Heureux les doux, car ils posséderont la terre

Un brocanteur réalise que son chantier est sur un terrain pétrolifère. 

Chaque béatitude indique le secret du bonheur. 

1. La douceur biblique n’est pas la conséquence d’un patrimoine génétique :

La question que nous pouvons nous poser est : « La douceur est-elle réservée uniquement à ceux qui ont eu des parents doux, gentils, déférents et affables ? » 

Moïse, l'homme le plus doux de la terre, plus d’une fois montra que sa douceur n’était pas une disposition naturelle. Il tua un Egyptien dans sa colère ; brisa les tables de la Loi… 

Jean, l’apôtre de l’amour, a été surnommé par Jésus dans sa jeunesse « Boarnèges » signifiant « le fils du tonnerre ».  Le légaliste et colérique Saul de Tarse est devenu Paul, l’apôtre de la grâce.  

Si vous êtes un colérique il y a de l’espoir pour vous.

Venez à Jésus, confessez votre caractère et demandez-lui pardon. 

2. La douceur n’est pas une faiblesse :

Les disciples étaient doux mais non faibles. 

Lorsque je travaillais comme vendeur dans un magasin les clients courtois obtenaient ce qu’ils réclamaient plus facilement que les gens durent dans leurs propos. 

Martin Luther King, a réussit à enclencher un changement de mentalité par sa non-violence. Gandhi, grand personnage indou, réussit à faire plier l’empire britannique par sa douceur.

Il se dégage de la douceur une puissance : « une langue douce peut briser des os. » (Pr 22.15) 

2. Être doux envers Dieu

Dieu compare leur rigidité à une nuque raide.

« Heureux les flexibles car ils éviteront bien des problèmes sur cette terre ! »

La douceur envers Dieu est cette disposition d’esprit par laquelle nous acceptons tout ce qu’Il nous donne comme étant un bienfait, et ceci sans discussion ni résistance. 

Dans la douceur il y a cette notion de s’abandonner à la volonté divine (Romains 6.19)

Pour hériter les promesses de Dieu sur cette terre, soumettons notre résistance à Dieu. 

3. Être doux envers les autres

Oui, il doit y avoir une douceur dans nos rapports interpersonnels.

Jean-Paul Sartre : « L’enfer, c’est les autres ! » 

Billy Graham : La méchanceté des propos porte en soi sa propre misère. Une personne arrogante peut en offenser d’autres, mais elle se blesse plus encore elle-même.

Apprenons à être doux les uns envers les autres. 

4. Être doux envers les circonstances de la vie

L’existence nécessite des réajustements. Devant la perte d’un emploi, un déménagement, une maladie… tous ses problèmes, et biens d’autres, demandent une souplesse pour se réajuster. 

Denis Morissette (Marcher sur le chemin du bonheur) : Les souples ont plus de chance d’obtenir satisfaction et contentement en raison de leur capacité d’adaptation et de leur souplesse.

Combien de personne refuse d’être souple devant les circonstances de la vie. Si Dieu ou la vie ne fait pas comme ils ont décidé alors il se braque et déclare à qui veut bien l’entendre, l’injustice dont ils ont été victime. 

Un concierge à l’église Saint-Pierre à Londres c’est fait licencier à cause de ses origines. Sans emploi, cet homme a investie ses maigres économies dans un petit magasin. Ce commerce a prospéré. Finalement, cet homme a possédé une chaîne de commerces valant plusieurs centaines de milliers de dollars.

Nous vivrons tous des défis, heureux les souples qui sauront s’ajuster en fonction des problèmes à relever.

« Heureux les doux car ils hériteront de la terre », il y a non seulement une promesse pour l’au-delà mais pour ici également.