Une vie livrée

Une vie livrée

« CAPITULER » Qu’est-ce que cela veut dire pour vous ? Littéralement, capituler veut dire « donner quelque chose » à une autre personne. Cela veut dire également renoncer à quelque chose qui vous a été donné. Ceci peut inclure vos possessions, votre puissance, vos buts, même votre vie.

Les chrétiens aujourd’hui entendent beaucoup parler de la vie livrée. Mais qu’est-ce que cela veut dire au juste ? Une vie livrée est l’acte de rendre à Jésus la vie qu’Il nous a donnée. C’est lui donner le contrôle, les droits, la puissance, la direction, toutes les choses que vous dites et faites. C’est vous résigner totalement dans ses bras, afin qu’Il fasse ce qui lui plait.

Jésus lui-même a vécu une vie livrée :

« Je suis descendu du ciel, non pas pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé »(jean 6/38). « Je ne cherche pas ma gloire » (8-50). Christ n’a jamais fait les choses de son propre chef. Il n’a jamais parlé ni agi sans instruction du Père. « Je ne fais rien de moi-même ;mais comme mon père m’a enseigné, je parle…parce que je fais toujours les choses qui lui plaisent » (8-28-29).

La soumission totale de Jésus envers son Père est un exemple de la manière dont nous devrions tous vivre. Vous allez peut-être dire, « Jésus était Dieu en chair . Sa vie était soumise bien avant sa venue sur la terre ». Mais la vie livrée n’est imposée à personne, même pas à Jésus.

Christ a parlé en tant qu’homme naturel. Après tout, il est venu sur la terre pour vivre non pas en tant que Dieu mais comme un être humain. Il a expérimenté la vie de la même façon que nous. Et, comme nous, il a eu sa propre volonté. Il a choisi de soumettre complètement cette volonté à celle de son Père :

« Le Père m’aime parce que je donne ma vie afin de la reprendre.

Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même, j’ai le pouvoir de la donner et de la reprendre ». (10-17-18)

Jésus nous disait, « ne faites pas d’erreur. Cet acte de soumission volontaire est totalement en mon pouvoir. Je choisis de livrer ma vie. Et je ne le fais pas parce que quelqu’un m’a dit de le faire. Personne ne prend ma vie. Mon Père m’a donné le droit et le privilège de livrer ma vie. Il m’a aussi donné le choix d’éviter de boire la coupe et d’aller à la croix. Mais j’ai choisi de le faire, dans un amour parfait en lui étant pleinement soumis ».

Notre père céleste nous a donné à chacun le même droit : le privilège de choisir une vie totalement livrée. Personne n’est forcé de se livrer à Dieu. Notre Dieu ne nous demande pas de sacrifier notre volonté et de lui donner nos vies. Il nous offre une Terre Promise, pleine de lait et de miel avec des fruits. Mais nous pouvons choisir de ne pas entrer dans ce lieu de plénitude.

La vérité est que nous pouvons avoir autant de Christ que nous voulons. Nous pouvons aller aussi profond en Lui que nous choisissons, vivant pleinement par sa Parole et sa direction. L’apôtre Paul savait cela. Et il a choisi de suivre l’exemple de Jésus à savoir une vie complètement livrée.

Paul avait été un opposant de Jésus, un propre juste qui avait persécuté les chrétiens. Il disait littéralement qu’il respirait de la haine envers les chrétiens. Il était également un homme de volonté et de grande ambition. Paul avait une éducation supérieure, ayant été éduqué par les meilleurs professeurs de son époque. Et il était un pharisien, des plus zélés de tous les responsables juifs religieux.

Depuis le début, Paul était sur la voix du succès . Il avait adhéré à l’ordre religieux de ce moment. Et il avait une mission claire dictée par ses supérieurs.

Bien sûr, sa vie entière était dessinée, sachant exactement où il allait.

Paul avait confiance parce qu’il était dans la volonté de Dieu.

Cependant le Seigneur se servit de cet homme déterminé, dirigé et fit de lui un merveilleux exemple d’une vie livrée et soumise. Paul devint l’un des hommes le plus dépendant, rempli de l’esprit de Dieu, celui qui fut l’homme le plus conduit dans toute l’histoire. En fait, Paul nous a donné un modèle pour tous ceux qui désirent vivre pleinement dépendants de Jésus : « mais j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fit voir en moi le premier toute la longanimité, pour que je servisse d’exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. » (1 Tim 1-16)

L ‘apôtre était entrain de dire : « si vous voulez connaître ce que cela coûte de vivre une vie de soumission, regardez-moi. Avez-vous décidé dans votre cœur d’aller plus loin avec Jésus ? Voilà ce que vous pouvez espérer endurer. » Paul savait qu’ils seraient peu nombreux à vouloir suivre son exemple. Mais sa vie est une empreinte pour tous ceux qui choisissent de soumettre entièrement leur vie.

1.  Le chemin de la soumission commence avec un sens d’incapacité totale

Dieu commence le processus en nous faisant tomber de notre « grand cheval ». Ceci est arrivé littéralement à Paul. Il marchait sur un chemin d’assurance, se rendant à Damas, lorsqu’une lumière éclatante vint du ciel. Paul fut précipité à terre, en tremblant. Puis une voix vint du ciel, disant, « Paul, Paul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Act 9-4)

Les paroles ramenèrent Paul à un évènement qui prit place des mois avant. Soudain, ce pharisien comprit pourquoi sa conscience était bouleversée. Paul avait enduré de longues nuits de tourment mêlées de fatigue et de confusion, parce qu’il avait vu quelque chose qui l’avait choqué profondément.

Paul s’était tenu en présence d’Etienne lorsqu’il était lapidé. Je crois que Paul s’est souvenu du regard d’Etienne lorsqu’il faisait face à la mort. Etienne était dans la présence de Dieu et les paroles qui sortaient de sa bouche avaient une réelle puissance. Elles étaient pénétrantes et convaincantes. Cet homme humble méprisant l’approbation de la foule. Il n’était pas impressionné par les dignitaires religieux. Il n’avait pas peur de la mort.

Tout ceci exposait le vide qui existait dans la vie de Paul. Ce pharisien dévoué réalisait qu’Etienne possédait quelque chose qu’il n’avait pas. Paul était confronté avec un Dieu tout puissant et cela le rendait misérable. Il pensa probablement, « Je lis les écritures depuis des années. Cependant cet homme sans instruction parle de la parole de Dieu avec autorité. J’ai eu soif de Dieu toute ma vie. Mais Etienne possède la puissance réelle venant du ciel, même en agonie. Il connaît Dieu comme personne. Cependant j’ai essayé de le supprimer ainsi que ses amis. »

Paul savait que quelque chose manquait dans sa vie. Il avait une connaissance de Dieu, mais pas de révélation, comme Etienne.

Maintenant, sur ses genoux et tremblant, il entendit ces paroles venant du ciel : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Act 9-5). C’était une révélation surnaturelle. Et ces paroles tournèrent le monde de Paul sans dessus dessous. A ce moment-là je pense qu’il a du être sur sa face pendant des heures, pleurant, et disant :

« j’ai complètement manqué le but. J’ai perdu toutes ces années dans les études, faisant de bonnes œuvres. Mais j’étais sur la mauvaise route. Jésus est le Messie. Il est venu et pourtant je ne l’ai pas reconnu. Tous ces passages dans Ésaïe ont un sens maintenant. Ils parlent de Jésus. Maintenant je réalise ce que possédait Etienne. Il avait une connaissance intime de Christ. »

L’écriture dit, « Tremblant et sais d’effroi, il dit, Seigneur, que veux-tu que je fasse ? (9-6). La conversion de Paul fut un travail extraordinaire du Saint-Esprit. Et quel converti cela fut… Il était le persécuteur du peuple de Dieu. Son témoignage fut irréfutable pour l’évangile de Jésus-Christ. Certainement Dieu va utiliser Paul d’une manière incroyable. Le Seigneur lui dit : « lève toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire » (Act 9-6)

Essayez de vous imaginer Paul maintenant. Ce pharisien éduqué se trouvait maintenant muet et aveugle. Il devait être conduit par ses amis dans la ville. Tout dans sa vie paraissait perdu. Mais la réalité était que Paul était conduit par le Saint-esprit dans une vie de soumission. Lorsqu’il demanda, « Seigneur que veux-tu que je fasse ? », son cœur criait, « Jésus, comment puis-je te servir ? Comment puis-je savoir que je te plais. Plus rien n’a d’importance. Tout ce que j’ai fait dans ma chair n’a plus d’importance. Tu es tout pour moi maintenant. »

Paul passa les trois jours qui suivirent dans le jeune et la prière. Cependant pas un mot ne vint du ciel. Il avait enseigné les autres mais pas un seul de ses enseignements ne pouvait lui rendre service maintenant. Il était complètement désespéré. Il a du prié, « Oh Seigneur, tu as mis un tel désir en moi de te connaître, s’il te plait, montre moi ce que je dois faire. Je suis si aveugle et confus, rien n’a plus de sens. »

Je peux dire à chaque disciple de Jésus : prends note de cette anecdote. Ici se trouve le modèle d’une vie livrée. Lorsque tu décides d’aller plus loin avec Jésus, Dieu mettra un Etienne sur ta route. Il va te confronter avec quelqu’un dont la vie brille avec Jésus. Cette personne n’est pas intéressée dans les choses de la terre. Elle ne s’intéresse pas de l’approbation humaine. Mais seulement de celle de Dieu Et sa vie va exposer ta complaisance et ton compromis, en profondeur pour te convaincre.

Comme Paul, tu vas soudainement ressentir ta faillite. Tu réaliseras que peu importe combien de bonnes œuvres tu as accomplies, tu as manqué Jésus. Et tu finiras dans un aveuglement total : sourd, sans direction, incapable de réaliser le sens des révélations passées. Mais tout ceci sera l’œuvre de Dieu. Il va t’amener à cet endroit d’incapacité totale.

2.  Le chemin de la soumission passe par beaucoup de souffrances.

« Cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom parmi les nations, les rois, et devant les fils d’Israël : et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom » (Act 9-15/16). Paul avait la promesse d’un ministère fructifiant. Mais il devrait endurer beaucoup de souffrances pour le traverser.

Le sujet concernant la souffrance est très vaste, incluant plusieurs sortes de souffrances, d’agonies physiques, d’angoisses mentales, détresses émotionnelles, douleur spirituelles. En accord avec l’Écriture, Paul a expérimenté chacune d’elles. Il a souffert d’une écharde dans la chair, naufrages, lapidation, coups, vols. Il a du faire face au rejet, à la moquerie, aux médisances . Il a supporté des persécutions de toutes sortes. A certains moments il se sentit perdu, confus, incapable d’entendre de Dieu.

Ce modèle de souffrance dans la vie de Paul ne sera pas l’expérience de tous ceux qui cherchent à soumettre leur vie. Mais d’une façon ou d’une autre chaque croyant va devoir faire face à la souffrance. Et il y a un but derrière tout cela. Vous voyez, la souffrance est un domaine de la vie dans lequel nous n’avons aucun contrôle. C’est un royaume où nous apprenons à soumettre nos vies à la volonté de Dieu.

J’appelle ce genre de souffrance l’école de la soumission. C’est un endroit où comme Paul, nous tombons sur notre face et nous retrouvons entrain de crier, « Seigneur, je ne peux pas supporter cela ». Il répond, « bien. C’est moi qui m’occupe de ces choses. Soumets moi tout , ton corps, ton âme, ta pensée, ton cœur, tout. Fais-moi pleinement confiance. »

Si vous franchissez la porte de la soumission totale, vous souffrirez certainement plus que la moyenne des autres chrétiens. Si un chrétien qui fait des compromis souffre, c’est juste pour son intérêt. Le Seigneur utilisera la souffrance pour l’enlever de certains péchés. Et personne ne recevra le bénéfice car ce sont des leçons pour ce chrétien. Mais si vous désirez que votre vie Lui soit soumise, votre souffrance deviendra plus tard une grande bénédiction pour les autres. Paul écrit :

« Béni soit Dieu, le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation,

qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction !

Car de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ…..

(2 Cor :1-3/6)

Paul parle ici de la souffrance qui est permise par le Seigneur. Notre Dieu permet ce genre de souffrances dans nos vies, afin que nous soyons capables de témoigner à d’autres de sa fidélité. Il veut se révéler comme « le Père des miséricordes »

Notre souffrance est une raison non seulement pour nous amener à une soumission complète à sa volonté mais également pour « les autres qui vont être consolés et sauvés ». En d’autres termes, le plus grand ministère de réconfort vient des plus grandes souffrances.

3.  La porte de la soumission conduit à une ambition unique

Paul n’avait pas d’autre ambition, pas de but dans sa vie que celle ci : « que je puisse gagner Christ » (Philip. 3/8).

Je connais un jeune prédicateur sanctifié qui a plusieurs amis un peu partout dans son pays. Je lui ai demandé quel était le problème n° 1 parmi ses amis collègues. Il m’a répondu « la pression pour avoir du succès ». Sa réponse m’a surpris. Je savais que la course au succès était chose commune dans la société. Mais voilà que c’est également un fléau dans l’église ? Il m’a expliqué, « les jeunes pasteurs pensent qu’ils doivent produire une croissance dans leur église immédiatement. Ils ressentent un stress énorme afin que l’église grandisse en un jour ».

C’est également un problème pour les pasteurs plus âgés. Ils ont persévéré pendant des années espérant que leur église allait grandir. Puis, lorsqu’un jeune serviteur commence à avoir du succès, le plus ancien ressent une pression pour faire de même. Ils se précipitent dans les conférences de croissance, cherchant des techniques pour faire du nombre.

Je ne peux pas vous dire combien de lettres je reçois qui disent à peu près ceci :

« notre pasteur revient tout juste d’une conférence concernant « une nouvelle formule pour le succès » . Il nous a rapporté que nos réunions devraient être plus à la portée des pécheurs. Alors il a complètement changé la façon de louer, ainsi que ses sermons. C ‘est un lieu différent maintenant. Il y a quelques mois, le Saint-Esprit était présent. Mais maintenant les gens partent, parce que l’esprit n’est plus là. »

Certains pasteurs pensent que l’église ne peut pas grandir « si nous offrons seulement Jésus-Christ ». Mais ces ‘experts’ manquent le but. Ils méprisent l’ambition de Paul « tout ce qui est nécessaire est de gagner Christ ».

En comparaison aux standards que l’on veut nous montrer aujourd’hui, Paul vivait une vie d’échec. Il n’a construit aucun bâtiment. Il n’avait pas d’organisation. Et les méthodes qu’il utilisait n’étaient pas reconnues par les autres responsables. En fait, le message que prêchait Paul n’était pas populaire et nombre de ses auditeurs se sentaient offensés. Certains jours il fut même lapidé à cause de sa prédication. Son sujet ? La croix.

Certains jeunes prédicateurs me disent : « Frère David, tu as du succès. Tu as un ministère mondial. Tu es le pasteur d’une très grande église. Tu as même écrit des ‘best seller’. Ta réputation est pour la vie. Mais que se passe t il pour moi ? Pourquoi ne pourrai-je pas suivre la même voix ?

Certains jours, je suis tenté de répondre, « mais j’ai payé le prix. Vous ne connaissez pas les moments difficiles que j’ai endurés dans cette voix. » Non, cela n’est pas la réponse. Je connais des hommes bien plus saints que moi, qui ont souffert plus que je ne pourrai supporter. Ils ont été fidèles et dévoués, supportant des souffrances atroces, certains jusqu’à la mort. Cependant ces hommes ne sont pas mondialement connus.

Ceci n’est pas une fin en soi. Lorsque nous nous tiendrons devant Dieu au jour du Jugement, nous ne serons pas jugés par notre ministère, ce que nous avons acquis, le nombre de convertis. Il n’y aura qu’une seule mesure de succès ce jour-là ; est-ce que nos cœurs ont été totalement soumis à Dieu ? Est-ce que nous avons mis de côté notre propre volonté et nos agendas, et pris le sien ? Avons-nous succombé pour suivre la foule où l’avons-nous cherché Lui seul pour une direction ? Avons-nous couru d’un séminaire à l’autre cherchant un but dans notre vie, où avons-nous cherché notre contentement en Lui ?

J’ai été appelé à prêché la Parole de Dieu depuis l’age de 8 ans. Et je peux honnêtement dire, que ma vie durant, ma plus grande joie a été d’entendre sa voix. Je sais que lorsque je me tiens devant les gens pour prêcher, je donne le message que Dieu m’a donné. Et ce message doit d’abord travailler dans ma propre vie avant que je puisse le donner à d’autres. Je me réjouis d’attendre le Seigneur jusqu’à ce qu’Il me dise, « c’est le chemin, marche-y ».

Maintenant, à 70ans, je n’ai qu’une ambition : apprendre encore et encore pour ne dire que ce que le Père me donne.

Rien de ce que je fais ou de ce que je dis n’a d’importance, si ce n’est être capable de proclamer, « je sais que mon Père est avec moi, parce que je fais seulement sa volonté ».

4. Le chemin de la soumission amène la satisfaction dans chaque situation.

De nombreux chrétiens vivent dans une insatisfaction permanente. Ils ne sont jamais reconnaissants pour ce qu’ils possèdent. Ils regardent l’avenir continuellement, pensant, « si je pouvais juste faire ceci ou cela, je serais heureux » mais leur satisfaction n’arrive jamais.

La satisfaction fût un test sévère dans la vie de Paul. Après tout, Dieu lui avait dit qu’il l’utiliserait puissamment : « Cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël »(Act. 9/15).

Quand Paul reçut cet encouragement il partit « aussitôt il prêcha dans les synagogues, que Jésus était le Christ »

 Act : 9/20. Les apôtres grandissaient en assurance à chaque prédication « cependant Paul se fortifiait… »(Act 9/22)

Qu’arriva-t-il ensuite ? « les juifs tinrent conseil pour le tuer » (Act 9/23) – Quel appel pour prêcher aux enfants d’Israël. Non seulement ils ont rejeté son message mais on déjà projeté de le tuer. Quel départ dans le ministère ? Et pourtant Dieu lui a dit qu’il serait un puissant ministre.

Paul décida ensuite de se rendre à Jérusalem, pour rencontrer les disciples que Jésus. « mais tous le craignaient, ne croyant pas qu’il fût un disciple »

 (Act 9/26). Maintenant Paul fait face à un rejet encore plus grand. Ses propres frères en Christ se détournent de lui.

Finalement, Paul résonna, « au moins je peux toucher les gentils » Cependant , lorsque l’un d’entre eux, Cornélius, chercha un autre prédicateur pour partager l’évangile il se tourna vers Pierre au lieu de demander à Paul. Sans aucun doute Paul entendit le compte rendu en provenance de la maison de Cornélius : « Le Saint-Esprit est tombé sur les gentils. Le Seigneur leur a révélé Christ ».

Après cela Paul du s’asseoir à la conférence de Jérusalem où Pierre déclara : « Hommes, frères vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent » (Act 15/17). Apparemment Dieu avait déterminé que le réveil parmi les gentils viendrait au travers d’une autre personne. D’après ce qu’il voyait Paul deviendrait le spectateur de ce qui allait arriver.

Que pensez-vous des pensées qui surgirent chez Paul alors qu’il expérimentait ces choses ? La vérité est qu’au travers de tout cela (la déception, la souffrance, les soucis de la vie) Dieu testait son serviteur dans ce qui est le plus important : Paul apprenait à être satisfait en faisait un pas à la fois.

Plus tard, lorsque Paul prêcha à Antioche, son message fut contredit par les leaders Juifs. Alors Paul déclara « voici nous nous tournons vers les païens » (Act 13/46). Paul s’adressa aux non-juifs là et un nombre important se convertit ; « et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Act 13-48-49). Mais avant que Paul puisse savourer sa victoire, « les juifs excitèrent les femmes dévotes et honorables…et soulevèrent une persécution contre lui et Barnabas et les chassèrent… » (Act 13/50)

Ensuite Paul se tourna vers Icône. Lorsqu’il commença à prêcher une grande multitude crut en Jésus. Le réveil tomba sur la ville. Pourtant une nouvelle persécution venant des juifs et des païens provoqua un nouvel assaut « Act 14-5 ».

Pouvez-vous imaginer le découragement et la confusion de Paul ? A chaque tournant son appel semble arrêté. Dieu lui avait promis un ministère fructueux d’évangéliste. Mais chaque fois qu’il prêche il est maudit, rejeté, assailli, lapidé. Comment répond-il ? « j’ai appris à être content de l’état où je me trouve » (Phil 4/11)

Paul ne posait pas de question, ne se plaignait pas. Il ne demandait pas quand il pourrait prêcher aux rois ou aux gouverneurs. Il disait en substance, « je ne verrai peut-être pas maintenant ce que Le Seigneur m’a promis. Mais j’avance par la foi, parce que je suis satisfait en Jésus. A cause de lui, je peux vivre chaque jour une plénitude » .

La satisfaction de Paul au travers de toutes les situations était le résultat d’une vie livrée (soumise)

Paul n’était pas impatient de voir toutes les promesses accomplies dans sa vie. Il savait qu’il avait une promesse solide de Dieu et il s’accrochait à cela. Pour le temps présent il était heureux d’exercer le ministère où il se trouvait ; témoignant dans une prison, à un marin, à quelques femmes sur le bord du fleuve. Cet homme avait une commission mondiale cependant il était fidèle dans le cas par cas.

Paul n’était pas non plus jaloux des plus jeunes qui semblaient le dépasser. Pendant que les autres serviteurs parcouraient le monde, gagnant les juifs et les gentils au Seigneur, Paul était en prison. Il écoutait les comptes-rendus mais jamais un sentiment d’envie envers ces serviteurs. Il savait qu’un homme soumis à Christ connaissait la disette aussi bien que l’abondance « c’est en effet une grande source de gain que la piété avec le contentement » (1 tim :6/6/8)

Le monde aujourd’hui dirait à Paul : « tu es à la fin de ta vie maintenant. Tu n’as aucune économie, pas d’investissement. Tout ce que tu possèdes c’est quelques vêtements de rechange » et je crois savoir ce que la réponse de Paul serait : « oh mais j’ai gagné Christ, j’ai une vie véritable « .

« mais le diable est constamment entrain de t’harasser, Paul. Tu vis dans la douleur, en fait tu souffres comme nul autre. Comment cela se fait-il ? »

« Je me glorifie plutôt de mes afflictions. Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort. Je ne mesure pas ma force avec la vie des autres, mais avec la vie du Seigneur ».

« Mais que dis-tu de ton rival Apollos ? Il a toujours une foule pour l’écouter. Et toi tu exerces ton ministère devant quelques personnes, ou parfois une seule personne. Appolos est très éloquent, mais ton discours est ordinaire, Paul. »

Rien de tout cela ne me soucie. Je ne recherche pas la gloire dans cette vie. J’ai la révélation de la gloire qui m’attend ».

« Mais que se passe-t-il concernant les promesses de Dieu sur ton sujet ? Il a dit que tu témoignerai auprès des rois. La seule fois où cela s’est passé fut lorsque tu étais dans les chaînes. Tu as prêché alors que tu étais prisonnier. Ou est l’accomplissement de la promesse de Dieu dans ta vie ? »

« Mon Dieu a gardé sa parole envers moi. Cela n’était pas de la façon que j’attendais, mais de sa façon à Lui. En dépit de mes chaînes, j’ai prêché Christ constamment. Et j’ai vu des convictions de péché. Le Seigneur m’a donné sa faveur. »

« Paul, tu t’es retrouvé tout seul.

Tout le monde en Asie s’est retourné contre toi. Plus tu as aimé les autres et moins tu as reçu d’amour en retour. Tu as travaillé tout ce temps pour construire l’église de Dieu, rendant de nombreux services. Mais personne ne t’a apprécié. Même les pasteurs que tu as formé se moquent de toi. Certains t’ont même exclu de leur pupitre. Pourquoi continuer dans ce ministère ? Tu n’es pas un succès en tous les cas. »

« J’ai déjà abandonné ce monde, avec toutes les ambitions et les flatteries. Je n’ai pas besoin de la louange des hommes. Vous voyez j’ai été ravi en esprit. J’ai entendu des paroles ineffables qu’un homme n’est pas permis d’entendre. Alors vous pouvez avoir toute la compétition de ce monde, avec tout ce qui s’y rattache, j’ai décidé de ne connaître autre chose que Christ et Christ crucifié.

« Je vous le dis, je suis le vainqueur. J’ai trouvé la perle de grand prix. Jésus m’a fait la grâce de déposer toute chose, oui j’ai tout déposé, et maintenant une couronne m’attend. Je n’ai qu’un but dans cette vie : voir Jésus, face à face. Toutes les souffrances du temps présent ne peuvent être comparées à la gloire à venir qui m’attend ».

Que nos cœurs soient comme celui de Paul alors que nous cherchons cette vie soumise et livrée.

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3 commentaires
  • madestine Il y a 7 années, 9 mois

    Nous sommes entourées par un monde de plus en plus performant ou même calculer le nombre de seconde dans une course en vue d'un marathon est devenue une grande réussite, professionnel , ou acquérir le plus de diplôme est une grande marque de réussite, ou posséder des choses de plus en plus sophistiquée est signe d"être parmi les grands de ce monde. , chacun cherche sa gloire et ne veut pas apprécier ce qu'ils a , tous veulent être en contrôle , de sont temps, de son poids , de sa Santer, de son argent, choisissant son genre de femme ou type d'homme selon son critères, le nombres d'enfants et seulement en Santer, beau, ce monde veut nous avaler ,nous transformer ,contrôle d'agenda charger, voyage, courir, et le diable nous accuse d'être misérable , de croire en un Jésus d'il y a 2000 milles ans avec des promesses qui ne viendrons jamais et lire un livres qui est si contradictoire et écrit par des hommes, pour ce monde correct... nous sommes fou .....
  • quebec-ontario Il y a 10 années, 11 mois

    noue etions tous comme des brebis egarees ; chacun suivant sa propre voie ..(dit la bible ) n'est-ce pas la le 'centre' du peche ? on veut tous faire a notre gout ,la chair ayant des desirs contraire a ceux de l'esprit et etant le produit d'une generation qui ne connait pas la soumission ,mais negocie de facon manipulative pour obtenir ce qu'il veut ... Pere que ta grace nous garde et nous dirige sur le chemin ETROIT de la totale soumission a ta volonte - amen
  • N'guessan Clement Duffi Il y a 13 années, 9 mois

    Merci monsieur pour ce message édifiant pour moi et qui me demande de confier tout à Dieu.