Il n'est pas nécessaire que tu meures dans le désert

Il n'est pas nécessaire que tu meures dans le désert

Il y a quelque temps, j’ai commencé à réfléchir à la rédaction d’un livre intitulé « La souffrance des saints de Dieu »

Je voulais encourager les chrétiens en ce qui concerne la fidélité de Dieu envers son peuple au milieu de leurs épreuves. Depuis lors, plusieurs lecteurs m’ont écrit, rendant témoignage de la fidélité et de la grâce de Dieu dans leurs périodes de souffrance. Une femme m’a écrit ce qui suit :

« Il y a 12 ans, mon mari et moi avons pris notre retraite et par la suite Dieu nous a envoyés parmi les nations en tant que missionnaires évangélistes. Nous avons voyagé dans plus de 30 pays différents, très souvent dans des circonstances très difficiles, mais le Seigneur nous a gardés en parfaite santé, nous accordant une force surnaturelle.

Puis l’an dernier, courant mars, je fus attaquée par un virus inconnu et virulent. Nous avions déjà vu auparavant cette maladie toucher des multitudes de personnes auprès de qui nous avions exercé le ministère. Cette maladie provoque des douleurs et des enflures dans les mains. La cause exacte de ces douleurs n’a pas pu être identifiée, même par des spécialistes. Ils étaient tous pessimistes.

J’ai crié à Dieu, mais les cieux semblaient demeurer silencieux. Pendant tout ce temps, je n’ai jamais ressenti Sa présence. J’ai passé neuf mois, seule, dans le désert de la douleur et de l’incertitude. Au mois de décembre 1999, la douleur eut raison à la fois de mon physique et de mon mental. Je pouvais à peine dormir et spirituellement je m’enfonçais. Ces jours furent les plus sombres de ma vie. Je pensais alors que je ne verrais jamais l’année suivante.

Un matin, je me suis réveillée avec le soleil qui traversait ma chambre et je réalisai que j’avais dormi toute la nuit pour la première fois depuis longtemps. Ma première pensée fut : « Je n’ai plus de douleur ». J’étais tellement dans la crainte que je n’osais le dire à mon mari. J’attendais que la douleur revienne mais elle ne revint pas.

Je réalisai que pendant mon sommeil, Dieu avait pris toutes mes douleurs et c’était comme si Dieu avait dit au diable : « Assez, c’est assez ». Maintenant une année est passée et je suis toujours libre, sans douleurs. Mon médecin a noté sur son rapport « miracle mystérieux ». Ma force, depuis, s’est même décuplée. Je suis sortie de mon désert, apprenant à me reposer dans les bras de Jésus et faisant confiance à sa Parole. »

Cela nourrit ma foi de lire des témoignages comme celui-ci : réalisant comment les croyants peuvent sortir de leur désert et se réjouir de la fidélité de Dieu. Ils parlent de douleurs atroces, de tests, de calamités, de tragédies, épreuves qui ne semblent jamais finir. D’abord leur espoir s’élève, puis ils sont découragés. Ils expérimentent des moments de force surnaturelle suivis de craintes subites, sans compter les questions qui s’imposent dans leurs pensées : « Pourquoi cette calamité est-elle venue sur moi ? Est-ce que Dieu est en train de me juger pour quelque péché passé ? Pourquoi mes prières ne sont-elles pas exaucées ? J’ai jeûné et prié mais je n’ai rien entendu. Pourquoi ? »

Ils ont dû souffrir dans leurs épreuves, prêts à s’évanouir. Mais au travers de tout cela, ils ont gardé la foi. Comment ? Ils ont permis à leur souffrance de les mettre à genoux. Le résultat est que leur confiance en Dieu a grandi. Ils sont sortis de leur désert avec le témoignage de la bonté de Dieu et de sa Puissance pour les délivrer.

Je vous le dis, je n’ai jamais entendu parler d’une aussi grande souffrance parmi le peuple de Dieu. Ma femme Gwen et moi-même avons été étonnés des lettres que nous avons lues. Nous ne cessons de nous dire l’un à l’autre « As-tu déjà entendu une chose pareille ? La souffrance de cette personne est inimaginable. »

Les personnes décrivent des maladies qui les ont clouées au lit. Les familles sont dans le tourment : femmes et maris quittant le domicile conjugal, enfants se rebellant et se tournant vers la drogue. D’autres nous écrivent, racontant leur désert spirituel : dépression, crainte, anxiété de toutes sortes. D’autres portent le fardeau des finances avec le poids des dettes ce qui les conduit dans le désert du désespoir.

Un homme qui a perdu un bien-aimé dans une tragédie écrit : « Je sursaute chaque fois que le téléphone sonne. Je me demande si c’est encore une mauvaise nouvelle ? »

Une sainte femme écrit racontant un de ces appels: « Nous étions forts, des croyants qui faisaient confiance à la Parole de Dieu et qui allaient à l’église régulièrement. Au moment de notre épreuve, nos trois garçons étaient âgés de 7ans, 3 ans et 14 mois. Mon coup de fil arriva le 26 août 1996, mon mari était tombé d’un toit qu’il était en train de réparer. Il dut subir des opérations pour remettre en place son fémur et son épaule. Voici la dernière parole qu'il me dit avant l’opération : « Dis aux garçons que je les aime et que je les reverrai demain matin ». Mais, pendant l’opération, les médecins eurent un problème et le lendemain matin mon mari était dans le coma. Ma foi me disait que tout irait bien et que, le moment venu, il serait de retour avec nous. Mais 30 jours plus tard, après de nombreuses interventions et un transfert dans le meilleur des hôpitaux et une chaîne de prière, le Seigneur rappela mon mari à lui.

Tout paraissait aller si bien pour nous, quand soudainement notre monde s’écroula. Jésus n’a jamais dit que les chrétiens n’auraient pas à faire face à des épreuves. Maintenant, élever 3 enfants seule n’est pas toujours facile.

Néanmoins, au travers de cela mes garçons croient que le ciel existe avec un Père céleste et aussi leur propre père qui les attend et cela a changé leur façon de voir les choses. Nous louons Dieu ensemble de ce que leur père terrestre était sauvé lorsqu’il est parti. C’est un but pour chacun de nous aujourd’hui de le revoir un jour. »

Cette femme est sortie de son désert en se confiant en Jésus uniquement. Cependant beaucoup de chrétiens ne semblent jamais trouver le confort et la force dont ils ont besoin. Laissez-moi vous demander : comment avez-vous fait face à vos épreuves dans le désert ? Peut-être êtes-vous dans une de ces épreuves en ce moment.

Peut-être votre désert se trouve-t-il dans la vallée de la mort. Vous avez entendu le docteur vous dire : « C’est un cancer, c’est malin…. ». Ou peut-être un des membres de votre famille a-t-elle une maladie incurable. Vous partagez la douleur de ceux qui supportent les heures dans les salles d’attente de l’hôpital, criant intérieurement pour un miracle.

Votre désert est peut-être une dépression. Vous rêvez de vous en sortir mais un nuage noir se trouve chaque jour au-dessus de votre tête. Votre cri continuel est celui-ci « Seigneur aide-moi, je ne peux plus supporter cela… » Lorsque vous allez à l’église, vous faites tous vos efforts pour garder le sourire mais à l’intérieur vous traversez un enfer. Vous avez jeûné, prié, crié au Seigneur pendant des jours, des nuits. Mais il semble que Dieu garde le silence.

Nous traversons tous des déserts à certains moments de notre vie. Je pourrais écrire un livre des nombreux déserts que j’ai traversés moi-même. Cependant certains chrétiens refusent d’accepter ces déserts qui inévitablement arrivent un jour. Ils pensent que c’est un signe de manque de foi. Je connais un pasteur qui a dit à son église : « Ma foi m’a immunisé contre toutes les épreuves. J’ai chassé chaque douleur et épreuve dans le nom de Jésus. Je refuse simplement tout cela.»

Je ne souhaite à personne l’épreuve mais je peux dire avec assurance que cet homme en question est sur le chemin d’un désert. Sa croyance n’est simplement pas en accord avec les écritures. David a écrit : « Sauve-moi oh Dieu, car les eaux atteignent mon âme, je m’enfonce…

J’attends la délivrance de mon Dieu » (Ps 69 : 1-3)

La bible est claire : même les justes parmi nous passent par de profonds déserts et des épreuves. La question est : comment allons-nous sortir de ces épreuves ? Nous pouvons être sûrs que notre expérience de nos déserts est faite pour nous changer. Après tout c’est seulement dans le désert que notre foi passe par le feu. Donc votre épreuve présente est–elle en train de vous changer pour devenir meilleur ou pire ?

Vous témoignez avoir la foi mais comment avez-vous obtenu cette foi ?

Sur quelle fondation votre foi est-elle construite? La parole nous dit que la foi vient de ce que l’on entend et que la Parole de Dieu nous donne « des oreilles spirituelles », nous permettant d’entendre. (voir Rom. 10 : 17) Voilà ce que la Parole dit à propos de l’expérience du désert dans nos vies :

• « Ne laisse pas les eaux me submerger…. Entends mes cris Seigneur, je suis dans le doute…. » (Ps 69 : 5-17) en clair, les eaux de l’affliction submergent les saints.

• « Tu nous a éprouvés Seigneur, comme on éprouve l’argent… » (Ps 66 : 10-12) Qui nous amène dans l’affliction ? C’est Dieu lui-même…

• « Avant d’être affligé je m’égarais, mais maintenant je garde ta Parole… Il est bon pour moi d’être humilié… (Ps 119 : 67-71) Ce verset est clair, c’est bon pour nous – c’est même une bénédiction – d’être affligé.

Considérez le témoignage du psalmiste : « J’aime le Seigneur car Il entend ma voix et mes supplications…. Les angoisses de la mort m’avaient saisi….. (Ps 116 : 1-4) Ici nous avons à faire à un serviteur fidèle qui aime le Seigneur de tout son cœur et qui a une grande foi. Cependant il passe par les souffrances, le trouble et la mort.

Tout au long de la Parole nous retrouvons ces expériences et Dieu déclare que la marche par la foi passe au travers de l’eau et du feu. (Ps 77 : 19, Es 43 : 19, Es 43 : 2 et Es 41 : 13)

Ce dernier verset contient une clé importante : dans chaque désert que nous traversons, notre Père tient notre main. Cependant, seuls ceux qui traversent le désert ressentent le confort de cette main. Il la tend à ceux qui sont dans les torrents du trouble.

Une de nos lectrices, Esther Hunter, a écrit un livre puissant sur la souffrance, intitulé « Joie dans les larmes ». Esther nous a écrit récemment, témoignant d’une épreuve qu’elle venait de traverser. Elle et son mari s’étaient rendus en avion au Canada depuis l’Arkansas, pour les obsèques de son père, un prédicateur, âgé de 90 ans. Les 12 enfants de ce saint homme étaient venus pour honorer sa vie au moment du départ.

Toute cette grande famille rentra des funérailles répartie dans 5 voitures différentes. Durant le trajet un blizzard très violent rendit la route difficile. Au milieu de la tempête la voiture de tête se sépara des autres.

Esther et son mari se trouvaient dans la 2ème voiture. Un peu plus loin, devant, ils s’aperçurent qu’un accident venait de se produire (2 voitures étaient gravement endommagées). Esther étant infirmière, son mari décida de s’arrêter pour offrir de l’aide. Alors qu’ils s’approchaient, ils réalisèrent avec horreur que l’une des voitures était celle de la famille qui les pécédait. Esther regarda aux alentours et remarqua sa sœur, son neveu de 4ans et deux de ses frères allongés côte à côte. Elle retira son neveu qui fut conduit à l’hôpital immédiatement. Esther prit ensuite sa sœur qui mourut rapidement dans ses bras. Ses frères étaient déjà morts, sous la violence du choc.

Le petit-neveu d’Esther survécut mais personne dans la famille n’oubliera jamais cette scène indescriptible sur cette route solitaire et froide. Pendant ce temps, le père était enterré et la mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, n’apprit jamais rien sur ces circonstances.

Pendant deux ans, Esther passa par un désert d’amertume et de confusion. Elle pleurait sans arrêt. Elle portait en elle de la culpabilité, des questions et ce fardeau du « pourquoi ». Elle passa des heures sur ses genoux priant et cherchant Dieu et sa Parole. Elle cherchait désespérément un peu de réconfort et de guérison face à cette tragédie.

Un jour, alors qu’elle marchait au bord de la rivière, elle prit un caillou et inscrivit : « Je ne peux plus porter ce poids » et elle réalisa qu’elle ne pouvait pas continuer à se blâmer. Puis elle prit le caillou et le jeta dans l’eau. A ce moment Dieu ôta le fardeau.

Esther sortit de son désert en s’appuyant sur Jésus et elle donna ce merveilleux témoignage : « Mon père fait tout à merveille. Avec Dieu il n’y a pas d’accident ». Elle trouva la joie dans les larmes.

Certains chrétiens veulent enlever le livre de Job de leur Bible.

Certains chrétiens ne peuvent pas admettre que Job était un home juste, saint, aimé de Dieu et cependant il passa par toutes sortes de calamités. A ces chrétiens, je réponds qu’il est impossible pour nous de connaître la vraie foi si nous ne regardons pas aux problèmes de Job et ne savons pas que Dieu permit toutes ces choses dans la vie de Job pour un but.

Oui Dieu permit que les enfants de Job lui soient retirés. Il permit que sa santé lui soit retirée, ses richesses, ses possessions, sa réputation. Job fut disgracié aux yeux de ses soi-disant amis. Même sa propre femme se moqua de lui. Son corps fut plongé dans d’atroces souffrances.

Cet homme vécut avec des souffrances impensables, aussi bien physiques que morales. Il passa certainement des nuits blanches et des jours de souffrances continuelles. Sa souffrance était si grande qu’il demanda à Dieu de le reprendre. Cependant au travers de tout cela Dieu continuait à l’aimer. Il ne fut jamais aussi précieux aux yeux de Dieu que pendant ces temps de terribles épreuves.

C’est au milieu de ces heures sombres que Dieu lui donna une plus grande révélation de lui-même. Il conduisit lui-même Job au travers de ce désert et Job sortit de cette épreuve avec ces paroles étonnantes « Quand bien même Il me tuerait, j’espèrerai en Lui. » (Job 13 : 15)

A l’opposé, certains croyants sortent de leur désert avec colère et amertume, leur épreuve les a changés mais avec de l’amertume, du doute de la dureté (Es 49 : 14)

J’ai vu des chrétiens au milieu de la souffrance se tourner complètement contre Dieu qu’ils avaient un jour aimé. Ils accusent Dieu de les oublier dans les temps de besoin. Alors ils oublient de prier, laissent leur bible de côté, ne vont plus à l’église. Ils marchent dans la haine et le ressentiment contre Dieu.

Je connais un ministère dont la foi a fait naufrage à cause d’un décès dans sa famille. Cet homme pensait que sa foi pouvait le protéger contre toutes les calamités. Puis lorsque la tragédie arriva, il fut découragé. Il se retourna contre Dieu, ses amis furent choqués par sa dureté. Il déclara : « Je ne veux plus entendre le nom de Jésus prononcé une fois encore ».

C’est tragique de voir certains croyants mourir dans le désert. C’est ce qui est arrivé avec Israël. A l’exception de Josué et de Caleb, une génération entière d’Israélites (des gens miraculeusement délivrés de l’Égypte) mourut dans le désert, remplie de doute, d’amertume, de douleur et de méchanceté. Pourquoi ? Ils refusèrent de faire confiance à Dieu et à sa Parole qui aurait pu les garder dans les temps de trouble.

Le Seigneur avait promis : « Ne crains point, ne sois pas effrayé…le Seigneur ira devant toi … » (Deut 1 : 29-33)

Cependant, lisez ce qui arriva à cette génération qui a douté. (Deut 2 : 14-15)

Dieu attendit jusqu’à la mort du dernier d’entre eux avant de parler à nouveau à Israël (Deut 2 : 16-17)

Qu’est-ce qui a fait que cette génération a dû mourir dans le désert ? Les deux raisons pour lesquelles aujourd’hui encore certains chrétiens meurent dans leur propre désert :

Ils n’ont jamais accepté l’amour de Dieu pour eux

Au travers de toutes les épreuves des Israélites, Dieu essaya encore et encore de manifester son amour envers eux, mais ils ne l’ont pas accepté. Ils n’ont pas cru que leurs épreuves venaient de l’amour de Dieu et ils ont continué à confesser : «Si Dieu nous aimait, pourquoi nous a-t-il conduit dans ce désert pour nous faire mourir ? Pourquoi a-t-il permis que nous souffrions autant ? »

Ici nous voyons les racines de l’incrédulité : un manque de volonté pour croire à l’amour de Dieu et à son amour envers ses enfants. Cependant la seule et unique raison pour laquelle Dieu choisit son peuple était parce qu’Il l’aimait. (Deut 4 : 37 et 7 : 7-8) Il fut dit à Israël, « Dieu ne t’a pas choisi parce que tu étais spécial mais simplement parce qu’Il t’aimait. » Considérez ceci:

• Pourquoi Dieu n’a-t-il pas permis à Balaam de maudire Israël ? (Lire Deut 23 :5)

• Pourquoi Dieu mit-il Israël sur le devant de la scène au bord de la mer rouge ? Il voulait voir s’ils croiraient dans leur Père céleste. Il se demandait, « Quelle sorte de Père est-ce que mon peuple pense que Je suis ? Croient-ils réellement que Je les aime assez pour ne jamais les laisser tomber aux mains de l’ennemi ? Est-ce qu’ils demeurent dans mes promesses immuables en toutes circonstances ? Savent-ils que je ne les abandonnerai jamais, même si les choses semblent noires et sans espoir ? »

• Pourquoi Dieu a-t-il conduit Israël vers les eaux amères de Mara ? Une fois de plus Il voulait extraire de leur cœur l’évidence qu’ils croyaient en Son amour pour eux. Il voulait savoir s’ils Lui feraient confiance pour étancher leur soif à cause de Son grand amour.

Nous remarquons une autre épreuve quand Israël était à même d’arriver dans le pays promis. 12 espions furent envoyés mais 10 d’entre eux revinrent avec un mauvais rapport. Ils proclamèrent qu’Israël ne serait jamais capable d’entrer dans le pays promis parce qu’il y avait des géants, des forteresses, de grandes vallées, des obstacles de toutes sortes.

Comment les gens réagirent-ils à ce rapport ? Une fois de plus ils crièrent remplis de crainte et de doute : « Nous ne pourrons jamais venir à bout de ce peuple, ils sont plus forts que nous ». (Nomb : 13 : 31) Ils disaient en substance : « Nos ennemis sont plus forts que l’amour de Dieu ». Ils accusaient le Seigneur de les avoir abandonnés dans leur temps de besoin et de les avoir laissés livrés à eux-mêmes. Ils passèrent la nuit entière à se plaindre en disant : « Pourquoi ne sommes-nous pas morts avant, pourquoi Dieu nous laisse-t-il dans une telle situation sans espoir ? Dans leurs cœurs ils retournaient constamment en Egypte. (Act 7 : 39)

Une fois encore nous voyons que dans chaque crise le Seigneur donne de l’assurance à son peuple : « Je vous ai aimés avec fidélité ». Néanmoins, nous constatons qu’à chaque fois ils laissèrent les obstacles assombrir l’assurance qu’ils avaient de l’amour de Dieu.

Réfléchissons un peu : si nous croyons, acceptons et faisons confiance en l’amour de notre Père céleste, alors pourquoi avons-nous de la crainte ? J’ai appris, par exemple que si je demeure en vérité dans l’amour que Dieu a pour moi, je ne dois pas avoir peur d’être déçu. Si je lui appartiens, si je crois qu’il me porte dans ses bras d’amour, alors je sais qu’il ne laissera jamais le diable ou aucune adversité me conduire de la mauvaise manière.

Je ne dois pas non plus avoir peur d’une calamité soudaine, ou peur de tomber ou peur de l’avenir. Mon père céleste ne permettra pas que quoi que ce soit arrive dans ma vie sans sa permission, seulement les choses qu'il a préparées d’avance pour moi-même et mes bien-aimés. Peu importe quels sont mes problèmes, Il ouvrira un chemin pour moi. Le Dieu d’amour peut opérer un miracle en ma faveur, si seulement je lui fais confiance.

Cette assurance me permet de faire face aux mauvais jours, même à la mort. Je sais qu’au travers de tout cela Dieu partagera ma peine, et mes larmes seront aussi précieuses que l’or même. Il ne permettra pas aux épreuves de me détruire. Il sera fidèle pour tracer un chemin afin que je m’en sorte.

Vous allez peut-être dire : « Nous nous sommes attirés nos propres ennuis dans nos vies, avec de mauvaises décisions. N’avons-nous pas amené le chaos sur nous-mêmes parce que nous nous sommes éloignés de Dieu et de sa volonté ? Je peux vous assurer : si vous faites simplement confiance à Dieu, vous repentez et revenez à lui, Il pardonnera toutes vos confusions. Il changera vos cendres en beauté.

Notre Dieu n’aime pas seulement son peuple mais Il se réjouit en chacun de nous. Il prend plaisir en nous. Il se réjouit de nous délivrer et de nous garder.

Je vois ce genre de plaisir parental dans notre famille avec ma femme Gwen lorsqu’elle apprend que l’un de nos petits-enfants est au téléphone. Rien ne peut la décrocher du téléphone. Même si je lui apprenais que le Président était à la porte, elle continuerait à parler avec ses petits-enfants.

Comment puis-je penser que mon Père céleste ne se réjouit pas en ma présence alors que nous pouvons nous réjouir pour des choses moindres ? A un certain moment mes enfants m’ont déçu en faisant des choses contraires à l’éducation que je leur avais donnée, mais à aucun moment je n’ai cessé de les aimer et de me réjouir en leur présence. Alors si en tant que père imparfait je peux avoir ce genre d’amour, combien plus mon Père Céleste s’intéresse-t-il à moi, son enfant.

Partout au travers des écritures nous lisons que Dieu se réjouit en nous. (Prov 11 : 20) La prière des justes est son délice. (Prov 15 : 8) Mon ennemi était trop fort pour moi, mais le Seigneur fut ma force. Il m’a conduit sur un rocher dans un lieu élevé, il m’a délivré parce qu’Il m’aime. (Ps 18 : 17-19)

Dans ce dernier verset nous découvrons la grande vérité qu’Israël a toujours manqué : « Il m’a délivré parce qu’Il m’aime ». Peu importe combien mon ennemi est fort, peu importe comment les choses peuvent apparaître sans espoir, mon Dieu me délivrera. Pourquoi ?parce qu’Il se réjouit en moi.

Dieu a démontré son amour envers Israël d’une façon extrêmement claire. C’est pour cela qu’il pouvait dire à son peuple ce qui est écrit dans Esaïe 40 : 27 :

« Comment pouvez-vous dire que je n’ai pas vu vos épreuves ? Comment pouvez-vous penser que je ne me réjouis pas en vous ? Je me suis réjoui en mon serviteur Job tout au long de ses souffrances et je me réjouis en vous maintenant au milieu de vos temps difficiles ».

Il est absolument nécessaire et impératif que nous croyions maintenant et fermement que Dieu nous aime et se réjouit en nous. Alors nous serons capables d’accepter chaque circonstance dans nos vies et croire qu’elles sont la volonté de Dieu pour nous. Nous sortirons de nos déserts conscients de l’amour de Dieu envers nous. Il amènera la joie au lieu des larmes.

Chers amis, ne regardez pas à vos montagnes et ne regardez pas à l’incertitude du lendemain. Votre part est de faire confiance à votre Père Céleste et à ses promesses et de vous reposer dans son amour à votre égard. Vous sortirez vainqueurs parce que c’est Lui qui vous tient dans ses bras d’amour.

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67 commentaires
  • Mathilde Makoua Il y a 7 années, 9 mois

    J'ai cherché pendant des années à comprendre ce qui m'arrivait et pourquoi les jeûnes et les prières ne marchaient pas et pourquoi ma situation allait de mal en pire. Je faisais une grosse dépression il y a quelques minutes. Le Seigneur m'a orienté sur ce site. Je n'allais plus à l'église, je ne lisais plus la parole et je priais à peine. Je me suis reconnue dans ce récit et j'ai réalisé à quel point j'étais ridicule de me laisser emporter par le chagrin. Je Suis presque heureuse d'être dans le désert et je sais désormais comment me comporter face à ces épreuves qui n'en finissent. La flamme s'est rallumée. Je continue ma marche fière d'être dans le désert car je sais désormais que le Seigneur se réjouit en moi.
  • DIEUESTAMOUR1 Il y a 8 années, 1 mois

    Amen
  • marlenejeremie Il y a 8 années, 1 mois

    Cette personne qui s'appelle quelqu'un à top chrétien , la phrase noreply@top chrétien. quelqu'un a dit amen à votre commentaire,vous n,avez pas besoin d'envoyer ce commentaire. merci d'avance de votre compréhension.
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