Faire ce que Jésus a fait? Est-ce possible aujourd’hui? N°2

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes." Jn 14:12

Cette parole est glorieuse; cependant, une foule d’interprétations erronées ont tenté de la ternir. Mais celles-ci ne résistent pas à une lecture attentive. Mentionnons-les pour mieux souligner la portée de cette promesse:

- Certains proclament aujourd'hui: "En créant des hôpitaux chrétiens, en voyageant sur tous les continents, en parlant à des millions de personnes sur les ondes, nous faisons des oeuvres plus grandes que celles de Jésus."

Dans un sens cela est vrai, mais rappelons qu’il n'a pas seulement dit: "Celui qui croit en moi fera de plus grandes oeuvres que je n’ai faites", mais: "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes." Nous ne pouvons donc utiliser la deuxième partie du verset pour évincer la première!

Un jour, des témoins de Jéhovah sont venus à ma porte. Deux jeunes filles avaient déjà passé une première fois, maintenant un responsable remplaçait l’une d’elle. Parlant de ce verset, ils insistaient sur les oeuvres "plus grandes" que leur mouvement accomplissait aujourd’hui. Je revenais alors d’une convention au Bénin et leur racontai le témoignage de la résurrection d’un enfant de deux ans, nommé Zacharie (env. 17 ans aujourd’hui). Il était mort suite à une rapide poussée de fièvre aux environs de quinze heures. Sa mère (Mme Ballovi Salomé, Eglise Pentecôte de la Foi, Dévé, B.P. 13, Aplahoué, Rép. du Bénin) avait alors convoqué plusieurs femmes responsables dans l’église avec lesquelles elle avait longuement intercédé. L’enfant était froid et ne respirait plus depuis des heures; les villageois étaient déjà au courant du décès, lorsque, vers vingt heures, il revint à la vie! Ce témoignage, dont la population était garante, fut apporté devant quelque cinq mille personnes par la maman tenant l’enfant dans ses bras. Bien qu’orateur dans la convention, je ne fus pour rien dans ce miracle; mais je m’entretins personnellement avec la maman pour vérifier les faits. Les pasteurs me confirmèrent que dans les cent vingt églises dont ils sont responsables, les résurrections sont rares mais se produisent de temps à autre, souvent en réponse à la prière de simples chrétiens.

J’interpellai donc mes interlocuteurs: "Vous n’avez que trois possibilités face à ce témoignage: soit m’accuser de mensonge, soit attribuer ce miracle à Dieu ou encore au diable..." Après un temps de silence, le responsable me répondit: "Je sais que vous ne nous avez pas menti et Dieu ne fait plus ce genre de miracle aujourd’hui; c’est donc le diable qui a ressuscité cet enfant." Je me suis alors tourné vers la jeune fille, cherchant à faire appel à son discernement: "Pouvez-vous saisir ce que vous venez d’entendre: pour défendre la doctrine de votre mouvement, votre responsable doit attribuer à Satan une oeuvre faite au nom de Jésus. Pourtant il est écrit (et vous le lisez noir sur blanc): "Celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que j’ai faites..." Qu’allez-vous choisir: votre mouvement ou Jésus?"

J’ai senti qu’elle était touchée.

Le prochain article développera ce thème.

Ce message est tiré du livre "omment prier pour les malades" du même auteur.
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