Désaccord n'est pas synonyme de désamour

Désaccord n'est pas synonyme de désamour
Un conflit est un très gros désaccord…mais
désaccord n’est pas forcément synonyme de désamour


Dans la vie, on ne peut pas faire l’économie des conflits.
Nous sommes tous doués pour faire d’une simple différence, un conflit.
Le conflit est souvent un malentendu.

Lors d’un conflit, nous aimerions tellement que l’autre change son comportement.
Nous pensons que le conflit vient de sa mauvaise façon de voir les choses, sa façon inadéquate de réagir…
donc je vais lui donner des conseils ou même des ordres pour changer.
Il faut toujours se rappeler que la seule personne sur qui nous avons un pouvoir de changement, c’est soi-même.

Dans un conflit, il y a l’autre et il y a moi. Je dois aussi m’impliquer, je peux et dois lui communiquer mes besoins sans l’accuser :
Tu ne m’aimes plus peut se dire Je ne me sens plus aimé(e)
Tu me rabaisses tout le temps peut se dire J’ai l’impression d’être nul, d’être tout à fait insignifiant.

En changeant l’accusation qui commence par tu en message qui commence par je, j’exprime mon besoin, mon ressenti sans accuser personne.


Cette absence de jugement permet à Dieu de toucher la conscience de l’autre
qui est libre de répondre à notre besoin sans devoir se défendre contre une attaque.
Je me place ainsi sur le même plan que l’autre et non au-dessus avec le bon droit de celui- qui-a-forcément-raison.

J’éviterai d’assimiler la personne à l’objet du conflit, en me souvenant que celui avec qui je suis en conflit est autant aimé de Dieu que moi et en mettant en application les paroles de Dieu qui me dirigent toujours vers plus de respect, plus de compréhension, plus d’amour.
Avec Dieu, ce sont mes responsabilités qui doivent être en gros plan et non mes droits.
Très souvent dans un conflit, je ne vois plus que mes droits… qui me semblent bafoués.
Je peux faire l’effort de considérer mes responsabilités et évaluer si je les ai bien assumées.

Nous avons chacun une grande intolérance à la différence.
Ecouter la différence, cela ne veut pas dire que je suis d’accord. Il faut écouter l’autre jusqu’au bout.

Faites l’expérience la prochaine fois de voir si vous arrivez à vous taire, à ne pas réagir jusqu’à ce que l’autre ait dit tout ce qu’il avait à dire. Vous serez sans doute étonné.
Et lorsque vous y serez arrivé, posez simplement la question  Et maintenant que me proposes-tu de faire ? Cela peut (mais ce n’est pas toujours le cas) désamorcer le conflit car je demande à l’autre de trouver la solution.

Ensuite il faut sortir d’une confusion tragique à savoir : Désaccord égale désamour.
Ce n’est pas l’amour qui est en cause mais le comportement.
C’est parce que nous n’avons pas senti que notre différence était bienvenue.
En règle générale, le seuil de tolérance à la différence est très vite atteint.
Pour devenir plus tolérant, il faut s’exercer à écouter la différence de l’autre.

Nous avons du mal à écouter l’autre avec disponibilité et patience.
Trois bons conseils : Ecouter, écouter et écouter.
Souvent, on argumente au lieu d’écouter. Il faut s’exercer. On essaye ?

En partenariat avec www.famillejetaime.com

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4 commentaires
  • sophie-christelle Il y a 10 années, 5 mois

    oui on essaye
  • zionnette Il y a 13 années, 12 mois

    Merci!
  • Yvonne D'almeida Il y a 13 années, 12 mois

    Bien sur! On doit essayer! Je trouve cette leçon très indispensable pour une vie chrétienne bien fondée et pleine de victoire. Que le Seigneur nous aide à comprendre cette belle leçon, à la mettre en pratique et à l'enseigner autour de nous. Ceci nous aidera tous à lutter contre la haine et le mépris que nous éprouvons les uns contre les autres à la suite d'un conflit meme de si peu d'importance qu'il peut etre. Parfois ce mépris provoque des divisions et des mésententes de longues durées. Ceci est une occasion pour l'ennemi 'satan' de détruire la joie et la paix, deux facteurs très important pour la santé du corps et la force de l'ame. Lorsque que l'ame est remplie d'amertume, il devient très difficile de prier, et voilà que sans une vie de prière, le chrétien s'éloigne peu à peu de son Dieu et est entrainé par les flots d'amertumes, de haine, de culpabilité et autres. Que le Saint Esprit nous vienne au secours.
  • nonokab Il y a 13 années, 12 mois

    Merci, vous avez franchement raison, nous devons écouter, écouter et écouter l'autre. Que DIEU vous bénisse.