Les "zones rouges" (suite)

Les "zones rouges" (suite)

Les "zones rouges" ou quand la synergie du couple est en danger (Suite)

"Le bois entretient le feu et l’homme querelleur attise la dispute." Pro. 26:21

- Par notre travail, mon épouse et moi, nous sommes régulièrement en déplacement. Les départs, pour une soirée, un week-end ou plus, étaient souvent sujets de disputes. Je m’asseyais dans la voiture et attendais en bouillonnant que mon épouse arrive enfin... Au bout d’un certain temps, il nous a paru évident que ces départs étaient une "zone rouge" typique. Nous en avons parlé et avons mis au point quelques remèdes:

La communication: plus le départ est conséquent et plus je communique à l’avance son heure précise. Si nous partons pour le week-end, mon épouse saura déjà le mercredi que nous devrons être en route, par exemple, le vendredi à 17 h 30. Comme elle n’aime pas le stress en voiture, elle fera tout son possible pour respecter l’horaire en échelonnant les préparatifs.

La répartition du travail: j’ai appris à prendre une part bien plus importante dans la préparation des bagages, les nettoyages et les menus détails de dernière minute. Au lieu de m’asseoir dans la voiture et d’attendre, je reste actif jusqu’au moment du départ.

Nous avons constaté trois changements positifs:

a) les départs réussis sont nombreux,

b) quand il y a encore quelques tensions, elles sont moins importantes qu’auparavant,

c) l’atmosphère pendant le trajet qui suit est bien meilleure.

Pour certains couples, la "zone rouge" sera le moment où le mari rentre du travail. A ce propos ma femme a coutume de dire: "Si vous désirez que votre mari vous traite comme une reine, accueillez-le comme un roi!" Les dix premières minutes ne devraient jamais être un tourbillon de mauvaises nouvelles réciproques.

Pour d’autres la "zone rouge" sera au coucher ou liée à certains sujets de conversation ou encore au départ pour le culte: les contretemps se multiplient et le cacao est renversé sur le pantalon de papa qui doit justement, ce matin-là, assumer l’accueil. Nous devons apprendre à les cerner: pourquoi le désaccord se manifeste-t-il toujours à ce moment-là? Il faudra ensuite en parler ensemble et chercher auprès du Seigneur des solutions pragmatiques et pratiques.

Bien des parents ont appris à ne plus accepter que leurs enfants les dressent l’un contre l’autre, lorsque ceux-ci désobéissent ou désirent à tout prix quelque chose. Ils l’ont formulé ainsi: "Je ne permettrai plus que mon fils (ma fille) dresse ma femme (mon mari) contre moi. Nous présenterons désormais un front uni. On s'expliquera dans la chambre à coucher s’il le faut, mais devant les enfants, nous resterons solidaires."

"Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni", pourrait aussi se lire: "Que l’enfant, ou les enfants, ne sépare(nt) pas ce que Dieu a uni". Non pas évidemment dans un sens de divorce, mais bien dans celui de disputes dans les "zones rouges".

"Qui refuse de châtier son fils ne l’aime pas; celui qui l’aime le corrigera de bonne heure." Pro. 13:24 Bien sûr, il faut en toute chose un équilibre; il y a aussi des enfants maltraités, mais il y a des enfants "petits rois" qui exercent une autorité, voire un autoritarisme plus que malsain sur des parents déboussolés.

Les explosions de colère, les larmes, les silences punitifs, renforcent les "zones rouges", l’amour agape les transforme.

Carlo Brugnoli est disponible pour enseigner dans votre groupe de jeunes, votre église, votre région. Cet enseignement est gratuitement à votre disposition en vidéo sur le site: www.carlobrugnoli.net

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
2 commentaires