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Mardi : Les pièges déjoués

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Mardi : Les pièges déjoués

L’explication du figuier

Le mardi matin, les disciples retrouvent Jésus et reprennent, à nouveau, le trajet de Béthanie vers Jérusalem. En passant devant le figuier que Jésus avait maudit la veille, il constate qu’il est desséché. Jésus leur donne alors le sens de ce qu’il a fait : avoir foi en Dieu. Il leur dit qu’avec une foi inébranlable, ils pourraient même déplacer des montagnes et les jeter dans la mer. Puis, observez la conclusion de Jésus : il relie cette foi inébranlable qui déplace les montagnes à « lorsque vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes ». Jésus leur rappelle que le refus de pardonner constitue un obstacle à l’exaucement des prières, un obstacle bien plus grand qu’une montagne. Les disciples seront bientôt mis à l’épreuve, tant dans leur foi que dans leur capacité à pardonner. Se souviendront-ils de cet enseignement sur l’arbre desséché ?

Alors qu’ils s’approchent de Jérusalem, les événements vécus, la veille dans le temple, doivent encore peser lourdement dans l’esprit des disciples. À l’arrivée de Jésus au Temple, la foule se rassemble pour écouter son enseignement, mais les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens se préparent à l’action ; ils veulent piéger Jésus par quatre différentes manœuvres subtiles, mais Jésus va les déjouer. Regardons aujourd’hui à deux d’entre elles.

Dieu ou César ?

Des pharisiens ainsi que des hérodiens (partisans fidèles de la dynastie d’Hérode) s’approchent de Jésus avec une question piège : « Est-il permis, ou non de payer le tribut à César ? » La difficulté pour Jésus face à cette question est la suivante : s’il répond « oui », le peuple cessera de croire en lui en tant que Messie libérateur du joug romain et s’il répond « non », il risque d’être arrêté pour incitation à la révolte. Mais Jésus, qui connaissait leur hypocrisie, va habilement sortir de ce dilemme en prenant dans sa main une pièce de monnaie sur laquelle on retrouve l’effigie et l’inscription de César. Il leur demande : « De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils. » Alors, il leur dit que tant que César est au pouvoir, il est juste de lui rendre le tribut qui lui est dû et, de même, il est tout aussi important de rendre à Dieu ce qui lui revient. Les êtres humains sont créés à son image ; ils doivent donc tout à leur Créateur ; tout ce qu’ils possèdent et tout ce qu’ils sont. Ainsi, Jésus conclut : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Ils en restèrent tout déconcertés.

Le plus grand commandement

Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : « Quel est le plus grand commandement de la loi ? » La réponse de Jésus réside en un seul mot : « Aimer » en rappelant le premier commandement : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là ». Le scribe apprécie ce que Jésus vient de dire et confirme qu’aimer Dieu est plus important que tout ce qu’on pourrait faire comme sacrifice pour Dieu. Jésus voit qu’il a répondu avec intelligence et lui dit : « Tu es proche du royaume de Dieu ». Après cela, Jésus s’adresse à la foule et fait une mise en garde sévère et prolongée à propos des scribes et des pharisiens ; il leur adresse sept reproches, notamment celui d’être des hypocrites et des guides aveugles (voir Matthieu 23, 1-39 ; Marc 12, 38-40 ; Luc 20, 45-47). Avec un tel discours accusateur, Jésus dissipe tout doute sur ses intentions, sa stratégie et son objectif. C’est une escalade et dans cette lutte de pouvoir, il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur. Mais Jésus n’a qu’un seul but : la victoire de la croix. C’est pour cette raison que chaque mot, chaque initiative sont réfléchis en vue de la manifestation de la gloire de son Père et du salut de ceux qui veulent bien se charger de leur croix et mourir avec lui.

À mon tour je me remémore

Es-tu prêt toi aussi à te charger de ta croix et à suivre Jésus ? Cela t’amènera d’une part à mourir à toi-même et à lui faire confianceSi tu fais cela, Jésus te promet que ce qu’il y a à gagner est bien plus grand, plus désirable et plus durable que tout ce que tu peux obtenir ici-bas.

En ce mardi, je t’invite à faire cette prière :

« Seigneur, aide-moi à te faire confiance malgré les oppositions, malgré les persécutions. Je veux, comme tu l’as fait, porter ma croix pour te suivre, mais je suis incapable de le faire par mes propres forces. Alors que je décide de te suivre, montre-moi qu’un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. Donne-moi la force, par ton Esprit, de te suivre et de te faire confiance ! Amen. »

Versets : Marc 11,20-26 ; Luc 20,20-26 ; Matthieu 22,34-40

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