Est-ce que ton passé tiens une pierre prête à te lapider ?

Est-ce que ton passé tiens une pierre prête à te lapider ?

J’aimerai vous poser une question : Est-ce que votre passé tient une pierre à la main prêt à vous lapider ? Si c’est votre cas, laissez-moi vous présenter le cœur de Jésus dans cette histoire.

« …le lendemain, Jésus revint de bonne heure dans la cour du Temple et tout le peuple se pressa autour de lui ; alors il s’assit et se mit à enseigner. Tout à coup, les spécialistes de la Loi et les Pharisiens traînèrent devant lui une femme qui avait été prise en flagrant délit d’adultère. Ils la firent avancer dans la foule et la placèrent, bien en vue, devant Jésus. Maître, lui dirent–ils, cette femme a commis un adultère ; elle a été prise sur le fait. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider les femmes de ce genre. Toi, quel est ton jugement sur ce cas ? En lui posant cette question, ils voulaient lui tendre un piège, dans l’espoir de trouver quelque prétexte pour l’accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire du doigt sur le sol. Eux, ils insistaient, répétant leur question. Alors il se releva et leur dit : –– Que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre contre elle ! Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Après avoir entendu ces paroles, ils s’esquivèrent l’un après l’autre, à commencer par les plus âgés, laissant finalement Jésus seul avec la femme, qui était restée au milieu de la cour du Temple. Alors Jésus leva la tête et lui dit : –– Eh bien, où sont donc passés tes accusateurs ? Personne ne t’a condamnée ? – Personne, Seigneur, lui répondit–elle. Alors Jésus reprit : –– Je ne te condamne pas non plus. Va, mais désormais, ne pèche plus. »


Jésus enseigne une parabole captivante devant l’immense place à l’entrée du Temple. Les gens l’écoutent avec une attention singulière, suspendus à ses lèvres. Même les enfants semblent anormalement attentifs et calmes. Mieux que le plus beau des spectacles, mieux que le meilleur des divertissements à cette époque, Jésus prêche. À la fin de ses prêches, Il lui arrive même de faire des miracles.
J’aime imaginer qu’un auditeur raconte, à un nouvel arrivé, ce qu’il a vu la fois dernière.
Des aveugles ont recouvré la vue, et un lépreux fut guéri miraculeusement hier.
Les gens aimaient Jésus. Quand les gens se trouvaient en présence de Jésus, ils se sentaient pleinement acceptés, valorisés, reconnus dans leurs valeurs humaines, et points dans les achèvements héroïques que nul n’arrive jamais à accomplir. Jésus ne se fiait pas aux apparences vestimentaires ou physiques. Jésus rehaussait les gens qui se débattaient avec une faible estime d’eux-mêmes. Les dépravés, les incompris de la société, les marginaux étaient l’objet de toute son attention et de son Amour. Dans cette quiétude plaisante survient un bruit lointain. Celui-ci se rapprocha rapidement pour finalement envahir la place. Une marée humaine en furie survient comme une vague agressive.

L’atmosphère calme et sereine, a changé subitement en oppression des ténèbres. Les enfants pleurent, les mamans prennent leurs enfants et quittent hâtivement la place pour ne pas offrir le spectacle macabre qu’elles devinent venir, en la voyant.
Une scène d’aliénation électrique et de haine vient froisser le climat de paix et de tranquillité qui était aux pieds de Jésus.
Les religieux sont comme une meute de loups assoiffée de sang.
Des ministres de la Loi ramènent, traînent et tirent devant Jésus, le butin de leurs chasses hystériques. Une information leur avait été donnée la veille, sur une femme qui pratiquait l’adultère. Finalement c’est chose faite, ils l’ont saisit en flagrant délit d’adultère, la voici.
Comme une bête apeurée, elle est coincée, acculée de toute part par ces chasseurs de primes. Cet après-midi ensoleillé a tourné d’une façon inexplicable en cauchemar interminable.
Essoufflée, elle essaye de reprendre haleine, attendant la mort qui lui est destinée dans quelques minutes, tout au plus. Elle a mal partout. Elle reçue plusieurs coups dans son odyssée violente, qui lui firent des contusions qu’elle ressent douloureusement. Selon la loi de l’époque, une femme prise sur un flagrant délit d’adultère comme c’est le cas, doit être lapidée, jusqu'à ce que mort s’en suive.
Mais la pire tragédie, est qu’il n’y avait aucune défense possible. Pire encore, si quelqu'un, un proche parent, un ami souhaitait défendre une victime, celui-ci était coupable à son tour, et pouvait être lapidé lui aussi.

Cette femme était en fait l’appât, que des religieux sans scrupules, ni vergogne, décidèrent de capturer afin de piéger Jésus, même s’il devait lui en coûter sa vie.
Quelques jours auparavant, à la lueur d’un feu, des religieux réfléchissent à un moyen de saisir Jésus. Plusieurs stratégies furent probablement avancées. Il est difficile de piéger Jésus dans les écritures car Il répond toujours de la bonne façon.
- Je pense qu’il existe un moyen messieurs, s’exclama l’un d’entre eux.
- Ah bon et lequel ?
- J’ai vu ce Jésus plus d’une fois agir envers des malheureux, et les nécessiteux. Sa faiblesse est qu’il aime trop les gens. Si nous lui mettons un cas que la Loi condamne, il se jettera sans hésiter à sa suite pour le défendre, et ainsi il deviendra coupable à son tour.

L’idée diabolique était plus qu’attrayante. Dès lors il fallait trouver un coupable, peut importe qui. C’est alors qu’ils décidèrent de piéger une femme en flagrance d’adultère.
Celle-ci serait juste un moyen, la pauvre victime que nous placerons au milieu d’un piège.
Nous pouvons bien sûr spéculer sur la question.

« Qui était l’homme adultère ? Pourquoi ne fut-il pas arrêté avec cette femme ? ».
Il est curieux qu’ils réussissent à capturer seulement la femme et pas l’homme, qui manifestement se trouvait dans la même pièce, puisqu’il s’agit d’un flagrant délit ? Curieux ne trouvez-vous pas ?

Et bien je pense que l’homme en question, faisait partie du stratagème. Possible que ce soit un Pharisien, ou un collaborateur des religieux, au même titre que Judas, qui un jour piégea Jésus. La raison de cette pensée est simple, on ne retrouva jamais l’homme adultère. C’est un peu comme dans un réseau de drogue, les policiers n’arrêtent jamais les indicateurs qui aident à attraper les gros dealers. Ces exécutants sont plus utiles, en liberté pour des fins plus machiavéliques.
Il est possible aussi, que se soit seulement devant Jésus, que cette femme adultère, comprit toute l’instrumentalisation et la vilenie du complot, dont elle-même était l’ignoble victime. Cette femme s’est faite piéger, afin de devenir le piège de Jésus. Quelle ignoble sensation de se sentir piéger, duper, tromper. Elle peut aussi sentir son cœur frapper âprement sa poitrine, sa gorge est sèche. Elle peut entrevoir tout le film de sa vie défiler à une vitesse vertigineuse. Son passé difficile, son enfance pénible, toutes les fois où elle s’était promise de changer. Il est trop tard, elle va être exécutée sans pitié… à moins que Jésus… Serait-ce possible que Jésus ?
Non n’y pense même pas !

Pouvez-nous imaginer avec moi un moment, le tournoiement nerveux et agité dans ses pensées :
« Comment ai-je pu en arriver là ? Pourquoi suis-je la victime de ce complot ? Pourquoi n’ai-je pas écouté mes amis, mes parents au moment voulu ? »

L’heure n’est plus aux regrets mais aux conséquences de mes actions.
Toute la ville est là, une foule dense. Le tumulte fracassant a véhiculé des centaines de personnes qui discutaient tranquillement dans la rue. Au cours de l’agitation ils se sont rapidement agglutiner pour voir qu’est ce qui se passe.
Êtes-vous avec moi dans cette scène ? Écoutez, j’entends les murmures à voix basse qu’ils se disent les uns aux autres « On a pris une "traînée" qui a commis l’adultère, on la lapide, préparons nos pierres. Attendons quelques minutes, la pierre à la main, ça ne va pas prendre longtemps. Jésus va tenter de la défendre, mais c’est impossible. Peut être va t-il essayer quand même. De toute façon, il ne peut aller contre la loi. S'il le fait c'est lui que nous lapiderons. Ah j’aime cette ambiance de fête foraine, je me disais qu’à Jérusalem c’était calme ces derniers temps… oui monsieur, je trouvais ça calme…»

Il faut comprendre le contexte ; il y a d’un coté, une foule dense instiguée par des religieux avides de sang, et d’un autre bord contre un mur, une femme tremblante et pleine d’ecchymoses. Humainement « la Loi de Moïse dit », et il est impossible de passer outre. Tous ont la pierre à la main, prêt pour un lynchage collectif. Il y a de l’hostilité, de la démence, la bave qui coule de leurs bouches, les fauves sont prêts à déchiqueter leurs proies.

Pour se donner une idée du décor, nous avons tous vu à la télé, les scènes de soulèvement de foule dans les pays difficiles (formulation faible). Dans certains de ceux-là, la lapidation à mort est encore pratiquée. Notre situation est exactement celle-ci. On amène cette femme que l’on a traînée, frappée déjà. L’homme est libre, mais nous avons la femme vicieuse, la traînée qui commet l’adultère avec les autres (c’est forcément avec quelqu’un d’autre que l’on commet un adultère… Pas besoin de « avec les autres). Quelle ignominie !

« Maître la Loi dit... Et toi qu’est-ce que tu dis ? »
Sans grand effort, Jésus a compris le piège. Plus qu’un piège, c’est une impasse, un coupe gorge, une bombe à retardement. Cependant, même avec tous les risques que cela comporte, Jésus voit la victime de cette machination, et, aussi dément que cela puisse paraître, Il désire la sauver. Les religieux avaient raison, Jésus aimait trop les gens, et s’il tente de la sauver, c’est au risque de sa vie qu’Il le fera. L’issue humainement, est impossible. Peu importe la réponse que donnera Jésus, celle-ci suscitera une réaction négative, destructrice et meurtrière. Jésus remarque cette femme attachée dans un piège et il veut la délivrer. Mais cela demandait du génie, et voilà comment le sauveur du monde, une fois de plus, sauva une personne de plus.

Christ n’a pas trouvé de défaut dans la loi, ni excusé la culpabilité de la femme prisonnière, ni tenu compte du prétendu zèle des Pharisiens. Les yeux de Jésus scrutent lentement, un à un chacun des visages de la foule. Pour Jésus ce n’est plus une foule mais des visages, des personnes, des hommes de différents plans sociaux. Jésus les regarde fixement, comme cherchant quelque chose dans leurs visages… Tandis qu’Il les observe, la vie de tous ces gens lui est dévoilée. Leurs péchés cachés, leurs passés dissimulés que personne ne sait. Jésus garde un contrôle hallucinant et une paix profonde qui dépasse l’entendement humain. Il ne dit rien, Il communique une paix, un calme intérieur, tout doucement, Il s’abaisse pour planter son doigt dans le sable chaud de la place. Cette paix est communicante, elle apaise, elle éteint le feu de la haine.

Contre son mur d’exécution, elle ne comprend pas ce calme, qui semble de la même façon une éternité. Ses longs cheveux qui tombent devant ses yeux, forment un rideau, qu’elle n’ose pas dégager pour observer la scène. Elle est comme morte, une poupée de chiffon cherchant à reprendre son souffle. Elle se tait, elle est blasée, en attente de la mort. Elle se met à l’abri du silence de Jésus. Jésus écrit quelque chose, le doigt de Jésus dans le sable écrit quelque chose : mais que peut-il bien écrire ? Personne ne le sait, mais j’aime cette pensée que Jésus écrivait toutes les fautes, les péchés de l’humanité dans lesquels nous nous retrouvons tous tôt ou tard. Il refusa toute polémique avec le conseil des magistrats. Jésus ne rentre pas dans leur rôle de, "montrer du doigt", car le doigt de Jésus n’était pas pointé sur quelqu'un, mais il est dans le sable.

Par cet acte, Jésus montre que les péchés des hommes étaient marqués dans le sable et pouvaient être effacés. La Loi de Moïse écrite sur des tables de pierre, condamnait à mort cette jeune fille à cause de ses fautes, tandis que Jésus va écrire ses fautes, nos fautes, sur le sable afin que le vent les efface.
À la lecture de leurs péchés, les farouches observateurs de la Loi rentrent en eux-mêmes et s’en vont les uns après les autres. La pédagogie de Jésus est très forte car il pousse les gens dans la réflexion sur eux-mêmes. Jésus va plus loin que la question de l’adultère. Il met en cause la motivation de leurs cœurs. Utiliser une femme pour lui tendre un piège incarnait une faute bien plus grave encore.
Et un à un, tous, du plus vieux au plus jeune, ils abandonnèrent.
La place est devenue à nouveau calme et silencieuse. Jésus a sérénisé le climat hostile.
À ce moment, elle se retrouve seule avec Jésus devant cette place, devant ce temple.
L’hostilité a disparu pour laisser place seulement à Jésus et la paix qu’Il véhicule.
Devant ce temple où il y a la sainteté de Dieu, la puissance, et aussi le pardon, alors que toute la haine a disparu. Quand Jésus lui parle, elle n’est plus au milieu d’un piège, d’un débat, d’un jugement, au milieu d’un tribunal, mais elle est au milieu du cœur de Dieu. Jésus lui redonne sa dignité, une raison d’exister, et fait preuve d’une immense pudeur dans une société, où on se moque de ce que vous pouvez vivre. Jésus prit soin de sa honte, et d’elle-même sans toute fois, nier son péché. Il ne lui demande rien sur son histoire « Maintenant vous devez tout me raconter, sur votre adultère.

Heureusement que j’étais là sans quoi vous seriez morte à l’heure qu’il est »…
La vraie question que Jésus lui pose est : « Où en es-tu maintenant ?
Où en es-tu spirituellement dans ta vie ? ».
Exclue, contrainte, frappée comme une bête il y a quelques minutes, Jésus lui donne maintenant la parole. Quelle douceur !

Jésus me pose, et vous pose la même question à vous qui lisez ces lignes « Où en es-tu
maintenant ? » Jésus ne nie pas, mais il dit « Va et ne pèche plus, ne t’égare, ne te perd plus »

Dans l’Amour et l’acceptation de nous-mêmes notre vision est renouvelée par le Saint Esprit. Jésus dit à cette femme pécheresse « Je n’ai pas dit mon dernier mot sur toi, je te restaure et par ma grâce remets toi en chemin ». Quand notre cœur est restauré, nous pouvons assumer nos actes passés. Jésus remet cette femme sur le chemin de la vie, en lui disant « ne te trompe plus de route ». Dieu utilisera la répression du péché, à l’égard des religieux qui seront condamnés par leurs cœurs et leurs consciences. Cependant pour la femme pécheresse, il ne pointe pas du doigt son péché alors qu’il était le seul vivant sur terre à pouvoir prononcer un jugement sur elle ; lui le parfait, le pur des purs, l'homme sans péché, cependant Il s’en abstient.

Comprenez-vous ces lignes ? Quel Amour, quelle profondeur dans l’Amour de Christ !
La résurrection est profonde car, quand Jésus se relève, Il guérit, soigne, relève le monde avec lui. Jésus vous veut debout, droit, quelles que soient les choses qui vous ont fait baisser les yeux. Dans cette histoire de folie Christ s’est attaché à la grande œuvre pour laquelle Il est venu dans le monde. Celle-ci fut d’amener les pécheurs à la repentance, non pas pour les détruire, mais pour les sauver. Aujourd’hui c’est la même chose pour nous, pour vous qui lisez ces lignes.
La faveur de Christ et le pardon de nos péchés passés devraient prévaloir au jugement condamnateur du diable et construire en nous un saint désir de ne plus pécher.


Alors allez, sur ces paroles « VA et ne pèche plus. »


Qu’est-ce que votre passé crie contre vous ?
Est-ce que vous êtes pris au piège vous aussi ?
Est-ce que vous vous sentez désabusé ? Trompé ? Salit ?
Qu’est-ce que votre ennemi vous rappelle sans cesse que vous ne pouvez oublier ?
Il y a des actes passés, des péchés anciens qui se montrent parfois intrépides, telles ces personnes la pierre à la main, prêtes à vous tuer ?


La réponse de Jésus est claire, « VA et ne pèche plus et relève la tête ».
Dieu déteste le péché, mais sa grâce chérit le pécheur. Je suis touché de voir la mentalité de Jésus sur les personnes qui sont tombées, celles qui ont échoué, chuté, manqué, dévié, égaré. Que serait le monde si cet amour, cette miséricorde qui anima la vie de Jésus actionnait la nôtre ?

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(Romains 1.16)

22 commentaires
  • CHRISTIAN1960 Il y a 9 années, 6 mois

    Très édifiant et plein de compassion.
  • DOLAM Il y a 10 années, 3 mois

    Wow ! Riche et profond enseignement .Puisses les coeurs purs et vrais en Jésus,l'amour du prochain, etre intègre et entier en Lui,aux fins que des millions et des millions de coeurs et d'âmes accusatrices et d'esprits de jugements soient brisées et reçoivent celui de Christ aimant et humble,en Sa vérité,Son doux regard compatissant et salutaire.Amen..
  • Poudiougo Jacob Il y a 11 années, 5 mois

    merci seigneur pour ce message et merci aussi de m'avoir donné la sagesse de comprendre cette parole. comme jésus a dit à cette femme : moi aussi je part et je ne pécherais plus car il a pardonné à mes anciennes fautes et voilà que je suis devenus une nouvelle créature. gloire à dieu du haut des cieux et sur la terre pour l'éternité!!
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