Avant, j'étais seul

Avant, j'étais seul

Vous connaissez peut-être « le p'tit bonhomme en mousse » qui s'élance et rate le plongeoir. Cette petite marionnette qui s’étale et qui s’entête, c’était un peu moi ! En pleine adolescence, à l'âge de 15 ans, j’ai commencé à « m’étaler ». Les premiers signes d’une maladie neurologique héréditaire sont apparus. Mes pieds se déformaient de plus en plus, je trébuchais sans cesse et je tombais souvent. Ça fait toujours rigoler de voir quelqu’un qui tombe : « Oh le pauvre ! » Le pauvre que j'étais, il avait mal physiquement, moralement et il en avait marre de rater le plongeoir… Je me souviendrai toujours de ma première opération à 19 ans. Ma vie a changé ! Enfin, je pouvais me chausser normalement. Enfin, je pouvais profiter de la vie. Extérieurement, tout allait bien, mais intérieurement je me débattais avec des blessures et de mauvais sentiments. Je me sentais si seul…

Jusqu’au jour où…

Un chrétien fut embauché dans l'entreprise où je travaillais. Sa foi rayonnait, il avait quelque chose que je n’avais pas. L'entendre parler de Dieu, c'était tout simplement incroyable pour moi qui n'avais pas reçu d'instruction religieuse. J'me disais qu’il était fou. Je trouvais ce chrétien sympa, mais bon, la foi c’était bien pour lui, mais pas pour moi. Et pendant deux ans, j’ai joué au « tout-va-bien », jusqu’à ce dimanche d'août 1988.

Il est 9 heures du matin

Je dors depuis peu. C'est normal quand on a fait la fête ! Je crois rêver, j’entends une voix qui me dit : « Réveille-toi, réveille-toi, je t'appelle, il faut que tu ailles quelque part ce matin ». Ça me réveille, mais pour me lever, alors là pas question, j’me rendors. Mais une deuxième fois j’entends cette même voix. Cette fois j’me lève, je pars en voiture et comme par hasard, je croise une famille chrétienne que je connaissais, et ils m’invitent à aller avec eux au culte dans leur église. Ce fut mon premier contact avec une église, et j’ai été impressionné par ce que j’ai entendu.

J'ai voulu en avoir le cœur net !

La Bible dit : «  Je crie à Dieu, et il me répond ». J’ai donc crié à Dieu et je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur. Cela m’a coûté, mais ce jour-là j’ai compris que le Christ Jésus était vivant et qu’il venait pour habiter dans mon cœur, pardonner mes péchés et me libérer du poids de mon passé. J’ai dit « oui ». Le rejet, la haine, la violence, la peur, les inquiétudes quant à mon avenir, c’était fini ! J’avais juré de ne pas me marier et de ne pas avoir d’enfants à cause de ma maladie. Aujourd’hui, je suis marié avec Christine qui m’a donné trois beaux garçons en pleine santé. Moi qui ne voulais pas de Dieu, eh bien, Dieu, lui, il a voulu de moi. Il m’a adopté comme son enfant. Je suis un p’tit bonhomme qui vit dans la foi et qui a réussi a plongé dans l’eau de la vraie vie.

Pourquoi pas vous ?

S’il n’y avait pas d’espérance, je n’aurais pas écrit ce témoignage. « Incroyable espérance ! » me direz-vous peut-être. Pas si incroyable que cela, car derrière la vie que nous menons tous, Dieu veut faire naître une espérance merveilleuse dans nos cœurs.

Amicalement, William

Le pasteur vous souhaite la bienvenue à l'Église évangélique Soif de vivre (Cambrai – Nord de la France)

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