Les aventures de Patrick : 7ème borne

Les aventures de Patrick : 7ème borne

Vendredi,16h 10’, la sonnerie de la délivrance retentit dans tout l’établissement et trouve un puissant écho dans l’esprit de Patrick qui se lève brusquement, tel un prince sortant d’une profonde léthargie due à un philtre empoisonné.

Il n’a pas oublié qu’il doit rentrer directement chez lui. C’est une des conditions que ses parents lui ont imposées pour qu’il ne soit pas placé en internat. Enfin, c’est un test. Après une première période d’essai, il a été convenu que l’on rediscuterait de ce qui serait permis et de ce qui ne le serait pas. Il se dirige donc vers l’arrêt de bus où il attend, avec d’autres, le 19 qui le conduira jusqu’à son quartier. Il sort de sa poche une des deux photos qu’il avait prise chez Chloé. Elle est souriante dans un décor exotique. Il a fallu qu’il demande à son professeur d’histoire pour découvrir qu’il s’agit d’une photographie prise sur le site Maya de Caracol au Bélize, en Amérique Centrale. Depuis, il s’est intéressé à cette civilisation perdue et même à bien d’autres choses. Plongé dans ses rêves de voyages au loin, il ne voit pas Edith Cuvelier qui s’approche de lui et s’assied soudainement à ses côtés, sur la banquette arrière du bus.

- Salut, dit-elle assez timidement.
- Tu rentres chez toi ? continue-t-elle, ne sachant comment aborder la conversation.
- Ouais… lui répond-il assez agacé.

La jeune fille comprend alors qu’une deuxième question serait de trop et fait mine de ne plus s’occuper de son voisin, tandis que celui-ci est manifestement gêné de sa présence. C’est comme si elle avait crevé la bulle de ses rêveries et qu’il ne pouvait plus en reformer une nouvelle.

Après cinq minutes d’un silence qui leur était ennuyeux à tous deux, Edith tente un nouvel essai.

- Est-ce que cela te dirait de venir à un groupe de jeunes ce samedi après-midi ? lance-t-elle d’un trait sans respirer, s’étonnant d’avoir été aussi directe et en espérant que cela ne soit pas mal interprété.
- Un quoi ? (Si elle pense que j’ai envie de sortir avec elle, elle se trompe lourdement.)
- Un groupe de jeunes, poursuit-elle toute heureuse de cette brèche ouverte. C’est une rencontre de jeunes qui se réunissent pour passer un bon moment ensemble.
- Faut voir, je vais y réfléchir… (Passer un bon moment, sûrement pas avec elle.)
- Crois-moi, c’est chouette, l’interrompt-elle voulant saisir ce qu’elle pense comme une hésitation plutôt réticente pour aller au bout de ce qu’elle a à dire.
- Oui ! et qu’est-ce qui est chouette pour toi ? (Elle va sûrement me sortir des trucs ringards.)
- Du sport, de la détente et un débat sur un sujet intéressant.
- Quel sport ? (Le débat, non merci !)
- Tennis de table, volley-ball, baby-foot, et même badminton. Il y a le choix.
- Badminton, c’est pour les filles cela, rétorque-t-il en croyant marquer un point.
- Ne pense pas cela. Tu sais, Loïc, le champion de natation du lycée… Figure-toi qu’il est de la partie, et il se débrouille même assez bien dans ce sport de " filles ", lui relance-t-elle avec un sourire amical.
- Et comment il s’appelle votre groupe ? essaie Patrick, voulant jouer un autre point.
" Cap Jeunes ", comme une aventure pour les jeunes.

La réplique a fusé et le nom lui plaît, mais Patrick est néanmoins énervé de s’être laissé entraîner dans cette conversation. Il ne lui reste plus qu’un coup pour conclure le match en sa faveur, tout en restant fair-play.

- Et le débat, c’est probablement sur les études, la politique, l’histoire ou un machin de ce genre ?
- Non, pas du tout ! Le thème de ce mois c’est « Hissons les voiles », lui répond-elle avec un air assez énigmatique.

Elle en avait dit suffisamment pour éveiller sa curiosité, mais elle ne lui donne pas le temps d’aller plus loin. Tenant à garder l’avantage du moment, elle repart de plus belle.

- C’est un départ pour l’aventure… A toi de voir, si tu es prêt ?
- Prêt à quoi ? répond Patrick assez déboussolé de la tournure de la discussion.

Tout va plus vite maintenant. La timide camarade de classe prend de l’assurance et s’affirme. Elle pose ses mots comme une compétitrice qui voit la victoire poindre après un départ incertain.

- Prêt pour le départ, rit-elle en comprenant qu’elle a intéressé son interlocuteur.

Il faut dire que cela fait plusieurs semaines qu’elle attend le moment propice pour l’aborder. Non pas qu’elle en était amoureuse, mais elle a dans sa tête une idée tenace, une entreprise à mener à bonne fin. Est-ce encore trop tôt ? De tout manière, elle ne peut plus reculer. Il lui faut monter au filet et finir le match.

Bon, alors ? Tu te décides ? A moins que tu ne doives demander premièrement à tes parents ? glisse-t-elle sachant que cette dernière question le pousserait dans les cordes.
- OK, je viendrai… (Aïe, qu’est-ce que j’ai dit !)
- J’en suis contente. (C’est gagné !)

Patrick s’est laissé prendre. Il en est bien conscient et fulmine intérieurement devant Edith qui se retient de jubiler. Alors qu’il aurait dû clôturer la discussion depuis le début, il a cru pouvoir contrôler la situation, et le voilà maintenant piégé…

Le lendemain, il s’arrange pour être un peu en retard, pour voir si Edith l’attendrait, ce qu’elle avait fait à son désappointement. Il lui faut donc tenir parole et la suivre en attendant de trouver un moyen de s’en débarrasser.

Après une dizaine de minutes à pieds, encore à suivre une fille se dit-il, ils arrivent dans une rue adjacente au canal, devant une petite maison sans grande allure. Il franchit alors le seuil de cette bâtisse chargé de bien des préjugés. L’ameublement est simple et un tableau en bois l’intrigue au passage. Il y est gravé : " Viens et vois ".

- J’y suis, j’ai vu et je m’en vais, se dit-il ironiquement.
Mais il n’a encore rien vu de ce pour quoi Edith s’est donnée tant d’effort. Dans le jardin, il y avait une trentaine de jeunes gens qui discutent et s’amusent. Tant de garçons et de filles qu’il ne connaît pas le met mal à l’aise, de telle sorte qu’il est quand même content d’être à côté d’Edith.

Tous ces jeunes paraissent heureux d’être réunis malgré le fait qu’il n’y avait pas d’exubérances, de sono, de boissons alcoolisées. En plus, dès son entrée dans ce milieu, il a remarqué la présence d’un adulte qui semble chapeauter le groupe. Il est étonné que les jeunes n’en soient pas dérangés. Au contraire, ceux-ci l’invitent dans leurs discussions et leurs jeux. Cela semble si différent de ce qu’il a connu jusqu’à présent.

Il ne tarde pas à vouloir faire bonne figure dans ce groupe et à se lancer dans une partie de badminton. Il comprend alors qu’il s’agit d’un véritable sport, c’est-à-dire une activité qui réclame dépense d’énergie, adresse, concentration et endurance… tout ce qu’il fuit plus ou moins inconsciemment !

Cependant, pour ne pas perdre la face devant tous ces inconnus, il redouble d’efforts et il s’efforce de cacher son état d’épuisement, tout en feignant de ne pas s’intéresser à la victoire, qu’il ne peut de toutes façons pas obtenir.

Après s’être frotté à quelques garçons, il s’arrange pour avoir des filles comme adversaires, se disant qu’il pourra alors plus facilement donner le change sur sa piètre condition physique, peu exercée à tant d’efforts.

Mais là encore, c’est l’étonnante et désagréable sensation qu’il n’est pas à leur niveau, chose qu’elles s’efforçent de ne pas rendre trop flagrante, ce qui l’énerve encore plus, car il n’est pas tout à fait dupe.

Son orgueil masculin en prend un coup. Cependant, il s’est quand même habitué à cette chaleureuse ambiance. Ainsi, un peu moins de deux heures s’écoulent sans qu’il mette à exécution son envie de quitter les lieux. Hélas ! ce désir ne va pas tarder à refaire surface quand, à la suite d’une annonce, tous s’asseyent sur l’herbe.

S’il y a des nouveaux, qu’ils s’arrangent pour se mettre à côté de ceux qui ont un recueil de chants.
- C’est quoi, cet accent, glisse Patrick à Edith.
- Anglais, Richard nous vient droit des " Britishs ". Tu vas voir qu’il a de la pêche pour un gars de son âge…

Mais voilà que l’on chantait déjà.

Tel que je suis, sans rien à moi,
Sinon ton sang versé pour moi
Et ta voix qui m’appelle à toi,
Agneau de Dieu, je viens à toi !

Tel que je suis, bien vacillant,
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au-dedans,
Agneau de Dieu, je viens !

Tel que je suis… Ton grand amour
A tout expié sans retour.
Je puis être à toi dès ce jour,
Agneau de Dieu, je viens !


Patrick se sent glacé en entendant ces paroles. Autant il avait transpiré à cause des efforts précédents, autant il est comme réfrigéré par ces mots pour la plupart incompréhensibles.

" Je suis tombé dans un traquenard ", se dit-il dans une colère à peine contenue. " C’est un coup d’Edith ", rage-t-il en la fusillant du regard. Ce qu’elle comprit immédiatement en s’excusant du regard pour ne pas lui avoir tout dévoilé sur ce groupe.

Patrick peste en lui-même. " Ils m’ont bien endormi pendant deux heures. Pas un ne m’a parlé de leur complot, et maintenant ils pensent que je vais tomber tout cuit dans leur casserole. Non ! cela n’arrivera pas. Je me lève et je m’en vais. J’en ai assez vu et aussi entendu ". Se redressant soudainement, il est arrêté tout aussi net par une parole de Richard.

- Si tu veux partir, pars, je ne te retiens pas.

Sans savoir que ce n’est pas à lui personnellement que ces mots sont adressés, il les reçoit comme un camouflet à la vue de tous et retombe dans une position assise, tout décontenancé de la tournure des événements.

- Oui ! continue Richard, c’est ce qu’un père dit un jour à l’un de ses fils qui voulait partir à l’aventure.
- Si mon père pouvait me dire cela, pense à voix haute Patrick.
- Qu’est-ce que tu dis, lui demande Edith à voix basse.
- Rien, rien d’intéressant, réplique-t-il rapidement, embêté d’avoir exprimé ainsi sa pensée.
L’accord obtenu, en plus de sa part d’héritage, le fils a probablement dû se sentir libre. Enfin libre ! Il a hissé les voiles de son indépendance et a pris le large, continue Richard dans un français à l’accent anglais qui prête parfois à sourire.

" C’est donc cela qui se cachait derrière le titre du débat ", enchaîne Patrick, mais cette fois-ci en son for intérieur.

- Il est parti et s’est enivré des plaisirs de la vie.

" Il a bien fait  ", continue Patrick.

- Quelle sensation de liberté ! Pour la première fois, il a senti son sang couler dans ses veines, ses émotions lui disaient qu’il était bien vivant. Oui ! il vivait enfin jusqu’ à…

" Jusqu’à quoi ? " s’interroge Patrick, d’autant plus que l’orateur s’est arrêté à dessein pour que chacun se pose la question.

Richard les regarde alors d’un regard scrutateur, mais avec des yeux remplis d’affection, contenant des larmes tout en se rappelant que ce qu’il leur racontait était non seulement une histoire de la Bible, mais aussi une triste période de sa vie.
Sans savoir pourquoi, Patrick se sent attiré par cet homme aux tempes grisonnantes. Son énervement disparaît au fur et à mesure que cet Anglais leur commente la parabole du fils prodigue.

Il apprend ainsi que ce récit se trouve dans l’évangile selon Luc, une partie de la Bible, au chapitre quinze, et que le fils, dont il était question, a tout dépensé et tout perdu au point de regretter amèrement son départ de la maison paternelle, un peu comme ce qu’il a vécu. Enfin, pas tout à fait, mais cela y ressemble quand même un peu sur certains points.

Il y a donc un revers à la médaille, un prix à payer pour tous ces plaisirs d’un temps. Mais ce qui le frappe, c’est la tendresse de Richard lorsqu’il parle du pardon du père et de sa joie de revoir son fils repentant. C’est comme si cet homme est réellement leur père, son amour semble si sincère, si profond.

C’est d’ailleurs ce qui le marque le plus, car il ne comprend pas toutes les paroles qu’il entend. Tout cela est si nouveau pour lui, et ce ne sont pas les questions des jeunes et les réponses qui suivent qui l’aident à se faire une idée précise du débat qui se termine après quarante-cinq minutes vite passées.

Il est un peu sous le charme de ce qu’il vient de vivre, mais il se reprend en lui-même. « Suis-je bête de m’être laissé embobiner de cette manière. Allez, reprends-toi et laisse ces illuminés à leurs divagations. Tu en es quitte pour une après-midi perdue. Cela t’apprendra à accepter n’importe quelle invitation. »

Sur ces pensées, il se met debout et s’empresse de quitter la maison pour rentrer directement chez lui.

- Elle n’est pas si ratée que cela, cet après-midi, se dit-il au détour d’une rue.
- Non, arrête tes idioties, c’est peut-être bon pour eux, mais toi, tu ne tomberas pas dans le panneau, lui répond une petite voix intérieure.
- Pourtant ces jeunes, ce n’est pas le genre de gars et de filles bizarres…
- Allez tais-toi ! Tu es vraiment stupide. N’y pense plus et tout rentrera en ordre.

C’est donc ce qu’il essaye de faire les semaines suivantes. Il évite soigneusement Edith qui a la sagesse de ne pas forcer les choses. Il se change les idées par tous les moyens à sa disposition.

Pourtant, malgré le fait qu’il lui reproche de l’avoir piégé, il n’arrive pas vraiment à lui en vouloir. Au contraire, plus les jours passent, plus il l’envie.

D’un autre côté, il a au moins un ami à qui se raccrocher, Frank. Chez lui, on ingurgite mangas, vidéos, chips, musique, jusqu’à en avoir mal à la tête.

Il lui faut néanmoins reconnaître que tout cela ne lui est pas d’un grand secours quand il se retrouve seul avec le vide de son existence. Il a peur des tête-à-tête avec lui-même. Les géants qu’il combat dans sur sa console de jeux ne sont que des illusions. Ce monde virtuel ne peut rien pour l’aider dans la vraie vie, où, face au plus petit obstacle, il est lamentablement arrêté.

Chaque matin, le miroir de la salle de bain lui renvoie l’image d’un adolescent mal dans sa peau, complexé. Oh ! ce qu’il a envie de briser ce miroir, mais il n’en n’a même pas l’audace. Et puis, qu’est-ce que cela changerait à son mal de vivre ? Il est comme englué dans ses pensées, dans son inertie à tout changement, à toute révolution.

N’en pouvant plus, il finit par aborder Edith pour lui demander si elle ne peut pas l’aider pour un devoir d’anglais. Ce n’est qu’un prétexte pour… Il ne sait pas vraiment pourquoi. Il verra tout en allant.

A son étonnement, elle se montre assez distante et le réexpédie à ses problèmes. Quelle étrange fille que celle-là, se dit-il tout décontenancé par ce changement inexpliqué d’attitude à son égard.

Alors qu’Edith sait ce qu’elle fait, Patrick est comme une bouteille à la mer, menacée de s’engloutir d’un moment à l’autre. Peu de choses, en effet, le retiennent de sombrer. Les tentations ne manquent pas, mais à chaque fois que tout semble courir au naufrage, c’est comme si une main secourable et invisible maintient la bouteille à la surface des flots agités.

Vexé, Patrick attend encore quatre longs et sombres mois avant de retenter une nouvelle approche d’Edith où il lui déclare le malaise de son existence, sans détours, sans souci de paraître mieux qu’il ne l’est.

Edith l’assure de son amitié et lui révèle qu’elle prie pour lui depuis des mois, depuis le début en fait. Elle est maintenant heureuse de constater qu’il a cessé de fuir et elle l’encourage à venir à Jésus qui l’attend depuis bien longtemps.

Ce soir-là, il y a justement une rencontre de jeunes avec Richard. Patrick accepte de s’y rendre, sans savoir à quoi s’attendre exactement, mais lassé de ses combats intérieurs.

Il est déçu des paroles qu’il y entend, rien ne semble pouvoir le délivrer. Mais lors du cantique de clôture, il est frappé par les paroles. C’est pour lui un puissant appel. Il réalise qu’il ne peut pas venir à Dieu avec ses péchés, et qu’il doit les déposer au pied de la croix où Jésus a donné sa vie, par amour, pour le sauver, pour le laver.

Cité d’or, ô ville sainte !
Qui foulera tes parvis ?
Qui, dans ta céleste enceinte,
Près de Dieu peut être admis ?

Le pécheur, de ses souillures
Dans le sang de Christ lavé,
Seul franchit tes portes pures :
Il est saint, il est sauvé.

Rempli de sainte allégresse,
En tes murs, il entrera ;
De Jésus, de sa tendresse,
A jamais, il jouira.

Il contemplera la gloire
Du saint Agneau mis à mort ;
Il chantera sa victoire
Dans un éternel transport.

Gloire à Celui qui nous aime !
A lui, force et majesté !
A Jésus, gloire suprême
Jusque dans l’éternité !


Des larmes coulent sur ses joies, sans qu’il se soucie d’être vu des autres.

Dieu l’appelle ce soir à s’approcher de son Fils et il accepte cette invitation solennelle. Il vient à Jésus. Il lui ouvre la porte de son cœur. Il le confesse pour son Sauveur.

L’amour de Dieu est plus fort que toutes ses réticences et son incrédulité. La grâce de Dieu brise les chaînes qui le retiennent dans la tristesse.

Un nouveau chemin s’ouvre dès lors devant un nouveau Patrick, un sentier inconnu, certes, mais avec un Ami qui le connaît et qui l’aidera dans toutes les circonstances. C’est du moins ce qu’Edith, manifestant sa joie et se montrant sous son vrai visage, lui assure.

Il se réveille le lendemain au bord d’une nouvelle route, près d’une borne qui marque un changement radical dans sa vie. Il se remémore la soirée précédente, ses larmes de repentance sur sa vie passée et ses nombreux péchés, mais aussi ses larmes de joie pour une la paix inouïe que Dieu a placée dans son cœur. Il a pleuré, et pourtant il se sent vainqueur. Au pied de la croix, où il a déposé sa culpabilité et son mal-être, il a reçu le salut de Dieu, mais aussi l’assurance de son secours pour la suite du chemin à parcourir…

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2 commentaires
  • LANGELIQUE Il y a 14 années, 8 mois

    La victoire appartient toujours à notre Dieu car, 100 ans pour le voleur et un jour pour le maître. GLOIRE A DIEU!!!!!!!!!!!
  • sauveendieu Il y a 14 années, 8 mois

    Des larmes de joie! La lecture de cette fin me rappelle les plus beaux souvenirs de ma vie! Quand j'ai enfin dit oui à Jésus! AMEN! Prions que notre jeunesse dise oui de plus en plus! Qu'ils soient touchés par la Grâce et l'immense Amour de notre Seigneur bien aimé!