6. Quand tout a basculé

6. Quand tout a basculé
Suite de la série sur le thème "Entre Mars et Vénus"

Les « Mars » et les « Vénus » de tous les temps ont été créés pour la complémentarité et le bonheur. Après qu'Il ait créé la terre et formé l'homme et la femme à Son image Dieu vit tout ce qu'Il avait fait ; et voici, cela était très bon (Gn 1.31). Puis, l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden,... et Il y mit l'homme qu'il avait formé (Gn 2.8). Comme on le sait, Éve a été tirée d'Adam peu de temps après qu'Il l'ait fait entrer dans un profond sommeil, parce qu'Il se disait : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; Je lui ferai une aide semblable à lui (Gn 2.18).

Ainsi, l'un et l'autre se sont découverts et certainement appréciés, lui tout heureux d'avoir « retrouvé sa côte », elle tout heureuse de n'être pas là « pour rien » !... De par l'amour bienveillant de leur Créateur, les deux « tourtereaux » se retrouvèrent dans un jardin de délices (c'est ce que signifie « Éden »).

Hélas, quelqu'un d'autre vivait dans ce jardin. La Bible l'appelle le serpent et dit qu'il était le plus rusé de tous les animaux des champs (Gn 3.1). Créé astre brillant (Es 14.12), il avait été précipité sur la terre à cause de son orgueil (cf. Es 14 et Ez 28)...

Alors qu'Adam (le premier des « Mars » de tous les temps) se tenait à côté d'Ève (la première des « Vénus » de tous les temps), le serpent vint suggérer à cette dernière que Dieu n'était pas bon... mais méchant, voulant les empêcher de devenir comme des dieux, connaissant le bien et le mal (Gn 3.5). Ève, au lieu de consulter son mari finit par se faire prendre au jeu, voyant que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna à son mari, qui était auprès d'elle (Gn 3.6).

Mise en doute quant à la bonté de Dieu et attirée par sa propre convoitise, elle désobéit à l'interdiction formelle que Dieu avait donnée à Adam : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Gn 2.16-17). Et Adam, de ne pas faire mieux !... Au lieu de prévenir son Ève de désobéir à Dieu, il la laissa discuter avec le serpent et la suivit dans sa désobéissance en croquant dans le fruit défendu : les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus (Gn 3.7).

C'est ainsi que tout a basculé. La belle harmonie qui régnait entre Dieu et Ses créatures s'est rompue. L'humanité est entrée non dans la connaissance... mais dans les ténèbres ! La « lumière » s'est éteinte pour Adam, sa femme et leurs descendants. Ils sont morts, se sont retrouvés séparés l'un de l'autre ET séparés de leur Créateur. L'Évangile de Jean explique la situation ainsi : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue (Jn 1.1-5).

Les conséquences de la chute d'Adam et Ève - car c'est de cela qu'il s'agit, une chute, une déchéance de leur position originelle - ont fait dire à A.W. PINK dans son livre Gleanings in Genesis, p. 35 : « Le récit divin de la chute est la seule explication possible de la condition actuelle de la race humaine. L'Homme est une créature tombée, déchue de son état originel. Il n'a pas commencé en bas de l'échelle morale, comme disent les darwinistes ! ».

Oui, tout a basculé ce jour-là. Et « Mars » et Vénus » se sont retrouvés non seulement seuls chacun sur sa « planète » mais en conflit l'un par rapport à l'autre. C'est ce que nous approfondirons dans notre prochaine chronique.

D'ici là, que le Dieu de Jésus-Christ la Parole qui s'est faite chair et... a habité parmi nous (c'est ce que nous célébrons à Noël) pleine de grâce et de vérité (Jn 1.14) afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais... ait la vie éternelle (Jn 3.16) vous aide à avancer sur le chemin de la vie pleine en Lui, cette vie abondante pour laquelle Il nous a créés !

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