David se courbe et se relève

La Bible ne cache rien des actes de ses héros, en bien comme en mal. C'est le cas pour David dans 2 Samuel chapitre 11. Il succède au roi Saül qui représente le passé trouble, David l’avenir sûr par sa position dans la foi, son courage et la crainte de Dieu qui l’anime.
Les corps d’armées partent pour leur conquêtes militaires mais David reste à Jérusalem. Un soir en se promenant sur le toit en terrasse de la maison royale, il convoite une femme, la fait venir dans sa chambre et commet l’adultère ; un enfant naîtra de leur égarement.
David va alors envisager plusieurs stratégies ; certaines échoueront, mais l'une aura pour résultat la mort d’Urie, le mari de cette femme puis la mort de l’enfant issu de cette situation, ceci malgré les prières de David. Au cœur de son tourment, et face à ses échecs et à leurs conséquences, David découvre, grâce au prophète Nathan, le fossé que sa faute à creusé entre lui et Dieu. Il se repent sincèrement et supplie Dieu de lui pardonner son délit et de le restaurer dans son cœur.
Il devra aussi assumer les conséquences de son acte, il ne bâtira pas le temple à Jérusalem, c’est son fils Salomon qui s’en chargera. De nouveaux commencements naissent souvent sur les cendres et les ruines des échecs. David va apprendre qu’on ne peut tomber au delà de la portée du regard de Dieu et que la repentance est le sol dans lequel le pardon fleurit.
Pour revenir à Lui et être accueillis, il faut un cœur brisé. La conviction de péché est le phare qui m’indique le port abrité, les deux bras accueillants de Jésus. A chacun de nous de faire le bon choix.
On peut quitter des yeux le Seigneur, lui ne cligne pas des yeux. Il fait tout pour nous ramener à lui, y compris par l’épreuve, en brisant nos chaînes pour nous introduire dans le grand pardon qui nous libère, guérit et nous grandit. Dans un cas extrême, lançons la balise de détresse : aide moi, secours moi ! comme nous l’enseigne le Psaume 51.
« Je reconnais que j’ai péché, purifie-moi, crée en moi un cœur pur, rends moi la joie de ton salut. » Amen
Acceptons l’idée que nos échecs ne sont pas définitifs , une nouvelle étape vers le relèvement et un nouveau départ sont au programme à notre intention, il faut refuser de rester prisonnier d’un passé peu glorieux.
Jésus n’est pas venu pour juger ou condamner les hommes, mais pour les sauver en venant habiter en eux. 2 Corinthiens 5 :17
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