Premier pas : approprie-toi tes émotions douloureuses !

Lorsque tu ressens une émotion douloureuse et que tu dis : « un tel est responsable de mon mal-être », cette attitude t’enferme dans une prison, car tu fais de l’autre personne le responsable de ce que tu ressens. Il devient celui qui « contrôle » tes émotions et les actions qui en découlent. En raisonnant ainsi, tu te dédouanes complètement et tu attends que quelqu’un vienne te délivrer. Jésus t'apprend à réagir autrement en t' appropriant tes émotions douloureuses au lieu de blâmer les autres. Lorsqu’il a exprimé dans le jardin de Gethsémané : « Mon âme est triste à en mourir » (Mt 26,38), Jésus ne transfère pas la responsabilité de ses émotions douloureuses sur les autres ou sur les circonstances difficiles de sa vie, mais il se les approprie.

Paul Miller fait un contraste saisissant à ce propos : 

Le psalmiste exhorte l’enfant de Dieu à protéger son cœur plus que tout autre chose (Pr 4,23). Il fait référence aux mauvaises pensées et aux mauvaises émotions qui peuvent s’enraciner dans ton cœur de croyant et te garder dans une prison d’émotions douloureuses. N’oublie jamais que ta joie, c’est ton travail ! 

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Et toi, où en es-tu ?

As-tu tendance à mettre la faute sur le dos de quelqu’un d’autre ou bien assumes-tu généralement l'émotion que tu ressens ? 

Prends un temps aujourd'hui pour te repentir de ces émotions douloureux dont tu t'es déresponsabilisé et que tu as mis sur le dos d'autrui. Demande ensuite à Dieu sa grâce pour qu'il t'aide à t'approprier ces émotions.

Verset : Matthieu 16,38 

« Mon âme est triste à en mourir »

Verset : Proverbe 4,23 

« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » 

Verset : Psaume 42,4 - 6 

« Mes larmes sont le pain de mes jours comme de mes nuits. Sans cesse, on me répète : “Ton Dieu, où est-il donc ?” Avec quelle émotion je me souviens du temps où, avec le cortège, je m’avançais, en marchant à sa tête vers le temple de Dieu, au milieu de la joie et des cris de reconnaissance de tout un peuple en fête ! Pourquoi donc, ô mon âme, es-tu si abattue et gémis-tu sur moi ? Mets ton espoir en Dieu ! je le louerai encore, car il est mon Sauveur. »