Sans instrument

Un jour, il y eut un terrible accident. Tous les passagers d’un autobus périrent des suites de leurs blessures, sauf un seul, qui s’en tira miraculeusement indemne.

Cet homme sanglotait, si bien que les secouristes accourus sur les lieux lui firent remarquer qu’il aurait dû se réjouir d’être en vie au lieu de se lamenter. Mais l’homme objecta :

« Vous ne comprenez pas ! Je suis un habile chirurgien, et avec mes instruments, j’aurais sans doute pu sauver plusieurs blessés. Hélas, comme je n’avais pas mes instruments avec moi, je ne pouvais rien faire ! »

Comme ce chirurgien, notre Seigneur a besoin d’instruments pour accomplir son œuvre : des hommes et des femmes qui se rendent disponibles et se mettent à sa disposition. Bien entendu, il pourrait très facilement se passer de nous, mais il a choisi de nous employer et de se servir de nous pour bénir ceux qui nous entourent. 

Hélas, trop souvent, il manque d’instruments, et les paroles qu’il a adressées autrefois à Ézéchiel sont encore d’actualité de nos jours : 

« Le peuple du pays se livre à la violence, commet des rapines, opprime le malheureux et l'indigent, foule l'étranger contre toute justice. Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n'en trouve point » (Ézéchiel 22.29-30). 

Allons-nous le laisser chercher en vain ou serons-nous ces précieux hommes et ces précieuses femmes qui acceptent de devenir ses instruments pour sauver des âmes et faire avancer son royaume ?