyons complets (ètes)!

Un bon exemple de cette inclusion de tout le monde peut-être rapportée par l’utilisation de la même racine Hébraïque du mot “paix” suivi de la préposition “avec” que l'on trouve dans  1 Chroniques 19.19. Il est écrit que: «Les serviteurs d’Hadarézer, se voyant battus par Israël, firent la paix avec David et lui furent assujettis. Et les Syriens ne voulurent plus secourir les fils d’Ammon.»

Dans cette même perspective, Jésus ne nous offre pas une paix partielle, mais une paix parfaite. Il était venu à ce que nous ayons la vie en abondance, et afin que notre joie soit parfaite (cf. Jean 10.10; 16.24; 1 Jean 1.4). Le Seigneur veut restaurer notre joie aujourd’hui! Il nous a aussi demandé d’être parfait(e) comme notre Père Céleste est parfait dans Matthieu 5.48. Une façon d’être parfait(e) aux yeux de Dieu est en aimant Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, pensée, et force, et en aimant à la fois nos amis et nos ennemis comme nous-mêmes. Il ne doit pas y avoir aucune limite à notre bonté. Car, l’Eternel est bon pour tout le monde, et Il est bon en tout temps.

Quelqu’un qui est irrésolu et instable dans ce qu’il ou elle fait, ne recevra rien du Seigneur (Jacques 1.7-8). Dès le commencement, Adonai a toujours voulu nos cœurs complètement. C’est le temps de nous dédier totalement au service ou ministère (Grec, diakonia) du Seigneur. Rappelons-nous que les sacrifices dans l’Ancien Testament ne pouvaient pas être d’animaux infirmes. Mettons-nous en totalité sur l’autel de Dieu, en Lui donnant tout notre être et le meilleur de nous-mêmes. Alors, servons le Seigneur totalement!

Deuxièmement, dans la pensée hébraïque, le terme shalom signifie «bien-être».  Cela sous-entend que le shalom d’un individu est connecté à son bien-être. En hébreu (que ce soit biblique ou moderne), la façon dont quelqu’un(e) demande à une autre personne «comment vas-tu?» est mash’lomekha pour un homme et mash’lomekh s’il s’agit d’une femme, ce qui signifie «comment est ta paix?» Deux textes de l’Ancien Testament nous rapportent cette perspective du mot shalom : Genèse 37.14 et 2 Rois 4.23-26. La langue grecque clarifie ce point de vue par rapport au terme shalom en combinant nos deux verbes français “sauver” et “guérir” en un seul verbe: sôzô. À plusieurs reprises dans les Évangiles, quand Jésus guérit un individu qui était malade, l’auteur utilise le verbe sôzô pour exprimer les mots de Yeshoua: “Ta foi t’a sauvé(e) / guéri(e) / restauré(e) ou sauvé(e) du danger (voyez Marc 5.34 // Luc 8.48; 17.19).

Donc, je comprends maintenant pourquoi Jésus avait un puissant ministère de guérison, lorsqu’Il était parmi nous sur la terre. «Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver (Grec: sôzô) ce qui était perdu» (Luc 19.10). Nous devons noter que plusieurs siècles avant la venue du Sauveur, ces mots furent écrits à propos de la venue du Messie dans l’Ancien Testament: «Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.» – Ésaïe 53.4-5

C’est très intéressant de voir que l’évangéliste Matthieu interprète ce passage de la Bible Hébraïque littéralement: «Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: ‘Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies’» (Matthieu 8.16-17).

En conclusion, il faut dire que Le Seigneur Dieu veut que nous soyons en bonne et parfaite santé!
Je connais un pasteur Japonais ici à Los Angéles,  en Californie, qui enseigne que «la maladie ne vient pas de Dieu. C’est l’œuvre du diable.»

Dans mon cas, je comprends que la maladie peut être une partie délicate de l’existence humaine. S’il se passe que nous soyons malades, nous devons réclamer et saisir notre guérison divine dans le Nom Puissant de Jésus.

Dieu veut notre bien à tous les niveaux, que ce soit physique, moral ou spirituel.

C’était dans cette perspective que Paul – l’Apôtre des Païens – bénissait les Thessaloniciens de la manière suivante:
«Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ» (1 Thessaloniciens 5.23)

Que le SHALOM de Dieu vous soit donné,

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