Quatrième pas : la confiance, encore la confiance, toujours la confiance

« Puis il s’avança un peu, tomba face contre terre et pria ainsi : Mon Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. » (Mt 26,39) 

Dans le jardin de Gethsémané, Jésus est terriblement angoissé en pensant à sa crucifixion qui approchait et, à trois reprises, il a demandé à son Père, s’il était possible d’éloigner de lui cette coupe de souffrance. Cependant, il a toujours terminé sa prière en disant : « Toutefois, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux ». Jésus, dans sa nature humaine, reconnaît son angoisse et la communique à son Père dans la prière. Le fait qu’il prie et la nature de sa prière démontrent sa confiance en Dieu, son désir de dépendre de Lui, de sa volonté et de Lui laisser tout le contrôle. Par son exemple, Jésus t’encourage à faire comme lui, même si tu ne comprends pas tout dans ta souffrance, fais-lui confiance ! 

Voilà ce qu'Evelyn Underhill, une écrivaine chrétienne, nous rappelle au sujet de notre Père céleste. Dieu ne répondra pas toujours à tes prières comme et quand tu le veux. Tu ne comprendras pas toujours ce qu’il fait dans ta vie, mais rappelle-toi qu’Il veut avoir le contrôle sur ce que tu vis. Fais-lui confiance ! 

Fais-lui confiance ! La confiance, c’est prendre conscience que Dieu est présent avec toi, qu’il a une vue d’ensemble de ta vie, de ce que tu vis, car toi, tu ne l’as pas. La confiance, c’est te rappeler ce que tu sais de lui, jour après jour. Le Dieu de la Bible est infiniment bon, disponible, saint, fidèle, généreux, tout-puissant, omniscient, souverain, juste, il est AMOUR. Je te propose de répondre aux questions mentionnées dans le paragraphe précédent, mais avant, prends un temps avec Dieu dans la prière et la méditation de sa parole en recherchant sa volonté et non la tienne. 

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Et toi, où en es-tu ?

À qui ou à quoi accordes-tu ta confiance ? À qui ou à quoi accordes-tu ta confiance ? Munis-toi d'une feuille, d'un bic et prends un temps pour répondre sincèrement à ces quelques questions.

• Et toi, dans quelle mesure laisses-tu à Dieu le contrôle de ce que tu ressens, de ce que tu vis de douloureux ? 
• As-tu tendance à mettre la faute sur le dos de quelqu’un d’autre ou bien assumes-tu généralement la situation ? 
• Quand tu ressens de la peur, du désespoir, de l’amertume, de l’insécurité, du découragement… qui est la première personne à qui tu en parles ? Ton (ta) conjoint(e), ta famille, ton (ta) meilleur ami(e), ton pasteur, ton berger… ou bien tu en parles simplement à Dieu ? 
• Et si tu as le réflexe de te tourner vers Jésus, est-ce juste pour un instant, une journée, ou quelques jours et tu reprends le contrôle de ta vie ? Ou bien t’appuies-tu sur lui jusqu’à ce que Dieu te donne la force de te placer au-dessus de cette émotion ? 
• As-tu du mal à sortir de ta tête les pensées et les émotions qui te rongent ou lèves-tu la tête en regardant plus loin, plus haut même si le mal-être est toujours là en toi ? 
• T’entoures-tu de frères et de sœurs de confiance, à l’exemple de Jésus, lorsque tu es accablé par une quelconque émotion douloureuse qui te submerge ? 
• Pries-tu ton Père céleste avec confiance, en lui demandant que sa volonté soit faite, même lorsque tu ne comprends rien à l’épreuve qui te frappe ? 

Verset : Matthieu 16,39 - 44 

« Puis il s’avança un peu, tomba face contre terre et pria ainsi : Mon Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme moi, je veux, mais comme toi, tu veux. Il vient vers les disciples, qu’il trouve endormis ; il dit alors à Pierre : vous n’avez donc pas été capables de veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin de ne pas entrer dans l’épreuve ; l’esprit est ardent, mais la chair est faible. Il s’éloigna une deuxième fois et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint et les trouva encore endormis ; car ils avaient les yeux lourds. Il les quitta, s’éloigna de nouveau et pria pour la troisième fois en répétant les mêmes paroles. » 

Verset : Psaume 42,6 

« Pourquoi me décourager, pourquoi me plaindre de ma vie ? Il vaut mieux compter sur Dieu ! Oui, je vais encore le remercier, lui, mon sauveur et mon Dieu. »