Devenir l'amie de son mari N°5

La beauté et la sagesse
Au bout d'un an, lorsqu’enfin arrive son tour d’être présentée au roi, le protocole autorise Esther à réclamer tout ce qu'elle veut: robes, parfums, bijoux, tout est à sa disposition ! Une offre fabuleuse qui ferait rêver plus d'une femme. Etonnamment, Esther ne prend que ce qui lui est recommandé par Hégaï. Pourquoi ? Parce qu'elle ne se fait pas belle pour elle, pour sa propre vanité, mais pour celui qui va peut-être devenir son époux. Elle demeure flexible et souple même pour sa tenue. Avoir été choisie, choyée et se trouver maintenant à la veille de rencontrer l'empereur ne lui est pas monté à la tête. Son coeur n'est pas enflé d’orgueil. Aimer et servir, voilà son ambition. Sans s’en rendre compte, elle fait là un coup de maître; en effet, qui est plus qualifié qu’Hégaï pour savoir ce qui séduit ou rebute le souverain ?
Par sa gentillesse et son caractère ouvert et sage, elle attirait la bienveillance de tous ceux qui la rencontraient. Quand elle se présenta au roi, «Il devint amoureux d'Esther, plus qu'il ne l'avait jamais été d'une autre femme, et ce fut elle, parmi les jeunes filles, qui gagna sa faveur et sa tendresse. Il posa la couronne royale sur sa tête et la proclama reine... Il organisa en l'honneur d'Esther un grand banquet auquel il invita tous ses hauts fonctionnaires et ses ministres. Il accorda une dispense d'impôt aux habitants des provinces et distribua des présents avec une générosité toute royale.» Esther 2 :17-18
Lorsque j’étais jeune fille, j’ai posé la question suivante à un pasteur: «Une chrétienne peut-elle se maquiller ?» Sa réponse m’a fait réfléchir: «Une chrétienne ne devrait jamais négliger sa tenue. Si, par exemple, elle travaille dans un milieu où toutes ses collègues sont élégantes et bien maquillées, elle risquerait de donner un contretémoignage par une apparence anachronique. Il en est de même pour une chrétienne hyper fardée, qui évolue dans un milieu où la simplicité est de mise.»
Si notre motivation est de plaire au Seigneur, d'être son témoin là où il nous place, nous aurons l'allure et la tenue qui convient à des filles du royaume. Cela demande parfois un certain renoncement à des goûts personnels, nos vêtements reflétant notre personnalité, la façon dont nous nous percevons. Depuis que je suis mariée, je porte des vêtements plus élégants aux couleurs plus soutenues. Timide comme je l’étais, il m’a fallu du temps pour m’y mettre ! Parallèlement le Seigneur m’a restaurée pour que je croie à ma propre valeur. Ma coiffure a aussi été influencée par les goûts de mon mari qui préfère les cheveux longs (ce qui ne plaît pas à tous les coiffeurs!) «Celle qui est mariée s'inquiète tout naturellement de plaire à son mari» (1 Corinthiens 7 :34). Si celui-ci aime un style classique, adoptez-le avec fierté; s'il préfère le changement, soyez sensible aux nouveautés. Vous allez le rendre heureux et nourrir cette union qui fait de vous un couple unique !
La beauté ou la séduction ?
Il faut reconnaître que le chemin est étroit, seule la sagesse d’En-haut nous permet d'enchanter notre mari, sans pour autant être une occasion de chute pour les autres hommes. J'ai eu le privilège de rencontrer celle qui fut élue reine de beauté à Bukavu au Congo Démocratique. Elle nous expliqua qu'étant l'épouse d'un fonctionnaire qui avait de fréquentes occasions de se rendre sur Paris, il lui était facile de se procurer minijupes, pantalons de cuir moulants ou chemisiers transparents. Après sa conversion, elle continua à s'habiller à la dernière mode jusqu'au jour où elle fit un petit tour dans sa garderobe en adoptant le regard du Seigneur. Elle renonça alors à beaucoup de tenues provocantes. Rassurez-vous, elle resta un modèle d'élégance, harmonisant couleurs et coupes qui la mettent en valeur. Mais quelle fut donc la réaction de son mari non-chrétien ? Un vif soulagement ! «J'avais peur, avec ta façon de t’habiller, qu’un séducteur finisse par t’enlever», lui confia-t-il.
Pour mieux discerner comment s’habiller dans notre vie professionnelle ou en ville, une oratrice nous conseilla de ne pas avoir deux styles: un pour l'église et un pour l'extérieur, mais plutôt de nous poser cette question: «Serais-je à l'aise si je portais cette tenue à l'église?» Sans en faire un absolu, cette remarque peut nous aider.
Mise en page de Marianne Dubois
Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site
www.carlobrugnoli.net
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