David guéri et restauré (3)

David guéri et restauré (3)

L’offense, l’arme cachée, la lame cachée, les larmes cachées. David offensé ne deviendra jamais l’offenseur, à l’image de Jésus. Offensé quand Samuel l’oignit lui le plus petit, le berger oublié dans les champs. Offensé quand son père le charge, comme un serviteur, de porter des vivres à ses frères au service de Saül, quand Saül projette qu’il se fasse tuer en affrontant Goliath, quand  ses frères le méprisent, quand Goliath le maudit, quand Jonathan l’abandonne, quand menacé par Saül, le parjure, il doit son salut dans la fuite. Il souffrira du complot d'Absalom son fils et de la trahison de Méphiboschet. Il vivra d’autre situations offensantes sans que celles-ci n’aient une influence sur son comportement.

Dieu guérissait chacune de ses blessures et restaurait son âme ( 2 Samuel 7:20). L’offense, cette blessure que l’on enterre pour la mettre en lieu sûr, pour l’oublier, continue de grandir comme la gangrène. On pense que c’est le prix qu’il faut payer, quand on ignore les plans et les projets pour nous. Un constat : la joie quitte notre coeur, la foi baisse et l’espérance aussi, la douleur est présente, accaparant notre volonté ; notre âme blessée est incapable d’aimer, tout devient lourd, difficile. Jusqu’au jour où l’on retourne là où l’on avait enfoui la blessure due à l’offense, pour enfin crier à Dieu qu’il vienne à notre secours, crier notre désir de changement puisqu’il est Amour.

Aussitôt, sans attendre, Dieu nous enveloppe de ses bras, sèche nos larmes, puis il nous parle doucement de paix, d’amour et de guérison. Il n’y a pas d’abri plus sûr qu'en lui, car l’homme de douleur, qui a subi à notre place nos rejets et nos offenses ( Esaïe 53:5), se penche alors sur nous comme un berger passionné, plein d’amour, pour toucher là où cela fait mal. Il nous guérit et nous restaure pour faire de nous des adorateurs en esprit et en vérité, des témoins véridiques pour d’autres ( Psaume 51:17)

Et ma bouche publiera ta louange, puisque tu ouvres mes lèvres. Disons “ adieu” aux propos invalidants, parfois harcelants à notre égard, à la trahison et l’abandon de nos amis, à l’absence de reconnaissance.

Dieu en Jésus est celui qui me guérit.


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