" Honorer sa femme " ...

" Honorer sa femme " ...
. . . ou une des clés d'un mariage heureux

" Vous maris, vivez avec (vos femmes) avec sagesse, ayant égard à la nature féminine, plus délicate, leur portant honneur, comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues. " (1 Pierre 3, 7)

Si ce texte est beau en lui-même, je désire relever deux points qui me semblent fondamentaux pour vivre un mariage heureux selon la pensée de notre Dieu.

Une complémentarité réciproque


Premièrement ce passage ne contredit pas l'enseignement généralement admis à savoir que la femme est le complément de l'homme (Gen. 2,18 " une aide qui lui corresponde "). La femme a été donnée à l'homme pour être avec lui. Par ailleurs, dans Pierre, j'y vois également une complémentarité réciproque. N'est-ce pas le sens donné au mariage dans le cadre chrétien quant il est demandé à l'homme de " vivre avec " sa femme avec sagesse. Ainsi l'homme n'est plus vu sans sa femme, et la femme ne doit plus être vue sans son mari.

" La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ; de même aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme. " (1 Cor. 7, 4)

C'est ainsi que chacun dans le couple ne doit pas dominer sur l'autre, mais au contraire il y a place à l'abandon réciproque.

" Que chacun ne cherche pas son propre intêret, mais celui de l'autre. " (1 Corinthiens 10, 24)

Voilà encore la vraie complémentarité dénuée de tout égoïsme, l'abandon positif à l'autre. C'est l'intérêt bien compris du conjoint.

L'honneur que l'homme doit à sa femme

Il me semble que la clé du passage de 1 Pierre se trouve dans l'expression " porter honneur " à son conjoint. La Bible nous enseigne que l'honneur doit être rendu à celui à qui il est dû. Cela nous le comprenons facilement pour quelqu'un de haut placé dans la hiérarchie. Eh bien ! Dans le couple la femme doit être mise à ce niveau.

Porter honneur, c'est respecter. Mais c'est aussi reconnaître sa femme dans son identité, avec des besoins différents liés à la féminité.

En prenant l'exemple d'Abraham, Pierre souligne une réciprocité. Sara appelait Abraham " seigneur " ; mais, Abraham ne lui portait-il pas honneur en l'appelant Sara (Genèse 17,15) dont la signification est princesse.

Le 2ème livre des Rois nous rapporte le bel exemple de l'estime portée par son mari à la femme de Sunem. Leur enfant tombant malade, le père le confie à sa mère reconnaissant sa pleine capacité de gérer la situation. Il faut dire qu'elle avait su elle-même gagner la confiance de son mari en lui suggérant, et en l'associant aux travaux de la chambre qui servirait à l'homme de Dieu lors de ses passages dans leur ville.

Si notre objectif est de construire un mariage heureux, c'est bien en vivant cette vraie soumission réciproque et non pas une soumission à sens unique comme certains dans l'Eglise l'ont laissé croire pendant des siècles.

C'est aussi respecter pleinement sa femme en lui donnant une place éminente dans le couple. Et cela pour le plaisir et à la pleine gloire de Dieu.

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