J'ai eu peur

J'ai eu peur

J'ai eu peur. Voilà ce que dit le serviteur qui n'a pas fait fructifier ce que son maître lui a confié (Matthieu 25:25). Il s'agit d'une excuse bien légère que le Seigneur Jésus n'acceptera pas de ceux et celles qui ont reçu de lui une mission avec les capacités qui vont avec. Certes, ces dernières sont différentes suivant la mesure de grâce et de foi qui nous est impartie à chacun (Romains 12:6), mais il n'en reste pas moins qu'il nous est tous demandé de travailler avec ce que nous avons reçu, et nous avons tous reçu quelque chose (2 Corinthiens 3:5). Ainsi la question n'est pas de savoir si nous sommes appelés à servir Jésus, mais plutôt la manière de le faire selon sa volonté. Nous ne devons pas nous demander si nous sommes appelés nous le sommes tous en tant que chrétiens mais comment vivre notre appel.

Ce serviteur n'a pas choisi le talent qu'il a reçu, mais il lui a été donné. Peut-être aurait-il préféré ne rien recevoir ? Toujours est-il qu'il va jusqu'à accuser le maître d'être dur et se retranche derrière le fait qu'il en a eu peur. Dans son ingratitude, il va même vouloir rendre ce qu'il lui a été accordé, comme une offense au donateur qui n'a, à ses yeux, pas compris que ce don n'est pas vraiment pour lui (Matthieu 25:24-26). Par ce geste, il ose dire que son maître s'est trompé!

En fait, ce prétexte d'avoir peur du Seigneur pour ne rien faire n'est pas accepté. Cela ne tient pas la route. Si vraiment on a peur de lui déplaire, on cherche à lui plaire (Colossiens 1:10), à ne pas le décevoir, à lui apporter, ne fut-ce qu'un peu, ce qui le réjouit.

Le maître ne peut que répondre à ce serviteur qu'il est bien plutôt méchant et paresseux ! Méchant parce qu'il prête aux autres des mauvais sentiments et attitudes derrière lesquels il se cache pour ne rien entreprendre, et paresseux parce qu'il n'a même pas pris la peine de faire le minimum pour entretenir le don qu'il avait reçu.

Si nous devons avoir peur envers notre divin Maître, faisons-le dans le sens d'une saine et stimulante crainte de le déshonorer, de l'attrister, de lui être un sujet de tristesse.
La mauvaise peur, celle des hommes, étouffe et paralyse, tandis que la bonne crainte de Dieu, au contraire, donne l'élan, la hardiesse, la sagesse, la vraie connaissance de Dieu et l'humilité.

S.

En partenariat avec www.famillejetaime.com

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