Les non croyants préfèrent le soulagement à la vérité

Les non croyants préfèrent le soulagement à la vérité

Nous vivons dans une culture qui rejette de plus en plus la notion de vérité. Il y a l’impression qu’il n’y a pas de problème tant que nous chantons et prions dans nos propres "cercles saints", tant que nous n’essayons pas d’influencer la culture ou d’apporter la moralité biblique sur la place publique.

Notre meilleure réponse dans une telle situation, c’est simplement de prêcher la vérité. Nous sommes appelés à prêcher la Parole de Dieu au travers la puissance du Saint Esprit. Nous considérons les réalités de la culture, mais en même temps, nous faisons un résumé de la congrégation comme nous faisons un résumé du texte. Comme les missionnaires qui traduisent les Ecritures d’une langue à l’autre, nous traduisons la vérité biblique afin que les autres puissent la saisir.

Ceux qui ont une vision du monde moderne tentent d'attaquer le Christianisme, en disant qu'il n’est pas vrai, mais ceux qui ont une vision du monde post-moderne disent que le Christianisme est simplement une vérité parmi tant d’autres. C’est la logique des païens du premier siècle, encore une fois. C’est comme la société que Paul a affronté à Athènes, où les gens ont considéré toutes les possibilités, en construisant un autel "à un dieu inconnu".

Dans le livre "Reality Isn’t What it Used to be" (Harper Collins 1990), Walter Truett Anderson dit que nous sommes au sein d’un changement de pensée, formé par trois processus:

Le délabrement de la croyance. Aujourd’hui nous n’avons pas de consensus d’opinion universelle, à propos de ce qui est vrai.
La naissance d’une culture globale. Nous sommes plus conscients de l’existence d’autres croyances, donc nous sommes moins enclins à accepter une seule comme la vérité absolue.
Une nouvelle polarisation. Les conflits sociaux divisent notre société.

Comme pour les post-modernistes, la vérité est simplement la construction d’un groupe et de son langage, en cela, elle n'est pas valable pour d’autres groupes. Puisqu’il n’y a pas de "faits objectifs" -seulement les perceptions du groupe- le résultat du post-modernisme est une attaque de l’histoire, qui peut être écrite ou révisée, selon les besoins d’un groupe particulier. La plupart des attaques sur l’érudition Euro-centrique viennent de ce rejet post-moderne de l’histoire traditionnelle ainsi que nous l’avons comprise.

Quand les diplômés d’art libéral de nos grandes universités ont été endoctrinés par cette vision du monde -il n’y a pas de signification objective et la vérité est simplement ce que nous désirons pour notre propre désir- alors, comment se réalise cette promesse dans leur vie et leur métier ? Les gens qui ne croient pas en la vérité, sont-ils plus enclins à mentir, voler, tricher ou faire tout ce qu’ils trouvent nécessaire, pour faire avancer leurs propres plans ? Ceux qui pensent que la vérité est simplement un acte de puissance, sont plus enclins à utiliser leur propre pouvoir pour supprimer l’opposition et appliquer leur propre volonté.

Et quand tout devient subjectif, les principes moraux sont abandonnés. Comme Gene Veith, auteur de "Post Modern Times: A Christian Guide To Contemporary Thought and Culture" (Crossway Books 1994) l'a observé : "Les autres, même les épouses et leurs enfants, ont une valeur selon la manière dont ils peuvent contribuer à mon plaisir." Il y a maintenant peu ou pas du tout de sanction pour l’homme d’affaire à succès qui abandonne sa femme et ses enfants pour prendre une femme qui devient son trophée : après tout, qui dira qu’il a tort ? En l’absence de principes moraux, comment définir "le mal"?

Dans une interview pour Preaching Magazine, Rick Warren a dit : "Comme les prédicateurs sont appelés à communiquer la vérité, nous croyons à tort que les non-croyants sont impatients d’entendre la vérité. Ils ne le sont pas ! Les non-croyants ne sont pas intéressés par la vérité, à notre époque... Aujourd’hui les gens accordent une plus grande valeur à la tolérance quà la vérité. Les gens se plaignent de crimes, des méfaits de la drogue, des foyers brisés et autres problèmes de notre culture, mais ils ne réalisent pas que la cause de tout cela est leur propre rejet de la vérité.

"Le relativisme moral est la racine de ce qui est mal dans notre société. Mais c’est une grande erreur pour nous de penser que les non-croyants vont courir à l’église si nous proclamons simplement : "Nous avons la vérité!" Leur réaction sera plutôt : "Ouais, comme tous les autres" Ceux qui proclament la vérité n’attirent pas beaucoup l’attention dans une société qui dévalue la vérité...

Ainsi, la plupart des non-croyants ne cherchent pas la vérité, ils cherchent un soulagement. Cela nous donne l’opportunité de les amener à s’intéresser à la vérité. J’ai découvert que lorsque j’enseigne la vérité qui soulage leur peine ou qui résout leur problème, les non-croyants disent : "Merci ! Il y a quoi d’autre dans ce livre ?" Partager les principes bibliques qui répondent à un besoin, génère une faim pour plus de vérité.

 

Comme les apôtres du premier siècle qui se sont lancés dans une culture païenne pour proclamer l’Evangile, nous sommes appelés à prêcher fidèlement, authentiquement la vérité de Dieu. Prêchez-la avec sagesse, passion et avec un objectif. Puis confiez-vous au Saint Esprit et mettez-vous au travail!

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