La victoire

La victoire

C’est avant la victoire qu’il faut la proclamer !
Souvent c’est en plein cœur de l’hiver que la fatigue nous saisit
Les jours passent et sont courts, la lumière nous fait défaut.
Nos forcent faiblissent et le froid de la vie nous pénètre insidieusement.
Les soucis s’aiguisent et rongent doucement notre âme,
Nous battre devient plus difficile,
Lassitude des maux qui prennent la main sur nous.

Mais quel est donc ce fleuve que l’on appelle la vie,
Tantôt asséché, tantôt gorgé d’eaux,
Dans son lit filant droit bordé d’arbres magnifiques
Paisible et doux,
Puis soudain débordé et plein de boues.

Eau de vie, source de multiples croissances,
Abondante et fleurissante,
Nature douce et luxuriante.

Le voilà qui se fâche, le voici furieux,
Il gronde et se gonfle puis devient tumultueux
Détruisant, tel un monstre
Tout ce qu’il a fait grandir
Provoquant en un instant, désordres et désolations.

Le fleuve
Impétueux, Puissant, rapide et vigoureux,
Puis tranquille et fatigué
Le fleuve affolé, souvent est desséché.

La vie
Plante verte, voluptueuse, grasse et merveilleuse,
Ensoleillée et riante, la vie s’émerveille,
Le corps se love et s’étale, les muscles se posent
Les mains s’offrent et caressent
L’instant de la détente, offre divine
Du corps qui se repose.
Louanges et sourires bénissent ce cadeau
Applaudissent, chantent et crient la joie
Du bonheur qui ruissèle, tel le miel qui abonde.

Elle est là, elle est belle, croquante et délicieuse
Cette vie sans soucis, sans douleurs et sans peurs.
Don de Dieu, don du ciel, don de toi, don de moi.

Que peut-il arriver de cruel ?
Nous respectons la loi.

C’était avant l’affrontement, avant tous les tourments.

Le fleuve s’est empli, terrassant, impitoyable,
Il est venu et a tout envahi.
Mais quel est donc ce mal qui soudain surgit ?
Prenant la place du tout, dictateur, envahisseur
Le travail que l’on perd, l’enfant qui nous inquiète,
La maladie qui guette, le futur qui se voile,
Le couple qui se déchire
L’inconnu qui pénètre,
Demain est incertain et le doute s’installe.
Le seigneur des ténèbres prend sa place, insidieusement.

Hier pourtant tout était paix, sérénité et douceur.
Et puis le coup de vent et la voile se tend.
Le bateau se cabre, file, la peur s’installe
La barre est à l’abandon et le mal se régale
Je ne dors plus, je ne suis plus,
Mes forcent vacillent
Ma vie s’évade comme le sang d’une plaie ouverte
Que se passe-t-il ?

Conscient du danger qui se présente
Je prends les mesures d’urgence
Colmate les ouvertures et tente de résister
Au fleuve qui se déverse, broie et renverse
Ma vie, ma quiétude, mes espoirs.
Au secours mon Dieu !
J’ai peur !


Le seul mot qu’il me fallait
Je l’ai dit, je l’ai crié, au secours !

Et je l’ai senti, le souffle.
La brise divine

Doucement s’est installée
Me voilà apaisé.
Pourtant rien n’est encore gagné,
Rien n’est encore réalisé
Il va me falloir encore lutter,
Travailler, œuvrer et prier.

L’évidence soudaine m’éblouit
La victoire est bien annoncée
Il m’appartient de m’en saisir
La proclamer, m’en revêtir.

Accepter le fleuve et son parcours
Monter dans le bateau, boucler le mousqueton
Le capitaine tient la barre, je suis le matelot
Il me mènera à bon port.

C’est avant la victoire qu’il faut la proclamer
C’est au cœur du combat qu’il faut brandir le drapeau

Quand mes forces s’échappent et que mes genoux ploient
Quand les vents sont contraires et pénètre l’effroi
Quand les larmes m’inondent et m’abandonne ma foi
Me saisir de la promesse, lever les yeux à Dieu
Crier c’est toi que je veux, toi mon père bien aimé
Déjà je te vois me sourire et je suis apaisé.
C’est acquis désormais, avec toi j’ai gagné.

C’est ce que je crois.
Amen

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(Romains 1.16)

13 commentaires
  • Nanou Il y a 2 années, 1 mois

    Amen Amen gloire à notre Dieu d'amour ❤️
  • Élie Il y a 2 années, 1 mois

    A M E N
  • rozange Il y a 2 années, 1 mois

    C’est avant la victoire qu’il faut la proclamer ! Souvent c’est en plein cœur de l’hiver que la fatigue nous saisit Les jours passent et sont courts, la lumière nous fait défaut. Nos forcent faiblissent et le froid de la vie nous pénètre insidieusement. Les soucis s’aiguisent et rongent doucement notre âme, Nous battre devient plus difficile, Plante verte, voluptueuse, grasse et merveilleuse, Ensoleillée et riante, la vie s’émerveille, Le corps se love et s’étale, les muscles se posent Les mains s’offrent et caressent L’instant de la détente, offre divine Du corps qui se repose. Louanges et sourires bénissent ce cadeau Applaudissent, chantent et crient la joie Quand mes forces s’échappent et que mes genoux ploient Quand les vents sont contraires et pénètre l’effroi Quand les larmes m’inondent et m’abandonne ma foi Me saisir de la promesse, lever les yeux à Dieu Crier c’est toi que je veux, toi mon père bien aimé Déjà je te vois me sourire et je suis apaisé. C’est acquis désormais, avec toi j’ai gagné. C’est ce que je crois. Amen
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