Comment guérir mon identité malmenée ?

Comment guérir mon identité malmenée ?

« Jésus partit de là, et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent. Quand le sabbat fut venu, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens qui l'entendirent étaient étonnés et disaient : D'où lui viennent ces choses ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n'est qu'il imposa les mains à quelques malades et les guérit » Marc 6.1-5

Souvent lorsque j’étais enfant, on me collait des étiquettes :

  • Sensible
  • Jeune
  • Bavarde
  • Ordinaire
  • Impatiente 
  • Négative
  • Naïve
  • Fleur bleue
  • Moustique
  • Maladroite
  • Stupide

Parfois, c’était pour rire, mais étant une hyper sensible et amoureuse des mots, ces adjectifs mettaient à mal l’image que j’avais de moi. Cela ne faisait que renforcer l’idée que j’étais nulle et que personne ne croyait en moi. En embrassant la petite vingtaine, les étiquettes n’étaient plus uniquement collées à mon âme, elles s’étaient incrustées en moi, si profondément qu’elles faisaient partie intégrante de mon identité. J’étais ainsi et j’allais devoir faire avec. Mon identité était mal en point !

Aujourd’hui, j’aimerais regarder à la définition du mot étiquette :

« Petit morceau de papier, de carton, fixé à un objet (pour en indiquer la nature, le contenu, le prix, la destination, le possesseur) ». Définition du dictionnaire Le Robert

C’est exactement ce que je ressentais. Ces étiquettes du passé avaient indiqué ma valeur et défini mon contenu : ce que j’étais. C’était comme une fatalité, je ne pensais pas pouvoir m’en défaire. J’avais des rêves endormis qui se battaient au-dedans de moi pour survivre, mais le regard des autres ne leur permettait pas d’exister. Je n’étais que Marie, la petite sœur de Myriam. La maladroite. La rigolote que personne ne prenait au sérieux.

Mon identité restaurée

Comment ai-je réussi à me défaire de toutes ces étiquettes ? Elles sont encore là et elles font partie de moi. 

Oui je suis sensible et c’est grâce à cela que j’ai pu écrire. Je ne suis plus jeune pour les plus jeunes, mais je le suis encore par rapport aux autres (les trentenaires et plus). Je parle toujours beaucoup mais j’ai appris que ma voix est importante. Mon impatience me dessert par moment, mais j’ai appris à la canaliser et elle est devenue un moteur à ma créativité. Grâce à elle, je n’ai pas attendu d’avoir un succès fou ou que l’on croit en moi pour écrire mes treize livres. Je suis proactive, je prends les choses en main. Aujourd’hui, je ne cherche plus à me faire remarquer, à sortir de cette banalité. Je suis ordinaire pour certains, originale pour d’autres, mais aux yeux de Dieu, je suis sa Précieuse Ordinaire (titre de mon futur roman qui sort en août 2022).

Il m’arrive d’être négative quand j’ai mes règles. La vie adulte a fait que je suis moins naïve, mais je garde cette âme innocente, je m’émerveille de tout et de rien. Mon côté fleur bleue est un précieux allié pour écrire des romans d’amour. Tel un vrai moustique, je suis partout et ne peux m’empêcher de piquer d’amour les gens que je rencontre. Ma maladresse s’est un peu tarie, mais je me cogne toujours autant que c’en est navrant ! Par contre, je ne me considère plus comme quelqu’un de stupide.

Les autres n’ont pas forcément changé la vision qu’ils avaient de moi, c’est moi qui ai changé la façon de me voir !

J’ai pris toutes ces étiquettes et j’en ai fait une force.

Plus j’ai lu au fil des années Sa Parole, plus je me suis mise à Le chercher, plus Dieu me montrait qui j’étais en Lui.  Plus j’ai appris à marcher dans mon appel, plus l’écriture est devenue cathartique et m’a libérée des préjugés. J’ai mis des MOTS sur mes MAUX et ça a été libérateur. Cela a pris des années, ce processus ne s’est pas accompli du jour au lendemain. C’est seulement dans la trentaine que j’ai pu enfin dire : je m’aime telle que je suis.

N’est-ce pas Marie du Tampon ?

Les autres peuvent peut-être encore ne percevoir que tes faiblesses et les pointer du doigt, après tout ils l’ont fait avec Jésus : n’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie ?

Désormais je suis persuadée que Jésus était fier de ses origines terrestres. Il était un frère, un fils et un charpentier et ça a fait de Lui ce qu’Il était. La somme de ce que j’ai vécu : le bon, le mauvais, l’ordinaire, compose celle que je suis, mais entre les mains de mon créateur, tout devient utile à ma destinée. Si les mots ne m’avaient pas tant blessée, je n’aurais jamais cherché à écrire pour faire sortir mon mal être.

Mets tes blessures au service de ta destinée !

  • Peut-être es-tu orphelin ?
  • Peut-être es-tu victime de violence ?
  • Peut-être es-tu banal ?
  • Peut-être es-tu loufoque ?
  • Peut-être es-tu muet ?
  • Peut-être es-tu sourd ?
  • Peut-être es-tu pauvre ?
  • Peut-être es-tu vieux ?
  • Peut-être es-tu un cancre ?
  • Peut-être es-tu lunatique ?
  • Peut-être es-tu veuf ?
  • Peut-être es-tu seul ?
  • Peut-être es-tu mal aimé ?

Peu importe qui tu es aujourd’hui, laisse Dieu te montrer ce qu’Il fera avec ces étiquettes pour Son royaume.

En ce jour, je te lance un défi : écris toutes les étiquettes sur ton carnet. C’est important que tu les nommes toutes. Demande l’aide du Saint-Esprit. Si tu as besoin de pleurer, vas-y, ne te retiens pas. Les émotions qui restent enfouies sont souvent les plus destructrices. Celles qui sortent avec Son aide, sont salvatrices.

Une fois cela fait, demande à Dieu de t’aider à voir chacune d’entre elles comme un outil (et non un frein) à ta destinée. 

Sois fortifié dans qui tu es aujourd’hui. Sois absolument certain que TU ES AIMÉ !

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(Romains 1.16)

Tout chez Bérénice Flocon n'était que désert et montagne. Sa vie, elle l'avait passée seule, entourée de sa montagne d'ouvrages dans la bibliothèque où elle travaillait : La Cabane aux livres. Elle avait pour seuls compagnons, ses romans. L'amour, elle en rêvait à travers les mots. Un matin de novembre, alors que Bérénice se trouvait dans son grenier, elle tomba sur un carnet vert sapin. Un carnet qui bousculera le cours de son existence. Mais qui se dissimule derrière le mystérieux, amoureux, L.C, auteur du carnet ? "J'ai gravi la montagne et touché le ciel" est une comédie romantique dans laquelle on retrouve les saveurs de l'hiver : chocolat chaud, feu de cheminée, plaid duveteux. Mais surtout un roman qui amène le lecteur à se libérer des préjugés et à toucher le ciel. Procurez-le vous ici.

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