Devenir l'amie de son mari N°12

Devenir l'amie de son mari N°12
L’amour, c’est parfois le donner

L’épouse d’un pasteur béninois m’avoua que son mari avait trouvé une maîtresse avec laquelle il est difficile de rivaliser: l’ordinateur ! Cette redoutable machine, dévoreuse de temps, monopolisait toutes les soirées de son époux, détruisant peu à peu leur vie de couple. En priant, elle réalisa que si son mari était sourd à ses plaintes, elle aussi, restait sourde à ses anxiétés. Cet homme affrontait seul un chantier gigantesque : la traduction de la Bible. Les tensions familiales et conjugales font partie des attaques de l’ennemi pour stopper l’œuvre de Dieu. Au lieu de prier contre ce travail, elle se mit alors à prier pour qu’il trouve les clés linguistiques qui lui faisaient défaut. Le résultat fut surprenant ! Le travail avança plus vite que prévu. Il s’évita des déplacements à l’intérieur du pays car il rencontra sur place les personnes bilingues. N'étant plus sous pression, il put enfin écouter son épouse.

En s'ouvrant l'un à l'autre, ils réalisèrent que les enfants avaient mal supporté cette crise. L’aîné avait fait l’école buissonnière et commencé à voler. L’harmonie rétablie, même si leur programme reste chargé, ils sont maintenant en mesure de redresser la situation.

Comment cette crise a-t-elle vu le jour ? Tous deux avaient été blessés : lui s’était senti incompris et jugé par son épouse, il s'était alors fermé en se plongeant dans le travail. Elle, se sentant abandonnée, s’était désolidarisée de la profession de son mari. Le mur d’incompréhension a commencé à s’effondrer lorsque l’un des deux a pris à cœur les problèmes de l’autre. Pour vivre ce don de soi, l’épouse dut surmonter bien des souffrances. Mais en priant en faveur de son mari, elle a amorcé la convalescence de leur amitié et la guérison de leurs enfants.

L'aimer, c’est parfois le donner

L'épouse d'un responsable de Jeunesse en Mission était découragée par les fréquentes absences de son mari. Orateur de renom, celui-ci partait à l’étranger et la laissait seule avec les enfants. Les petits se montraient alors particulièrement difficiles. Elle avait l'impression qu’on lui lui volait son conjoint au moment où elle et les enfants en avaient le plus besoin.
Dans sa méditation quotidienne, elle lut : «Si quelqu'un vient à moi et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants... et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple.» (Luc 14:26-27) La question que le Seigneur lui posait était la suivante: «Es-tu prête à renoncer à ton mari pour moi ? Acceptes-tu de le donner pour mon service ?» Elle y réfléchit, et par amour pour Jésus, accepta.

Désormais lorsque son mari devait s'absenter, c'était elle et les enfants qui l'envoyaient en mission. Ils priaient aussi pour lui tout au long de son périple et se réjouissaient à son retour des victoires et des exaucements. Les problèmes de discipline diminuèrent sensiblement, car du coup les enfants étaient très fiers d'avoir un père au service de Dieu. Auparavant, ressentant l'amertume de leur mère, ils se rebellaient... comme elle-même le faisait dans le secret de son cœur. Ils grandirent et s’engagèrent dans la mission à l’exemple de leurs parents. “Le grain qui meurt porte beaucoup de fruits.” (Cf. Jean 12:24)

Le témoignage qui suit confirme ce principe, sans en cacher le prix. Un pasteur africain ressentit fortement l’appel de Dieu pour aller évangéliser une tribu située à l’autre extrémité du Congo. Il en fut le premier surpris et en parla à sa femme. Celle-ci atteinte d'une tuberculose résistante aux médicaments n’était plus qu'un squelette ambulant. S’il partait, elle pouvait mourir en son absence... qui prendrait alors soin des deux petits ? Après avoir cherché le Seigneur, elle lui répondit qu’elle aussi discernait l’authenticité de cet appel. Le courrier et le téléphone n’atteignaient pas leur village de brousse. Le cœur lourd, ils se séparèrent, se demandant s'ils se reverraient un jour. Au bout de plusieurs mois, sa mission accomplie, le mari revint à la maison. A sa stupéfaction, il retrouva une épouse resplendissante de santé. A peine était-il parti que Dieu l’avait miraculeusement guérie ... Que serait-il advenu s’ils avaient renoncé à cette mission ? Avoir choisi de se soumettre entièrement à la volonté du Seigneur fit leur bonheur. Aujourd’hui, ils forment une famille missionnaire rayonnante à Pointe-Noire.

Mise en page de Marianne Dubois

Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site : www.carlobrugnoli.net

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18 commentaires
  • servante3Jesus Il y a 6 années, 5 mois

    amen, j'ai compris une chose s'est que je dois faire confiance à Dieu. Pendant longtemps , on cherche ce qui nous plait, alors ou est la part de Dieu. Je comprends par ces témoignages, Dieu d'abord alors , Fais de l’Éternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire. Fais ce qui plait à Dieu, alors il arrangera tout pour toi . Merci Seigneur pour la vie, merci pour cette parole qui est vraiment vivante . AMEN
  • Léa Allen Il y a 6 années, 5 mois

    Merci. Je devais encore entendre ceci. Nous avançons souvent sans nous rendre compte qu'il nous faut mourir pour renaître en Jésus et pouvoir enfin porter des fruits. Oui la marche avec Dieu commence par un renoncement. Merci Seigneur de rendre ministère à mon cœur. La gloire et l'honneur seront toujours à toi même quand je rendrai témoignage de ton œuvre dans ma vie.
  • isabel10 Il y a 11 années, 4 mois

    Merci beaucoup pour ces magnifiques témoignages car lorsque nous laissons agir Dieu dans nos vies, tout redevient possible : guérison, unité dans la famille, prières ensemble. Quelle leçon aujourd'hui. Merci Seigneur Dieu d'amour. Toi seul sait pourquoi je devais lire ce texte. Je Te fais confiance ! Amen.
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