La souffrance n'est pas la loi du monde...

La souffrance n'est pas la loi du monde...

Quand Le fil s’est cassé cela m’a d’abord surpris
C’était soudain bien sûr on ne s’y attend pas.
On ne peut imaginer l’inattendu, il ne s’invente pas.
Se laisser surprendre sur un sujet aussi banal
S’apercevoir que le retour arrière n’est plus capable.

C’est le coup de poignard, puis la prise de conscience
Le refus tout d’abord de perdre confiance, l’acquis.
Le solide, le définitif, incassable, indestructible santé
Qui s’échappe sans prévenir au momentané.

Simple pique tout d’abord que la peau fait frémir
Tiens me voilà moins bien, dit le cerveau, sourire.
La gêne se fait sentir et le corps en attente questionne.
Simple mésentente répondent les neurones apaisants.

Minutes, jours et semaines se mettent à défiler
Nous voilà désormais toujours accompagnés
A notre corps défendant, elle s’y est invitée
La rejeter, inutile. L’ignorer, impossible
La souffrance s’est installée.

Même si jamais je ne m’en ferai une alliée
Il va bien me falloir encore m’y habituer.

Comme si je n’avais pas déjà suffisamment vécu
Tant de douleurs et de peines
Tant de pentes et d’obstacles, toujours à surmonter
La main toujours donnée, au matin
Se lever et se dire que mettre un pied devant l’autre
C’est chercher le chemin, accepter le combat.
Que jamais on ne sait la raison du plus fort
Mais si tu ne te dresses pas, tu seras mis à mort.

Pourquoi faut-il encore accepter cette intruse
Savoir au fond de soi la santé perdue
Tendre les mains au ciel
Et dire si j’avais su ! Mais je ne peux plus.

Ne pouvoir raconter, ne pouvoir partager
Lasser l’autre un peu, le blaser parfois
Essayer sur l’instant, lui confier nos maux du présent
Et puis prendre conscience que son thé est trop chaud
Et lui brûle les lèvres, il lui faut autre chose.

Solitudes que la souffrance et la santé oubliées.
Aller voir un psychiatre, se faire accompagner
S’allonger sur un lit, laisser se raconter
Débiter ses peurs et en silence ravaler ses maux.
Larmes et mains crispées restent notre intimité.

Accepter est autre chose, il faut pourtant s’y résoudre
Voir l’autre autrement et capter ses tourments
Même s'ils sont tout autre, c’est se faire parents.
Tu vas l’apprivoiser cette intruse, cette indésirable.
Bien sûre qu’elle est importune bien que de chaque instant.
Mais elle n’est pas que pour toi, en chacun elle est là.
La souffrance n’est pas la loi du monde
Elle a été vaincue
Un jour sur la croix.

En partenariat avec www.famillejetaime.com

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4 commentaires
  • ronath Il y a 12 années, 8 mois

    Amen!
  • geogui Il y a 14 années, 11 mois

    "La souffrance n'est pas la loi du monde..."dites-vous! Cependant elle nous rappelle souvent qu'elle demeure une donnée incontournable de la vie de l'homme.Qui n'a pas souffert encore reste insensible au sort des autres.Elle nous permet de prendre conscience de notre finitude.Elle nous rapproche des autres et nous apprend à nous sentir solidaires d'eux.Elle nous émonde,nous bonifie ,nous transforme. Certes,"elle a été vaincue un jour sur la croix."C'est pour cela, qu'au lieu de nous révolter,nous l"affrontons patiemment, car nous savons que notre victoire est acquise,en notre Sauveur.
  • Romaine Il y a 14 années, 11 mois

    Amen ! Oui, Alléluia ! La souffrance est vaincue par la puissance de la Croix. Oh ! Dieu puisses-tu toujours mettre en moi cette pensée qui redonne vie et courage. Bénis sois-tu Seigneur car j'ai tout en toi. Merci frère que le Seigneur te garde et te bénisse richement.
  • MIAMO-80 Il y a 14 années, 11 mois

    La souffrance n'est pas la loi du monde; elle a été vaincue un jour sur la croix. Amen!