Faut-il avoir peur devant l’échec scolaire ?

Faut-il avoir peur devant l’échec scolaire ?

Un enfant qui n’arrive pas à suivre correctement sa scolarité et qui au fil des jours accumule de mauvais résultats peut malheureusement tomber dans la phase de l’échec scolaire.

Très mal vécu par l’enfant qui perd toute confiance et souvent aussi par les parents, l’échec scolaire peut être évité et ………. si quelques règles sont suivies dès le départ. Sauf cas particulier, l’échec scolaire est toujours porteur d’un message. Néanmoins pour un enfant qui se situe déjà dans le cycle de l’échec scolaire il faut impérativement :

- éviter de parler devant quiconque de ses problèmes ;
- ne jamais le comparer à ses frères et sœurs quand vous parlez avec lui.

Que faire en cas de difficultés scolaires ?

Pour apporter de l’aide, il faut comprendre le problème en fonction du parcours personnel de l’enfant et agir le plus rapidement possible. Les parents doivent donc être à l’écoute, attentifs et comprendre les sollicitations de leur enfant. Car il est important qu’il puisse savoir et voir que ses parents sont présents. On peut effectuer un bilan scolaire avec son enseignant et présenter ainsi à l’enfant les différents moyens qui peuvent être mis en œuvre pour l’aider.

Il sera peut être nécessaire de revoir son hygiène de vie comme par exemple, surveiller qu’il prenne un bon petit déjeuner le matin et qu’il se couche à des heures raisonnables.

Suivant la disponibilité des parents, l’un pourra aller chercher l’enfant à l’école de manière à avoir un peu plus de temps à passer avec lui. On peut lui proposer de faire les devoirs avec lui ensemble et profiter du goûter pour lui poser des questions sur le déroulement de sa journée. Par contre, si notre aide ne suffit pas, on peut réfléchir et lui faire suivre des cours particuliers.

Un enfant qui se trouve en situation d’échec scolaire n’a plus confiance en lui et se dévalorise. Il remet en question ses capacités d’apprentissage. Il est donc important de l’encourager et lui proposer de pratiquer un sport ou une activité artistique. Il peut exceller dans cette matière et se remotiver.

Il est très important d’encourager l’enfant, alors, pensons à le féliciter régulièrement pour tous les progrès qu’il aura accomplis, même minimes et pour tout ce qu’il sait faire.

Pour que les points précédents fonctionnent, il faut que la communication entre les parents et l’enfant soit établie et satisfaisante. L’enfant doit pouvoir se sentir en sécurité lors d’échanges avec ses parents et écouté. Il est important pour cela qu’un climat de confiance et d’amour bienveillant soit présent. L’enfant en difficulté se sentira alors suffisamment à l’aise pour parler des problèmes qu’il pourrait encore rencontrer.

L’échec scolaire n’est jamais une fatalité. Avec de la disponibilité, de l’écoute, de la compréhension et de la patience, rien n’est perdu, en un seul mot avec beaucoup d’amour !

" …, mais élevez-les en les éduquant et en les conseillant d’une manière conforme à la volonté du Seigneur. " Ephésiens 6 : 4b

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
9 commentaires
  • mag1970 Il y a 9 années, 2 mois

    Alleluia Merci pour ce conseil,car je l'ai vécu avec mon ainé ces derniers temps et ca été vraiment dure car il était vraiment en decrochage scolaire,j ai remis sa vie entre es mains du Sauveur!car j'étais trop mal de voir ça
  • FB.fassoujacques.loua Il y a 9 années, 5 mois

    Seigneur, s'il te plait permets que nous soyons des futurs parents , exemplaires pour conduire les enfants qui seront à notre charge à la réussite et au succès pour la gloire de ton nom , merci Seigneur
  • EnMarcheEtDesiree Il y a 9 années, 6 mois

    suite Et ainsi naturellement et progressivement, on n’est plus paralysé par la PEUR DES ERREURS (craintes pour quelques exercices) qui se serait transformée EN PEUR DE L’ÉCHEC GÉNÉRALISÉ (dévalorisation de toute la personne qui rejaillit dans de nombreux domaines) Et au contraire on va de plus en plus vers une situation de réussite qui valorise, qui encourage. PENSER À BEAUCOUP VALORISER L’ENFANT PAR RAPPORT À LUI-MÊME, ses progrès, réussites : tu n’as pas crié (c’est beaucoup pour certains), tu as a été attentif presque toute la partie, tu n’as pas refait telle erreur, tu n’as pas encore bien compris ça mais ailleurs tu as pris le temps de réfléchir et tu as réussi… Bon courage !
  • Afficher tous les 9 commentaires