Témoignage de Douglas Scott

Témoignage de Douglas Scott

En rendant ce témoignage, mon désir est de glorifier mon Sauveur et de le remercier de la manière dont il a posé sa main bénie sur moi, avant et après ma conversion.

Dès ma tendre enfance, j'assistais au culte où j'avais été baptisé par aspersion comme enfant, mais lorsqu'à un moment on introduisit des cérémonies que ma mère ne pouvait pas comprendre, elle décida d'aller là où elle pouvait comprendre afin de profiter du culte.

C'est ainsi que je me suis trouvé dans une école du dimanche où j'appris l'histoire Sainte et chaque année, dans les examens portant sur les Saintes Écritures, que je possédais dans ma mémoire, je réussissais à gagner un prix.

Dans cette école du Dimanche, personne ne s'est donné la peine de me montrer où je devais commencer la vie chrétienne, personne ne m a conduit à la croix du Sauveur. Un peu plus tard, j'ai quitté l'Ecole du Dimanche pour fréquenter "la Fraternité", et là j'ai entendu les orateurs les plus brillants, mais personne d'entre eux ne m'a donné la clé de la connaissance de Jésus-Christ.

Après ceci la guerre est venue et vers la fin je me suis trouvé en "Kaki " avec un équipement moral excellent mais sans pouvoir le garder, et il va sans dire que je suivis le chemin que suivent tous les soldats, le chemin du péché, parce que je ne pouvais pas résister à la tentation.

Après la guerre, je cherchais la lumière dans une autre Église, mais il n'y en avait point. On prêchait aux gens comme si tout le monde était chrétien, et par conséquent on n'expliquait pas le chemin du salut. J'étais encore dans les ténèbres sur la question capitale : le salut de mon âme. Le monde était maintenant complètement entré dans mon cœur Je travaillais dans un bureau pendant la journée, et le soir, je jouais du violon, soit pour le bal, soit pour le cinéma et je remplissais ce qui restait de ma vie, avec le football et la course à pied.

Satan rendait mon chemin très facile et tout ce que j'entreprenais réussissait, surtout la course à pied. Chaque semaine je rapportais un prix chez moi. Le dieu de ce monde a voulu m'aveugler afin que je ne visse pas la réalité de l'éternité, de manière qu'étant atteint d'un empoisonnement du sang et du tétanos je pensais que c'était la fin. Mais même à ce moment je ne pensais pas à l'éternité.

La soirée que je pensais être la dernière, je l'ai passée en m'amusant avec quelques amis, toute la nuit avec la pensée qu'au moins je jouirais de ceci : ma dernière nuit sur la terre.

Dieu fut bon envers moi. Je recouvrai la santé. Il commença à me prendre en main; gloire à son Saint nom ! Il m'appela en trois occasions différentes, et à la troisième je me donnai à lui, esprit, âme et corps. J'ai trouvé en lui ce que le monde ne pouvait pas me donner : la satisfaction complète.

La première fois, j'attendais une jeune femme, quand un jeune homme s'approcha de moi et me fit cette question : "Êtes-vous sauvé?" Je lui expliquais toutes les choses que je faisais dans la religion, mais pas celles que je faisais dans le monde. Il me laissa un prospectus et j'entendis la voix de Dieu retentir à sa question.

Ensuite, il vint dans notre ville, une mission à laquelle toutes les Églises prirent part, et le dernier soir je me trouvais à la réunion. Il n'y avait pas d'appel direct à la conversion, autrement j'aurais répondu, car le Saint-Esprit commençait à me travailler. D'abord, ceux qui étaient sauvés se levèrent en réponse au désir du prédicateur. Les uns se levèrent tout de suite, les autres ne savaient pas s'ils devaient se lever ou rester assis; finalement ils se levèrent aussi. Je vous laisse juger s'ils étaient sauvés ou pas.

Pour moi je restais assis ainsi qu'une personne à ma droite. La réunion se termina sans que personne vînt me parler de mon âme. J'avais cependant soif de Dieu, et Dieu me conduisit merveilleusement, gloire à son nom!

Un jour, je me trouvais dans une rue de Londres, quand la mélodie d'un chant parvint à mes oreilles. Je m'approchais et je trouvais plusieurs jeunes gens qui prêchaient la Parole de la Vérité. Un de ces jeunes gens s'appelait Mr. BERHOLZ (il a été président des Assemblées de Dieu en Pologne), il prêchait sur la croix et sur les souffrances de Christ. Son message, quoique dit dans un anglais très imparfait, fit ce que plusieurs prédications en bon anglais n'avaient jamais fait. Et c'est ainsi que je fus amené aux pieds de Jésus.

Je me livrais complètement à celui qui était mort au calvaire et les rues de Londres me paraissaient comme pavées d'or quand je rentrais à mon bureau.

Alors Dieu commença à faire une oeuvre de sanctification dans ma vie. Le Saint-Esprit me montra ce qui devait changer. J'avais plusieurs engagements pour aller jouer du violon en divers lieux, mais celui que j'avais pris envers Jésus me suffisait. Mon violon comprit que son Maître était devenu une nouvelle créature en Jésus-Christ et qu'il ne devait plus jouer de ces mélodies profanes.

Je quittais aussi la course à pied, mais je continuais à jouer au football le samedi et pas le dimanche. Mais Dieu me voulait entièrement. Dans sa grâce, Dieu me donna trois avertissements. Deux fois j'eus des accidents à un genou; or je n'en avais jamais eu auparavant au cours de plusieurs années pendant lesquelles je pratiquais le football. Finalement, pendant que je jouais, un voleur prit tout ce qu'il y avait dans mes poches, mon argent et même une montre en or que j'avais gagnée sur la piste. Je décidais de quitter pour toujours le football.

Définitivement sauvé je cherchais un "bercail" spirituel, car je ne désirais pas retourner au " vieux vin" du formalisme. Je priais Dieu continuellement, lui demandant de me conduire dans un foyer vraiment spirituel. Chaque dimanche, je sortais pour le trouver et finalement le Seigneur me conduisit dans une rue où il y avait quatre Églises : l'Armée du Salut, les Frères dits "ouverts" (là dedans j'aurais reçu assez pour faire une belle mort, mais j'avais besoin de quelque chose de plus ; quelque chose avec quoi je pourrai vivre à la Gloire de Dieu et entrer dans son service). Il y avait aussi une Église Spirite et une autre sans étiquette, mais avec du "vin nouveau" au-dedans.

Quand j'entendis chanter ce fut assez pour moi. C'était le même chant que j'avais entendu à Whitecross, le chant dit sous l'onction de l'Esprit. Ce qui me décida à appartenir à cette Église ce fut la manière chrétienne dont on me reçut. Dans nos Assemblées nous devons veiller à bien accueillir nos visiteurs, car cette première prise de contact est d'une grande importance. Dans plusieurs endroits, on les laisse trouver une place, un cantique, sans leur réserver une chaleureuse réception. Cette première réunion à laquelle j'assistai était un service de Sainte Cène. J'entendis parler en langue avec interprétation, mais cela ne me troubla pas du tout. J'étais seulement curieux d'en connaître davantage sur cette manifestation. J'avais trouvé un lieu de repos spirituel et le dimanche suivant, je me suis mis tout à fait au premier rang pour entendre ces langues nouvelles.

J'assistai le mercredi à la réunion consacrée aux jeunes. Ce qui me remplit d'admiration, ce fut d'entendre ces jeunes gens expliquer les Écritures d'une façon magistrale.

Pendant que je fréquentais ces réunions, j'entendis parler plusieurs fois d'une puissance qu'on devait recevoir. Plus tard - le Seigneur en soit béni - je fut revêtu de cette puissance. C'était le baptême dans le Saint-Esprit.

Georges JEFFREYS vint pour une mission dans notre Assemblée et je m'approchai pour être guéri. Quand il m'imposa les mains au nom de Jésus, je sentis la puissance de Dieu qui traversa tout mon être.

Le frère Georges JEFFREYS demanda si je cherchais le Saint-Esprit. Sur ma réponse affirmative, il pria pour moi. Dieu exauça sa prière. Un dimanche matin, pendant que je méditais sur cette parole : "Au-dessous sont les bras de l'Eternel!", e me sentis élevé dans l'infini de Dieu. Sa puissance traversa à nouveau tout mon être me baptisant dans le Saint-Esprit. Je magnifiai Dieu en des langues nouvelles. Les paroles humaines ne peuvent exprimer cette bénédiction. Dieu me montra ce que cette puissance était pour son service et il me conduisit à Whitecross street, à l'endroit où il m'avait sauvé, pour que je témoigne de son amour et de sa grâce.

Là, pendant deux ans, une demi-heure chaque jour, il me fut donné de prêcher la croix de Jésus et nombreux sont ceux qui ont trouvé le salut pendant ces jours bénis.

Les réunions en plein air le dimanche et le samedi furent mon École Biblique, surtout quand il fallait répondre aux questions que posaient souvent les athées et les libres penseurs. Au cours d'une distribution de traités, de maison en maison, j'arrivai à comprendre la nature humaine et son besoin de l'Evangile. Mais ce ne fut que lorsque, sous une tente, nous commençâmes à prêcher la Guérison Divine aussi bien que le Salut, que nous trouvâmes le chemin des cœurs. Nous avons vu que parfois, lorsqu'un malade incurable est guéri par Jésus, toute sa famille acceptait l'Evangile du salut.

Ce fut avec une sainte crainte, que selon le commandement de Jésus (Marc 16-18) pour la première fois, nous posâmes nos mains sur une sœur afin qu'elle soit guérie. A la réunion suivante elle témoigna avoir reçu du Seigneur une guérison complète. Dès lors nous trouvâmes facile d'imposer les mains aux malades.

Je suis arrivé à connaître la Parole de Dieu en posant des questions à tous les pasteurs avec lesquels j'étais en contact et c est ainsi que le pasteur WHITTLE fut vraiment entre les mains de Dieu l'instrument d'une grande bénédiction pour mon âme.

Nous fondâmes l'Assemblée de LAINDON et là nous travaillâmes fidèlement pendant deux ans avant de la laisser entre les mains de Mr. COLEMAN.

Je ne veux pas oublier de raconter comment, étant fiancé à une femme mondaine, Dieu me parla et me montra la triste fin de Salomon. Il me fit comprendre qu'il fallait rompre mes fiançailles et le suivre complètement.

Je rencontrai là de grandes difficultés, étant mal compris même par les chrétiens, mais plus tard Dieu m'a donné une compagne qui m'a aidé dans les luttes spirituelles que j'ai eu à soutenir dans mon ministère.

Avant de terminer, laissez-moi vous raconter comment Dieu m'a conduit pour travailler pour lui en France.

Le missionnaire BURTON de la Mission évangélique du Congo, me conseilla d'aller au Havre pour me perfectionner dans la connaissance de la langue française. Là Mlle BIOLLEY, me fit promettre de revenir au Havre avant d'aller en mission. Nous ne savions exactement que faire, mais avec foi nous remîmes tout entre les mains de notre Père céleste, ayant l'assurance qu'il nous conduirait selon ses promesses. Nous connûmes bientôt que c'était la volonté de Dieu. Cependant comme Gédéon nous demandâmes un signe surnaturel au Seigneur.

Un vendredi soir, à son Collège, Dieu me donna un message en langue arabe qui fut compris par une personne comprenant cette langue. Le président de la réunion l'interpréta et l'interprétation fut reconnue exacte par la personne en question.

Cela nous montre que la "glossolalie" si méprisée par certains dans notre temps est semblable aux langues que les apôtres parlèrent le jour de la Pentecôte.

Pour nous, le message fut plus que tout cela. Ce fut une confirmation divine de notre appel, une réponse directe à notre prière. Alléluia!

Dieu nous dit : "Je t'ai montré le premier pas, je te conduirai pas a pas, car avec ton Seigneur, c'est un pas à la fois".

Depuis ce moment, il nous conduit un pas à la fois. Nous ne demandons pas à voir au loin. Un pas à la fois c'est assez, pourvu que Dieu nous conduise.

Seigneur, bénis ce témoignage pour tous ceux qui sont appelés à ton service

QUE DIEU EN SOIT BENI !

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1 commentaire
  • MarieBrigitteParisot Il y a 11 années, 9 mois

    Merci pour ce témoignage de Scott Douglas, car c'est par son ministère que mes parents ont connus l'évangile j'étais tès jeune et aujourd'hui il y a des fruits de son ministère dans plusieurs générations. La parole de Dieu préchée de génération en génération. Que Dieu soit béni