L’école est finie …

L’école est finie …

Vive les vacances !

Plus que quelques jours et nous serons toutes affairées à vider les cartables, les sacs à dos de tous ces cahiers qui n’en peuvent plus de tant d’écritures, de ces classeurs débordant de copies.
Sans parler des trousses d’écoliers réclamant, elles aussi, un peu de répit après tant de services rendus… A la poubelle les brouillons, les copies déchirées, les célèbres « anti-sèches…pompes » indémodables, hélas !

De génération en génération des écoliers, collégiens, lycéens, étudiants se sont succédés, laissant dans leur sillon tout un lot d’anecdotes typiquement « Made in School » !


Nous avons tous des souvenirs de cour de récréation, de professeurs passionnants et d’autres… un peu moins ! Le parcours de chacun est différent mais cependant nous avons, tous, trainé sur ces bancs d’école qui ont formé notre jeunesse.
Que ces études soient longues ou de courte durée, nous avons, tous, grandi au travers de ces expériences de l’éducation, de l’apprentissage.

L’école, le lieu de prédilection pour apprendre.

Oui mais voilà … Dans ce contexte scolaire, nous n’apprenons pas que de bonnes choses utiles à notre croissance. La cour de récréation, espace de jeu et de détente, peut devenir si rapidement un ring où s’affrontent de véritables petits gangs, des clans organisés.
Rivalités et compétitions ont toujours été utiles à l’affirmation de la personnalité et la maturité de chacun. Cependant nous en occultons un peu trop souvent les souffrances, les affronts, les humiliations, les chagrins …

Bien chers parents, je voudrais simplement vous donner de réaliser qu’il y a bien plus que des matières enseignées au sein de nos  institutions scolaires.

Mon expérience de maman et aujourd’hui travaillant dans ce milieu de l’éducation, je prends de plus en plus conscience du milieu ambiant dans lequel nos enfants évoluent jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année… Devons-nous trembler tous les matins en voyant la porte de la maison se refermer derrière leurs pas languissants : « Il faut, encore, aller à l’école » ?
Trembler, certes non, mais les recommander au Seigneur, veiller sur nos soins, entretenir avec nos enfants une bonne et saine communication, OUI ! Il nous faut apprendre, nous les parents, à ne pas négliger leurs soupirs, leurs fatigues qui si souvent sont l’expression de leurs émotions.


Les évangiles nous retracent l’attitude de Jésus concernant les enfants, même les plus jeunes. Notre Seigneur sait prendre le temps, et au milieu des préoccupations des adultes, Il s’arrête, et Il les bénit.
Il sait les écouter. Quel modèle à suivre, quel exemple !
Les épîtres de Paul nous montrent l’intérêt de l’homme de Dieu pour un jeune prénommé Timothée. Il reconnaît ses richesses, ses dons, son appel. Paul va prendre du temps pour accompagner, conseiller, prendre soin de cette jeunesse, pleine d’ardeur et de zèle.

Des textes comme celui de Joël insistent sur le fait que Dieu répand son esprit et utilise la vie, la destinée des plus jeunes parmi nous.
Le cœur de Dieu s’ouvre largement pour cet « adulte en devenir », qui a tant besoin de soins, d’écoute. Bien sûr l’éducation, nos bons principes de vie sont nécessaires à sa croissance, mais apprenons à ne pas passer à côté de l’essentiel : lui même ! Nos enfants sont des personnes, des êtres à respecter, des sensibilités à reconnaître. Nos foyers bien douillets peuvent les rassurer, les sécuriser.

Mais, chères Mamans, il sera impossible de vous glisser entre le livre de maths et le manuel d’anglais dans leur sac à dos, pour les accompagner et veiller sur eux, voire prendre leur défense.
Il nous faut faire un pas, un pas de plus. Un pas dans la confiance, dans la foi : notre Dieu est pleinement suffisant pour faire un meilleur travail que notre rôle maternel.

Permettez moi de vous partager une simple expérience. Je me rappelle de l’adolescence d’un de nos fils. Ce jour là, dans mes conversations avec Jésus, je lui parlais de mes inquiétudes pour ses études, son orientation, son avenir.
Certes, je priais pour lui, mais peu à peu mon cœur se remplissait d’appréhensions, de soucis. C’est alors que l’espace d’un court instant, comme une « touche » sur mon épaule, un murmure à mon oreille j’ai saisi cette vérité : le Seigneur était en train de me faire réaliser que je n’étais qu’une maman, LUI était Le Seigneur et veillerait bien mieux que moi sur l’avenir de mes plus grands trésors ici bas.

 



Ne croyez pas que c’était une révélation, je le savais déjà depuis si longtemps, mais ce jour là, j’ai pris conscience de cette réalité : ma fonction et mon rôle de mère ne pourront jamais replacer ni doubler l’action de Dieu dans la vie personnelle de mes enfants. Ma responsabilité première est de prendre soin, de veiller, de m’appliquer à leur éducation. Seul le Seigneur est Maitre de leur destinée, de leur avenir. Je devais « relâcher », lâcher prise et les confier encore plus pleinement entre les mains du Bon Berger.

Nous ne sauvons pas nos enfants par nos ingérences constantes, dans ce qui se développe peu à peu en eux, leur vie privée. Non, nous ne les sauvons pas, nous ne faisons que les frustrer, les… étouffer !  Il nous faut apprendre à être de bons conseillers, de vrais pédagogues. La qualité exemplaire du pédagogue est de montrer comment faire, d’accompagner mais surtout ne jamais faire à la place !
Nos influences devraient se cantonner à leur inspirer la bonne marche à suivre sans jamais les contraindre à faire ce que nous estimons bon pour eux.

N’avez-vous jamais entendu ce discours : « Tu devrais faire des études de droit, et devenir avocat ! » Oui, mais que de souffrances pour un  jeune qui a de l’or au bout des doigts et un sens créatif, manuel ou artistique. Le parent est-il plus que le Créateur qui dés son plus jeune âge, et bien avant encore, avait les regards sur l’enfant. Un plan, un avenir : Jérémie 29.11

A l’heure du passage en classe supérieure ou redoublement, dans ces concertations d’orientation, permettez moi de partager ce conseil : écoutez-les, entendez-les !

Nos enfants ont tant de choses à nous partager, à nous dire. Soyons prudents, si souvent nos bons préceptes coupent ce fil de la communication.
Prenez le temps quotidiennement de parler au Seigneur de ce qui vous préoccupe concernant vos enfants : leur éducation, le choix de leurs fréquentations, leurs études, leur avenir. Et puis « relâchez », faites confiance à Celui qui peut tellement plus et mieux que vous !

Promis, je suis comme vous, et je m’applique encore ce conseil aujourd’hui, pour chacun de mes enfants et petits-enfants !
Etre parent implique une formation continue, à vie !!!

A toutes les mamans, papas, et enfants de tout âge,
je souhaite de bonnes vacances paisibles, heureuses.
De beaux moments de repos et de détente !

 

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(Romains 1.16)

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