Devenez cette femme

Devenez cette femme

Mon père, mes oncles et mon frère ont des entreprises, j’ai été entourée de créatifs et d’entrepreneurs. Mon grand-père maternel avait de l’or entre ses mains, il inventait des babioles au lieu de s’entourer de technologie, alors que son compte en banque était plein. Pourtant, Papi Joseph vivait dans une maison vieillotte pour ne pas dire vétuste. Cet homme était incroyable ! Il avait fabriqué une corde qui actionnait une lumière et une sonnette (une cloche) pour ma grand-mère malade, afin qu’elle n’ait pas à se déplacer pour appeler à l’aide. Une sorte de commande vocale version Papi (et non Apple avec Siri). Sa maison était la caverne d’Alibaba. 

En creusant dans ma généalogie (pas plus loin que Papi), je ne peux nier que nous sommes des créatifs. Mon papa l’est tout autant. Il était ébéniste, sa faculté à créer des objets et à les transformer m’a toujours inspirée. En guise d’abat-jour, papa avait pris une passoire, une fourchette s’était transformée en bracelet et une bouteille d’alcool en lampe décorative. Le processus de créer coule dans mes veines. Aujourd’hui encore, papa crée.

La femme de proverbes 31 : une femme créative

Il y a deux années à peine, j’avais encore cette image de la femme soumise à son époux (il faut l’être, je ne dis pas le contraire), qui reste à la maison et ne travaille pas pour ne s’occuper que de ses enfants. Je ne dis pas que c’est mal ou que c’est bien, chacun construit sa vie selon le modèle que Dieu lui donne. Mais quand je lis la femme dans le livre des Proverbes, c’est une femme créative, entreprenante, qui travaille de chez elle, et qui a une entreprise florissante.

«  Qui trouvera une femme de valeur ? Elle vaut bien plus que des perles » Proverbes 31.10

J’aimerais décortiquer ce passage avec vous ce matin, chère enfant de Dieu. Allons ensemble dépoussiérer l’image de la femme selon les hommes et les femmes religieux et selon la société. Regardons ensemble selon Sa Parole.

« Elle se procure de la laine et du lin et travaille d’une main joyeuse ». Proverbes 31.13

Le mot procurer vient de l’Hébreu darash qui signifie consulter Dieu, rechercher, s’informer, avoir recours, sonder, étudier, pratiquer… 

Le mot travailler vient de l’Hébreu asah qui veut dire œuvrer, agir, mettre en ordre, acquérir, être produit, être réalisé, disposer, exécuter, produire, préparer…

En d’autres termes, la femme du proverbes 31 est une créative. Elle entreprend après avoir consulté Dieu. Elle recherche, elle s’informe, elle prépare et elle produit quelque chose qui la passionne. 

Pourquoi donc nous les femmes avons nous tant de mal à accepter que nous puissions être productive avec ce que nous aimons faire ? Cette dame là apporte quelque chose elle veille sur ce qui se passe dans sa maison (verset 27). Elle fait des chemises et les vend (verset 24). 

On est loin de la femme qui demeure chez elle sans rien faire d’autre que de s’occuper de ses enfants. Je ne dénigre pas celles qui le font, j’en étais une durant les trois premières années de mes jumelles. C’est un boulot éreintant et joyeux à la fois, à plein temps pour élever ses enfants 24 heures sur 24. 

Ici, je voudrais mettre en lumière un autre point. Cette femme était créative, elle était couturière, elle fabriquait des chemises ! Elle ne s’est pas demandé si cela s’avérait utile ou si elle devait garder son talent pour elle-même ! Non ! Elle s’est mis en action.

La femme de proverbes 31 : une femme entreprenante

« Elle pense à un champ et elle l’achète. Avec le fruit de son travail elle plante une vigne ». Proverbes 31.16

Cette personne là, elle ne fait pas que s’occuper de sa maison (et c’est bien, il faut le faire, je le répète, c’est notre ministère premier), mais elle voit plus grand. Elle gère une entreprise, elle vend ses chemises (verset cité plus haut), ensuite, elle acquiert avec de l’argent un terrain. Sur cette parcelle, elle plante une vigne. La Bible ne dit pas si elle le fait seule ou avec des gens, toujours est-il qu’elle se met à l’œuvre. Elle travaille dur et sans relâche avec les talents et dons que Dieu lui donne. 

Peut-être qu’elle a douté, sûrement, mais cela ne l’a pas empêché d’utiliser tous ces dons pour vivre de façon entreprenante.

Pour finir, je reprends tous les dons qu’elle a :

  • c’est une femme qui a des servantes, elle dirige une équipe
  • elle travaille la laine
  • elle achète un champ 
  • elle jardine
  • elle est couturière
  • elle est vendeuse
  • elle livre des ceintures

Défi du jour :

Qu’en est-il de vous ? Creusez dans votre famille, vos grands-parents, tantes, oncles… Il y a-t-il des créatifs ? Notez ce qui vous semble créatif chez vous, méditez là-dessus.  Ne vous laissez pas paralyser par la peur d’échouer, lancez-vous !

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(Romains 1.16)

Tout chez Bérénice Flocon n'était que désert et montagne. Sa vie, elle l'avait passée seule, entourée de sa montagne d'ouvrages dans la bibliothèque où elle travaillait : La Cabane aux livres. Elle avait pour seuls compagnons, ses romans. L'amour, elle en rêvait à travers les mots. Un matin de novembre, alors que Bérénice se trouvait dans son grenier, elle tomba sur un carnet vert sapin. Un carnet qui bousculera le cours de son existence. Mais qui se dissimule derrière le mystérieux, amoureux, L.C, auteur du carnet ? "J'ai gravi la montagne et touché le ciel" est une comédie romantique dans laquelle on retrouve les saveurs de l'hiver : chocolat chaud, feu de cheminée, plaid duveteux. Mais surtout un roman qui amène le lecteur à se libérer des préjugés et à toucher le ciel. Procurez-le vous ici.

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