La promesse de Dieu ne prend pas une ride

La promesse de Dieu ne prend pas une ride

Pas facile de vieillir !

Je ne sais pas pour vous, mais si vous avez dépassé la barre des trente ans, vous avez dû voir des changements significatifs dans votre corps, non ?

J’imagine sans peine Sara. Elle qui avait une promesse de la part de Dieu : avoir un héritier, voyait que son corps changeait d’aspect de jour en jour, que sa peau subissait les affres du temps sans rien pouvoir y faire. Vous aussi, avez-vous déjà fait face à ce genre de pensée ?

Il y a deux ans, j’avais écrit cette réflexion que je ressentais lorsque je voyais mon corps après mes grossesses et surtout lors de la période de règles. Je l’ai conservée et mise dans l’un de mes romans. Évidemment, je ne m’appelle pas Bérénice, mais je trouve cela très à propos :

« Un regard rivé sur son ventre arrondi indiqua à Bérénice que son horloge biologique tournait à plein régime, elle avait bien senti qu’en passant la barre des trente ans son corps avait bien changé. Si elle faisait un écart sur son alimentation – relativement saine – elle prenait du ventre – fichues brioches de Valentin. Lorsqu’elle manquait de sommeil, des cernes se dessinaient sous ses yeux, sa peau était moins souple à certains endroits. D’ordinaire, elle s’en fichait, mais elle n’était plus à des jours ordinaires depuis qu’elle avait rencontré Camille. Depuis, elle aspirait à se marier et pourquoi pas à fonder une famille – cela restait peu probable, elle ne savait toujours pas si elle désirait être mère. Ce matin, en voyant son bidon rond telle une femme enceinte qu’elle n’était pas, son humeur prit un sacré coup. Ses règles devaient arriver dans une semaine et, depuis deux ans, elle subissait ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel. Elle n’appréciait de voir son corps être victime de ces maux : seins gonflés et douloureux, ventre ballonné, et humeur irritable au possible »
Extrait de « J’ai gravi la montagne et touché le ciel » 

 Prendre de l’âge, avoir son visage recouvert de taches pigmentaires (c’est mon cas) n’est pas toujours évident ! 

 Sara, cette vieille femme

 Alors ils lui dirent : où est Sara, ta femme ? Il répondit : elle est là, dans la tente. L'un d'entre eux dit : je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge : et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux. L'Éternel dit à Abraham : pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille ? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sara aura un fils. Sara mentit, en disant : je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit : au contraire, tu as ri. Genèse 18.9-15

 Il peut arriver, lorsque la promesse de Dieu tarde à venir, que nous désespérions. Sara est là, elle a des années à son compteur, elle a vu des bébés de près sans qu’ils ne soient jamais les siens. Elle a tenté d’avoir un héritier en donnant sa servante Agar à son mari.

—> Ce que je retiens de cela : parfois, on veut aider Dieu. On force les choses sans le consulter. Résultat : est né l’enfant de la chair, Ismaël, qui sera en conflit avec l’enfant de la promesse, Isaac.

Sara a dû se sentir bien seule face à tous les échecs répétés. Pour avoir tenté d’avoir des enfants durant trois ans et demi et pour être passée par la PMA (procréation médicalement assistée), je sais ce que c’est. En partie. Les autres femmes autour de moi tombaient enceintes « comme des mouches » ! J’ai dû faire un travail sur mon cœur. Me réjouir pour les autres et apprendre à être reconnaissante quand ça fait mal.

 Sara a ri

 Dans ce passage, quelque chose m’étonne. Dieu demande où est Sara, mais il sait qu’elle a ri. L’Éternel, qui au passage est apparu sous la forme de trois hommes (la Trinité), savait parfaitement quelle était sa position, je pense. Sa question était peut-être : "où en est-elle dans sa vie ? Où vous situez-vous face à la promesse de Dieu dans votre vie ?"

Quelques lignes plus loin, la bible dit que Sara écoutait à l'entrée de la tente. Cette femme avait dû essuyer déception sur déception, faux espoir sur faux espoir et elle n’y croyait peut-être plus. Elle n’est pas allée vers ces visiteurs, elle est restée à l’écart. Suffisamment loin pour ne pas être remarquée, suffisamment proche pour tout entendre. Et, quand l’Éternel annonce l’impensable, elle rit. Elle rit en elle-même, en disant : "Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ?"

Pourquoi ? Était-elle dans le doute ? Dans le déni ? Dans la honte ? Dans l’auto-dérision ? Je ne saurais le dire. 

Ce qui est beau avec Dieu, il ne la juge pas alors même qu’elle ment pour couvrir son acte.  

L'Éternel dit à Abraham : "pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille ? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sara aura un fils." Sara mentit, en disant : "je n'ai pas ri". Car elle a eu peur. 

Dieu n’a pas peur de notre réaction aussi disproportionnée soit-elle. Il nous laisse nous exprimer. Il nous connaît. Mais il dit : "au contraire, tu as ri". Le plus beau : l’Éternel accomplira quand même le miracle !

—> Ce que je retiens de cette histoire : la promesse peut tarder à venir vers nous. Tant d’attente peut provoquer en nous des doutes, du déni, de l’amertume. Dieu désire savoir où nous en sommes !

 Je finirai cette dévotion avec ce verset : « car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement » Habacuc 2.3

 La promesse de Dieu pour votre vie a une date précise (elle ne se périme pas, Dieu connait tout, même nos retards) ; si elle parait tarder (comme avec Sara), attendez-la et battez-vous pour l’avoir.

Car si nous vieillissons, la promesse, elle, ne prend pas une ride ! 

 

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Amicalement au fil des mots,

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Tout chez Bérénice Flocon n'était que désert et montagne. Sa vie, elle l'avait passée seule, entourée de sa montagne d'ouvrages dans la bibliothèque où elle travaillait : La Cabane aux livres. Elle avait pour seuls compagnons, ses romans. L'amour, elle en rêvait à travers les mots. Un matin de novembre, alors que Bérénice se trouvait dans son grenier, elle tomba sur un carnet vert sapin. Un carnet qui bousculera le cours de son existence. Mais qui se dissimule derrière le mystérieux, amoureux, L.C, auteur du carnet ? "J'ai gravi la montagne et touché le ciel" est une comédie romantique dans laquelle on retrouve les saveurs de l'hiver : chocolat chaud, feu de cheminée, plaid duveteux. Mais surtout un roman qui amène le lecteur à se libérer des préjugés et à toucher le ciel. Procurez-le vous ici.

4 commentaires
  • rozange Il y a 1 année, 10 mois

    Alors ils lui dirent : où est Sara, ta femme ? Il répondit : elle est là, dans la tente. L'un d'entre eux dit : je reviendrai vers toi à cette même époque ; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l'entrée de la tente, qui était derrière lui. Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge : et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. Elle rit en elle-même, en disant : Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs ? Mon seigneur aussi est vieux. L'Éternel dit à Abraham : pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille ? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sara aura un fils. Sara mentit, en disant : je n'ai pas ri. Car elle eut peur. Mais il dit : au contraire, tu as ri. L'Éternel dit à Abraham : "pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : est-ce que vraiment j'aurais un enfant, moi qui suis vieille ? Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel ? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque ; et Sara aura un fils." Sara mentit, en disant : "je n'ai pas ri". Car elle a eu peur. Dieu n’a pas peur de notre réaction aussi disproportionnée soit-elle. Il nous laisse nous exprimer. Il nous connaît. Mais il dit : "au contraire, tu as ri". Le plus beau : l’Éternel accomplira quand même le miracle ! —> Ce que je retiens de cette histoire : la promesse peut tarder à venir vers nous. Tant d’attente peut provoquer en nous des doutes, du déni, de l’amertume. Dieu désire savoir où nous en sommes ! Je finirai cette dévotion avec ce verset : « car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas ; si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement La promesse de Dieu pour votre vie a une date précise (elle ne se périme pas, Dieu connait tout, même nos retards) ; si elle parait tarder (comme avec Sara), attendez-la et battez-vous pour l’avoir. Amen
  • Yves Lalonde Il y a 1 année, 10 mois

    Merci Marie pour nous avoir partager cet enseignement et soyons toujours dans l'espérance de Ses promesses , amen !