Pour conclure: la relation d’aide est-elle pour tout le monde?

Avec cette mini-série consacrée à la relation d’aide, vous êtes entrés dans l’univers de l’accompagnement dans le contexte de la Bible.  L’accent est mis sur le besoin de développer des capacités particulières pour savoir  répondre aux personnes qui se confient des situations de souffrance. Sans avoir fait de longues études, un écoutant peut aider, orienter, faire du bien. Si l'écoutant découvre une habilité à la relation d'aide, il (ou elle) pourra se former, être accompagné par une personne ressource expérimentée. Nul besoin d'être un conseiller en relation d’aide certifié pour être un-e bon-ne écoutant-e mais il convient d'être accompagné, à comprendre le niveau de responsabilité que cela implique. La supervision est aussi un moyen de garantir l'éthique dans les échanges confidentiels. 

S’improviser écoutant-e sans prendre conscience de notre impact peut  produire l’inverse. L’intention d’aider ne suffit pas. Il est important d’étudier les techniques de communication pour construire des relations aidantes au regard de notre mission spirituelle: “prendre soin des uns et des autres, se mettre au service de l’autre” (Philippiens 2.4 ; 2 ; Éphésiens 4. 32 ; 1 Timothée 5.8 ; Matthieu 25.40). Quand une personne écoutée semble aller vraiment trop mal, quand la situation est particulièrement délicate, l’écoutant peut l’orienter vers un professionnel, un référent pastoral… Il est également possible de se certifier en relation d ‘aide pour aller plus loin et devenir un conseiller chrétien professionnel.

La relation d’aide est un accompagnement à la souffrance de son prochain. L’accompagnant est un instrument de notre Divin conseiller qui assure Sa restauration (Psaume 23). J’espère que vous aurez déjà l’envie et l’audace d’être un bon écoutant. Que le Seigneur bénisse vos chemins et celui des personnes écoutées.

Un écoutant doit-il être systématiquement formé à la relation d’aide ?

Réponse à la fin de la série