La vie éternelle obtenue au travers de la connaissance

La vie éternelle obtenue au travers de la connaissance

«Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. »(Jean 17:3).

Il y a tellement d’interprétations personnelles de la Bible, et tellement de confusion sur ce qui concerne le salut. Nous avons appris qu’un groupe de 39 personnes s’était donné la mort, ces gens pensaient rejoindre le paradis à bord d’une comète : c’était leur conception du salut. Cependant nous avons besoin de comprendre correctement l’autorité de la Parole de Dieu qui nous dit ce qu’est le salut, et nous devons rejeter toute interprétation personnelle d’où qu’elle provienne, réalisant ce qu‘est la vie éternelle, qu‘elle ne commence pas après la mort mais dans la vie présente car si elle ne commence pas dans la vie présente, elle ne commencera jamais.

Il n’y a pas d’alternative après la mort. Les arbres gisent dans le lieu où ils sont tombés. Si nous ne devenons pas des participants à la vie éternelle dans notre existence présente, nous ne le deviendrons jamais. La vie éternelle est faite de la connaissance, et d’une vie appuyée sur le Dieu trinitaire avec qui nous communiquons et avons un plaisir sans fin. Si ce sont les choses de ce monde qui remplissent notre vie, notre religion est vaine, et nous pouvons lire dans l’évangile de Jean l’inconvénient que comporte cette relation avec Christ :

« Elle (la lumière) est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue.» (Jean 1 :11) Il y a une grande controverse entre ceux qui croient dans la gratuité de la grâce, et ceux qui croient dans la doctrine Arminianiste au sujet de la signification de ces versets.

La traduction que nous donnons à ces paroles provient du grec «Paralambano » signifiant : « associer quelqu’un dans une intime relation » Notre texte s’adresse à ceux qui connaissent Dieu et Jésus Christ. Les scribes et les Pharisiens le connaissaient et étaient pourtant impatients de le tuer, Il manquait à cette relation l’intimité que le Seigneur méritait.

Cette intimité avec le Dieu trinitaire est le véhicule, ou encore le canal au travers duquel passent toutes les bénédictions. Les Ecritures nous montrent ce que cela signifie connaître le Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ : « Mais comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. »(1 Cor 2 :9)

Que peut réclamer une quelconque logique comme preuve évidente de cette intime relation, qui est le conduit par lequel passe la vie éternelle, que notre attitude par rapport à ce qui plait au Dieu trinitaire? La relation dans le mariage est une illustration de la relation entre Christ et Son église. Qu’est-ce qui vous dit que votre conjoint vous aime? Est-ce que c’est quand il dit qu’il vous aime et qu’ensuite il vous piétine négligeant tout ce que vous auriez voulu réaliser et qu’il vous dédaigne en tant qu’individu? Dans la relation entre Christ et Son église, ce n’est pas ceux qui parlent le plus mais ceux qui aiment beaucoup, qui réalisent qu’exprimer l’amour, c’est désirer mettre toute sa volonté pour accomplir tout ce qui est agréable à l’autre ainsi que devrait le faire une épouse pour son mari.

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14 :21)

Comment pouvons-nous mesurer notre amour pour Dieu? Par le profond désir de nos cœurs de lui être agréable. Quelle est la réponse, lorsque dans notre union nous avons un amour qui se sacrifie, et qui nous fait nous sacrifier pour notre conjoint? Tout comme le déclare ce verset : « ceux qui m’aiment seront aimés », nos conjoints nous répondent avec un amour qui se sacrifie pour nous.

Voulez-vous avoir l’assurance de la vie éternelle? Ne serait-ce pas lorsque Christ se manifeste lui-même à nous par des preuves de Son amour, en nous révélant Son amour pour nous? Pouvons-nous nous attendre à ce qu’Il le fasse alors que nous ne faisons aucun cas de Sa volonté ? Une relation intime, voilà ce qui manquait entre Christ et les Juifs.

 

Nous voyons dans la première épître de Jean la relation que Christ a révélée entre les commandements de Dieu et la vie éternelle : 

« Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit  Je l’ai connu, et qui ne garde pas Ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en Lui. » (1 Jean 2 :3-5) Nous ne sommes pas en train de parler d’une loi, nous parlons de la réponse que donne un cœur qui aime. Et cela est le témoignage que nous Le connaissons. La preuve que nous L’aimons, c’est que nos cœurs désirent faire ce qui est agréable à notre époux céleste, c’est une relation établie. Il y a une différence entre faire la volonté de Dieu et exécuter ses ordres. Le légalisme, c’est faire et ne pas faire ce que l’on vous ordonne au bruit du fouet, tandis que le salut et la vie éternelle, c’est être animé par l’amour pour faire la volonté de Dieu.

Nous voyons le principe béni enseigné dans les écritures que la connaissance intime dont il est question dans notre texte trouve son origine dans ce qui a été accompli pour nous. Et mon amour pour Christ commence lorsque j’ai correctement appris et compris ce qu’Il a fait pour moi, c’est à dire quand je réalise le prix qu’Il a payé pour mon péché. J’ai besoin de comprendre l’amour du Père qui donna Son Fils et qui retint Son amour pour Lui lorsque celui-ci, dans le jardin de Gethsemané, Le supplia de détourner de Lui la coupe. Le Père a refréné Son propre amour pour Son fils par amour pour moi, et cela déclenche notre amour pour Lui :

« Nous vous prions, frères, d’avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent. Ayez pour eux beaucoup d’affection, à cause de leur œuvre ; Soyez en paix entre vous. » (1The 5 :12-13)

La connaissance dont il est question dans notre texte n’est pas une simple connaissance intellectuelle, mais une relation qui établit la confiance : « L’Éternel est un refuge pour l’opprimé, un refuge au temps de la détresse. Ceux qui connaissent Ton nom se confient en toi. Car Tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel.» (Ps 9 :10-11) Ce sont ceux qui ont obtenu la connaissance dont il est question dans notre texte.

Un homme charnel peut avoir une grande connaissance intellectuelle de Dieu et cependant ne pas avoir la foi et vivre dans une complète confusion d’esprit. Nombreux sont ceux qui aiment étudier les Ecritures dans le but d’en discuter avec les autres.

«Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » (1Jean 4 :7-8)

C’est vraiment impressionnant que la simple vérité à propos de la connaissance dont nous parlons dans notre texte, qui commence et grandit jusqu’à la vie éternelle, soit si mal comprise.

Écoutez les conversations du grand nombre de personnes qui pensent qu’elles sont sauvées, elles ébranlent les autres et elles ont le cœur rempli d’amertume car elles n’ont jamais appris à connaître l’amour de Dieu. Elles n’ont jamais appris et compris le commandement d’amour d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Elles en deviennent critiques, disant :«Il a fait cela parce qu’il pensait...»Devenir critique, signifie essayer de juger ce à quoi pensait autrui. Les gens peuvent faire contre nous des choses affreuses, mais Dieu seul sait pourquoi ils ont fait cela. Nous devons pardonner et laisser Dieu être le juge.

La lumière a été la première chose que Dieu a créée au commencement, et c’est la même chose concernant la nouvelle création : lorsque le Seigneur commence à répandre Sa grâce dans nos cœurs, la lumière est le premier ouvrage de cette nouvelle création. Tandis que la lumière de l’évangile brille dans nos cœurs, la connaissance, dont il est question dans notre texte, est la première étape vers la vie éternelle. Apprendre à connaître Dieu, commencer à comprendre l’amour de Dieu, commencer à établir une relation intime avec Dieu.

«  Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres, et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé.» (Col 3:9-10) Nous commençons à recevoir la connaissance du caractère de Dieu et de l’amour de Christ qui se donne lui-même en sacrifice. Nous apprenons à pardonner ainsi que Dieu nous pardonne pour l’amour de Christ.

« Devenez donc les partisans de Dieu, comme des enfants bien-aimés. » (Eph 5 :1) ce mot « partisans » signifie « imitateurs.» Le dernier verset du chapitre 4 déclare :

 « Soyez bons les uns avec les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »

Nous devons être des imitateurs et être animés d’un esprit qui pardonne. Qui devrions-nous pardonner ? Christ est venu pour pardonner les plus grands pécheurs. Peu importe de qui il s’agit, nous devons pardonner. En fait, cette personne peut avoir pensé être en train de faire quelque chose pour notre bien alors que nous nous pensions que c’était la pire chose qu’il ait pu nous faire. Nous ne devons pas juger ce qu’il peut avoir pensé. Nous devons pardonner ce qu’il a fait pour nous offenser.

Le travail de régénération du Saint-Esprit nous rend conforme au modèle établi par Christ. Le cœur devient à l’image de Christ transformé par la lumière du Saint-Esprit : « Or, le Seigneur c’est l’Esprit ; et là où est l’esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 COR : 17-18). Lorsque nous commençons à avoir la lumière de la nouvelle création dans nos cœurs, nous examinons le reflet de la sainte parole de Dieu, et là nous avons le miroir par lequel nous voyons le caractère de Dieu et nous nous voyons nous-mêmes. La sainte parole de Dieu, l’image de Dieu, le caractère de Dieu devient notre miroir. Si nous avons l’esprit de Christ lorsque nous étudions la parole de Dieu, tandis que nous voyons là le reflet de Christ, nous serons capables d’être les témoins de ce même Esprit dans nos cœurs. Lorsque vous rencontrerez des épreuves, le Saint-Esprit va élever Christ devant les yeux de votre foi, et en cela nous allons voir le modèle pour nos vies, l’image à laquelle nous sommes en train de nous conformer.

C’est dans cette révélation de la gloire du Père, dans le don ineffable de Jésus-Christ, que notre comportement face au péché est modifié. Je me souviens de choses que dans ma propre vie, je chérissais et que je déteste de toutes mes forces aujourd’hui, parce que je réalise qu’elles déplaisent au Seigneur. J’ai appris à discerner le caractère coupable du péché, et je sais que Jésus transpira du sang sur ces péchés. Cela enlève tout éclat au péché. Tandis que nous croissons dans la grâce, notre attitude face au péché est modifiée.

«  Si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en Lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » (Eph 4 :21-24) Ceci nous parle de ceux qui en viennent à connaître Dieu. Notre caractère commence à être transformé à l’image de Christ et nous commençons à réaliser le caractère coupable de notre ancien comportement. Quand je repense à mon enfance, et aux conversations que nous avions avec mon frère Henry, nos cœurs étaient totalement remplis de péchés, et nous trouvions cela très drôle. Aujourd’hui pourtant, je tremble quand je repense au naturel corrompu de mon cœur. Qu’est-ce qui a produit ce changement ? Tandis que nous commençons à nous conformer à l’image de Christ, le péché devient honteux. Ces choses que nous avions l’habitude d’aimer, nous les détestons avec plus de force que l’amour que nous avions l’habitude de leur porter. Nous devenons un homme nouveau, créé dans la droiture et la sainteté véritable.

C’est lorsque nous devenons convaincus de l’odieuse nature du péché que notre volonté se soumet. Ma mère avait l’habitude de me tempérer, car j’étais révolté. Je voulais aller dehors et traire les vaches, et mon cœur se consumait tandis que je réfléchissais à ce que je pourrais faire quand j’aurais 21 ans. 

« Ton peuple est plein d’ardeur, quand Tu rassembles Ton armée ; avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore, ta jeunesse vient à toi comme une rosée. » (Ps 110 :3) Nous commençons à réaliser ce que doit être toute piété. Bien des choses ont été dites concernant la bonne volonté, le salut gratuit et les doctrines, mais la Bible déclare que Dieu produit en nous le « vouloir » et à présent, nous ne servons pas le Seigneur parce que nous le devons ou bien parce que nous avons peur de l’enfer, nous servons le Seigneur avec amour. C’est mon plus grand plaisir de faire la volonté de Dieu, et c’est cette relation qui forme le salut.

Nous sommes exhortés à servir sous le joug de Christ, que nous pouvons grandir dans la connaissance des « beautés de la piétés », dans la puissance de l’amour de Christ.

« Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! Amen ! » (2 Pierre 3 :17-18) Il n’y a pas d’immobilisme.

Nous n’arrivons pas à un point où nous sommes sauvés tandis que nous continuons à servir le monde. Nous grandissons dans la grâce, et si nous nous détournons de notre premier amour, nous sommes déchus de notre premier amour. Tandis que nous grandissons en grâce, nous grandissons dans la connaissance d’une relation intime dont parle Christ.

J’ai été marié quarante six ans, et j’ai trouvé dans les toutes dernières années que l’intimité, l’amour et la confiance mutuelle grandissent chaque jour. Notre relation avec Christ ne peut pas se défraîchir. La vie éternelle est comme cette relation qui grandit entre Christ et nous, Notre vie éternelle commence dès aujourd’hui et prends de la vitesse tandis lorsque nous entrons dans l’éternité.

Grandir dans la grâce, c’est grandir dans cette connaissance, cette intime relation avec Dieu le Père et avec Jésus-Christ, lequel a été envoyé pour nous racheter de toute iniquité. Plus vous vieillirez, plus vous réaliserez le prodige de Sa grâce qui l’a fait venir pour nous racheter de toute iniquité. Face au péché, nous sommes sans force, mais Il est venu pour briser le pouvoir de l’iniquité. Dès que nos regards s’élèvent au-dessus des choses de ce monde pour se fixer sur Christ, toute cette saleté n’a plus aucun intérêt. Christ devient ensuite absolument adorable, Il devient l’objet de notre amour. 

« Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! Comme Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par Sa vertu, lesquelles nous assurent de Sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elle vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » (2Pierre 1 :2-4) La grâce et la paix restent liées l’une à l’autre. Si vous avez des enfants, vous savez que vous les avez aimés dés leur naissance, mais quand ils grandissent, vous leur montrez ce qu’il y a pour eux dans votre cœur, et même plus, surtout si vous en avez un qui ne connaît pas la grâce. Vous ne pouvez pas les abandonner sous le pouvoir de Satan et du péché, bien que vous ne puissiez rien faire pour les racheter, c’est pour cela que Jésus devient si précieux, car Il peut les racheter et cela nous fait courir vers Lui.

La connaissance est le canal par lequel nous devenons un avec Christ .Analysez votre propre relation avec votre conjoint, n’est-ce pas le cordon de l’intimité et de l’amour qui vous tient ensemble ? Ce n’est pas une relation commerciale. C’est une relation intime. C’est ce qui nous lie à Christ, Par cette relation par la connaissance et la sainteté qui résulte de cette relation, nous devenons participants de la nature divine.

Un peu de connaissance intellectuelle fait enfler la chair, mais la croissance spirituelle dans la grâce égaye l’âme tandis que notre jugement devient stable dans les écritures. Les théologiens peuvent aller à l’école et devenir, plus que vous et moi ne pouvons l’imaginer, des spécialistes de la Bible, et cependant rester comme des sacs de papier vides sur tout ce qui concerne la grâce.

Quelqu’un m’a dit un jour : « Ce pasteur est un docteur en théologie, ne pensez-vous pas que nous devrions faire appel à lui ? »J’ai alors répondu : « Cela n’a aucun rapport avec cela, et je peux vous parler de plusieurs personnes qui sont diplômées des écoles de théologie. Un jour, j’ai fait une visite à une religieuse Catholique Romaine, pourtant diplômée d’une école de théologie, mais qui n’avait pas compris les fondements du salut. » La connaissance seule ne peut rien faire. Ce dont nous avons besoin, c’est de la nouvelle création et de l’œuvre du Saint Esprit. Tant que votre amour du péché n’a pas été brisé, vous ne pourrez jamais échapper à sa corruption. Vous pouvez ne pas sortir de chez vous et pécher physiquement, mais le Seigneur voit votre cœur. Votre cœur est-il faible devant les choses qui sont interdites ? Si c’est le cas, vous avez besoin de grandir de plus en plus dans la connaissance, et donc l’intimité avec Christ. Nous voyons ensuite combien il est précieux qu’Il soit venu pour nous racheter de toute iniquité.

Pourquoi y a-t-il des milliers de dénominations dans le monde ? Parce que toutes interprètent les Ecritures différemment. Cependant ainsi que le déclare la Parole, notre discernement parvient à être solidement fondé :« Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. » (Hébreux 5:13-14)

Notre jugement dans le discernement entre le bien et le mal s’accroît tandis qu’au travers d’une meilleure connaissance de Christ dans sa Parole, nous devenons de plus en plus conformes à son image bénie. « Pour moi, dans mon innocence, je verrai ta face ; dés le réveil, je me rassasierai de Ton image. »(Ps 17 :15)

L’indicible contentement de ceux qui ont grandi dans la grâce à travers la connaissance du Père et du Seigneur Jésus-Christ qui a été envoyé, c’est de marcher éternellement dans la lumière de la gloire de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ.

«Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l’agneau. La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. » (Apo 21 :22-24)

Marcher dans cette lumière, c’est notre destin éternel.

Pensez à l’horrible esclavage dans lequel l’homme est tombé par manque de connaissance: « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie. » (Osée 4 :6-7) Nous manquons de connaissance parce que nous l’avons rejetée et ceux qui rejettent la connaissance rejettent la lumière. Dieu change leur gloire en honte en les livrant à eux-mêmes ainsi que nous le voyons dans l’évangile de Jean :

«Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:19-21)

Pensez à la désolation éternelle que représente le salaire du péché. Dans le livre des Proverbes, il est écrit : « Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que l’homme qui a des lèvres perverses et qui est un insensé. Le manque de sens n’est bon pour personne, et celui qui précipite ses pas tombe dans le péché. La folie de l’homme pervertit sa voie, et c’est contre l’Eternel que son cœur s’irrite. » (Prov. 19 :1-3)

Si dans l’affliction nous commençons à nous morfondre, nous sommes admonestés sur notre manque de connaissance de l’amour de Dieu. « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. » (Heb 12 :4-6) Le châtiment n’arrive pas par hasard, le châtiment se produit lorsque notre cœur a abandonné son premier amour et que l’amour du Seigneur ne s’est pas altéré. Si le Seigneur vous a aimé depuis toujours, Il vous aimera d’éternité en éternité. Lorsque notre amour commence à se refroidir, nous ne devons pas nous morfondre face au châtiment du Seigneur car il nous corrige conformément à son amour.

Le père bien-aimé d’Ephraïm avoua combien il était confus après avoir reçu la connaissance de la bienveillance de la main de Dieu dans son châtiment. «J’entends Ephraïm qui se lamente : Tu m’as châtié, et j’ai été châtié comme un veau qui n’est pas dompté ; fais-moi revenir, et je reviendrai, car Tu es l’Eternel mon Dieu. Après m’être détourné, j’éprouve du repentir ; et après avoir reconnu mes fautes je frappe sur ma cuisse ; je suis honteux et confus car je porte l’opprobre de ma jeunesse. » (Jer 31 :18-19) Ephraïm luttait contre cela, ensuite il s’est réveillé et revenant à lui, il a demandé à être transformé. Un bœuf portera allègrement le joug car il y est habitué. Ephraïm, tandis qu’il commençait à se familiariser dans le service pour Dieu, demanda à être transformé et réalisa la relation d’amour entre le Père et ses enfants : Il nous châtie car Il nous aime.

Ne vous est-il jamais arrivé d’éprouver de l’amertume en voyant l’instrument que le Seigneur utilise pour vous corriger ? Le Seigneur ensuite ouvre nos yeux et nous montre que c’est pour notre bien qu’il nous a châtié et nous pouvons ensuite embrasser l’instrument. A travers cette correction, nous grandissons dans la connaissance du Seigneur Jésus.

Ne devrions-nous pas crier sans cesse vers Dieu pour avoir la sagesse de connaître son amour parfait ? Lorsque nous devenons les bénéficiaires de la Grâce, nous ne sommes pas vexés par les autres ou par les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Ces circonstances nous ramènent justement au Seigneur et nous lui demandons ce qu’Il veut que nous fassions pour Lui et comment Il désire que nous lui répondions.

Ensuite, le Seigneur répond, Il nous fait comprendre et nous donne une relation d’intimité. Cela réchauffe le cœur d’un père lorsque ses enfants, même lorsqu’ils ont trente ou quarante ans, lui demandent son conseil, et le cœur de ce père est réchauffé par cette relation intime.

Quelquefois , le Seigneur avec sa main bienveillante devra nous châtier pour nous amener dans le droit chemin : «Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. » (Jacques 1 :5-6) S’il y a quelque chose que nous ignorions, demandons à Dieu. Si vous comprenez le cœur d’un parent envers son enfant vous comprendrez que le Père n’est pas en train d’attendre pour voir s’Il peut trouver quelque circonstance avec laquelle il pourrait nous fouetter, mais Il désire nous donner un conseil constructif. Si le Seigneur nous donne une réponse quand nous lisons sa parole, nous ne devons pas tergiverser, nous devons le faire.

Dans la perfection de l’honneur humain, nous ne trouvons rien de pire que la confusion et l’ignorance : « l’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, est semblable aux bêtes que l’on égorge.» (Ps 49 :20)

Voyons combien la connaissance du « seul vrai Dieu, et Jésus-Christ, lequel a été envoyé » surpasse la sagesse des « bêtes que l’on égorge » :

«Ta méchanceté ne peut nuire qu’à ton semblable, ta justice n’est utile qu’au fils de l’homme. On crie contre la multitude des oppresseurs, on se plaint de la violence d’un grand nombre ; Mais nul ne dit : où est Dieu mon créateur qui inspire des chants d’allégresse pendant la nuit, qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, et nous donne l’intelligence plus que les oiseaux du ciel ? » (Job 35 :8-11) C’est ainsi qu’est le naturel de l’homme. Nous ne discernons pas la main de Dieu.

 

Si un homme devait se glorifier dans quelque chose, ce serait dans la connaissance dont il est question dans notre texte. « Ainsi parle l’Éternel : que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Éternel. » (Jér 9 :23-24) Nous pouvons nous glorifier dans la connaissance. Mais cela doit être la connaissance de l’Éternel. Quand nous tirons de la gloire des choses de cette vie, c’est une abomination devant Dieu. Si nous voulons que notre relation avec Christ grandisse, nous ne devons pas seulement penser à Lui et Le servir, mais nous devons penser comme Lui. Nous Le louons lorsque nous témoignons aux autres à propos de Lui et de ce qu’Il a fait pour nous.

Tandis que nous marchons dans les voies qui plaisent à Dieu, nous portons beaucoup de fruits dans la connaissance dont parle notre texte. « A cause de cela même, faites tous les efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité .Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. » ( 2 Pierre 1 :5-8)

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