Les défis sont des moyens de grandir !

Les défis sont des moyens de grandir !
Il est vital que nos défis deviennent des catalyseurs de notre croissance et non des points d’arrêts ou des excuses pour nous détourner du bon chemin.

Je suis allé dans un tout petit lycée. À partir du moment où tu respirais, tu pouvais intégrer l’équipe sportive de ton choix😜, car ils avaient besoin de participants.

J’aimais le football⚽️, mais l’entraîneur voulait qu’on fasse de l’athlétisme pendant le printemps afin de rester en forme. Je lançais les poids et le disque sans trop discuter, mais je détestais quand il nous faisait courir. Je détestais😩.

Mon principe de base, c’était qu’il était inutile de courir😳 à moins d’avoir la balle et d’être pourchassé ou, à la rigueur, à moins que quelqu’un d’autre ait la balle et que je le pourchasse.

Un jour, l’entraîneur Bell nous a fait courir le quatre cents mètres, pour nous remettre en forme. Après avoir beaucoup souffert à l’entraînement, j’étais passé de “vraiment très lent” à “un peu lent” et j’ai fait un temps plutôt acceptable. Quand je suis passé devant lui, l’entraîneur m’a crié que je pouvais passer aux 800 mètres. 

Aujourd’hui, si je cours 800 mètres, il y aura deux véhicules en train de m’attendre sur la ligne d’arrivée : une ambulance et un corbillard. J’aurais forcément besoin de l’un ou de l’autre🙈.

Mais à l’époque, plutôt que de relever le défi, j’ai ralenti. Je me suis imaginé que ce serait trop douloureux de courir 800 mètres à cette vitesse. J’ai dû frustrer l’entraîneur parce qu’il ne m’a plus jamais demandé quelque chose de ce genre. Et je le regrette encore, bien des années plus tard.

J’ai eu l'opportunité de progresser, mais je me suis installé dans ma médiocrité.

Progresser ou stagner

Dans la vie, c’est la même chose, tu sais. Nous détestons les défis, mais ils nous font grandir pour que nous puissions devenir ce que nous ne sommes pas encore. À moins que nous ne préférions rester tels que nous sommes.

Dieu nous a créés pour la croissance.

Regarde Marie, la sœur de Marthe et de Lazare.

Nous la voyons souvent aux pieds de Jésus. La première fois, elle est assise à ses pieds, en train de boire Ses paroles. Sa sœur, Marthe, arrive dans la pièce, furieuse😡😠 parce que Marie n’est pas avec elle dans la cuisine.

Mais Jésus a donné raison à Marie : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée » (Luc 10.41-42)

Bon départ, Marie !

La fois suivante, elle s’écroule, au sens littéral comme au figuré, à ses pieds. Son frère Lazare est mort. La souffrance et la déception la submergent. Jésus aurait pu guérir Lazare. Pourquoi n’est-Il pas arrivé à temps ? N’est-Il pas le Messie ?

Elle blesse le cœur du Seigneur à cause de son incrédulité. « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort » (Jean 11.32).

Mais la gloire de Dieu a été manifestée quand Jésus a prononcé une Parole puissante et que son frère est sorti du tombeau. Certains ont cru en voyant cela, mais le cœur des autres s’est endurci et ils ont voulu le faire taire à jamais.

Croissance

La résurrection de Lazare a été un tremplin qui a servi à propulser Marie vers l’un des actes de foi les plus puissants que le monde ait jamais vu. Nous raconterons encore cette histoire dans l’éternité (parce qu’elle est rapportée dans la Parole éternelle de Dieu).

« Marie, ayant pris une livre d'un parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux; et la maison fut remplie de l'odeur du parfum » (Jean 12.3)

Matthieu et Marc nous disent qu’elle a aussi oint Sa tête avec le parfum. Je pense que son odeur s’attardait encore quelque jour plus tard lorsqu’Il a été cloué sur la croix.

Regardons Marie. Elle est passée de jeune chrétienne, affamée de la Parole et de la présence du Seigneur, à une chrétienne blessée, accusant le Seigneur de ne pas l’avoir aidée, à...

… à une chrétienne accomplissant ce qui est peut-être le plus puissant acte d’adoration jamais rapporté. Elle a grandi à travers les expériences de la vie.

Quand nous sommes face à des défis, nous avons le choix. Nous pouvons nous arrêter, mettre en avant notre lèvre inférieure et dire : «Seigneur, où es-Tu ? »

Nous pouvons abandonner et dire que cette histoire de Jésus n’est que cela : une histoire.

Ou nous pouvons rester engagés, même si nous souffrons, et continuer à regarder à Jésus pour voir Sa gloire. Et quand nous voyons Sa gloire, nous apprenons à adorer.

Es-tu en train de grandir ?

 

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3 commentaires
  • cerisette Il y a 2 années

    Tres juste mais combien difficile ! aides nous Seigneur à progresser en suivant tes pas et garder courage et foi en toi Jésus Christ, amen 🌺
  • rozange Il y a 2 années

    Il est vital que nos défis deviennent des catalyseurs de notre croissance et non des points d’arrêts ou des excuses pour nous détourner du bon chemin. Mais Jésus a donné raison à Marie : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée Quand nous sommes face à des défis, nous avons le choix. Nous pouvons nous arrêter, mettre en avant notre lèvre inférieure et dire : «Seigneur, où es-Tu ? » Nous pouvons abandonner et dire que cette histoire de Jésus n’est que cela : une histoire. Ou nous pouvons rester engagés, même si nous souffrons, et continuer à regarder à Jésus pour voir Sa gloire. Et quand nous voyons Sa gloire, nous apprenons à adorer. Amen!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  • Élie Il y a 2 années

    A M E N