Remettre le bébé à Dieu

Remettre le bébé à Dieu

Parfois, quand Dieu nous amène au désert spirituel, cela apparaît comme une punition alors qu’en réalité ce passage dans le lieu aride est nécessaire. Qui aime aller au désert, hein ?

J’ai eu la chance de me rendre à Pétra en Jordanie en 2019. Je me souviens que le désert était aride, sec, ensoleillé et poussiéreux ; la nuit🌙, il faisait 0 degré sous nos tentes dans le camp des Bédouins. Cela étant dit, c’était l’un des moments de ma vie les plus magiques et le voyage était dépaysant. 

Faire mourir le bébé

« Abraham se leva de bon matin ; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule ; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer-Schéba. Quand l'eau de l'outre fut épuisée, elle laissa l'enfant sous un des arbrisseaux, et alla s'asseoir vis-à-vis, à une portée d'arc; car elle disait : que je ne voie pas mourir mon enfant ! Elle s'assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura. » Genèse 21.14-16

Dans des moments de désespoir, il m’est arrivé d’agir comme Agar dans le désert. De venir à Dieu et de Lui dire : à quoi me sert cette destinée dans l’écriture ? À rien ! Reprends le bébé (mon don).

Comme l’esclave, j’étais esclave de ma destinée, mon bébé, mon talent était sorti de moi et je le nourrissais chaque jour avec sérieux. J’avais réalisé l’importance de cultiver les talents donnés par le Seigneur et je désirais L’honorer à travers eux.

En 2020, j’ai dû le remettre entre les mains de Dieu parce que je n’en voulais plus. C’était comme une saison de deuil ⚰️pour moi où j’acceptais de ne plus jamais écrire de romans. Jésus m’a montré Son amour et Il m’a enseigné que mon appel était devenu une idole dans ma vie durant la première vague de Covid. 

Je me suis laissée conduire par Dieu dans de longs mois de désert où j’ai découvert mon amour pour Sa Parole📖, alors que j’avais remis le bébé à Dieu.

Faire grandir le bébé

Quand on regarde la suite de l’histoire, elle est très touchante.

« Dieu entendit la voix de l'enfant ; et l'ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit : Qu'as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant dans le lieu où il est. Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau ; elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant. Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d'arc. Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d'Egypte. » Genèse 21.17-19

La Parole ne nous dit pas que Dieu entend les pleurs d’Agar, mais ceux du bébé dans le désert. Ce sont les cris du nourrisson qui ont fait bouger la main du Seigneur.

Je ne parlerai pas du fait que l’enfant d’Agar n’est pas le fils de la promesse, c’est une autre leçon.

Cela dit, je suis convaincue que le Seigneur nous montre un principe ici.

Dans le désert, quand on remet notre vie et nos rêves à Dieu, Il entend les pleurs de notre destinée. Comme si, à l’intérieur de nous, notre « vrai nous » du futur gémit pour ne pas mourir. Dieu ne désire pas que le don en toi et en moi meure ! 

La suite du verset dit ceci : Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert.

Cette saison d’hiver (ou de désert) n’est pas une fatalité ! Elle  est importante pour faire grandir le bébé, la destinée remise entre les mains de Dieu. Dans cette période qui étire mon âme, la Bible promet que le Seigneur est là, même si on a parfois l’impression de ne plus sentir Sa présence.

C’est aussi dans le désert, que le peuple a expérimenté la manne divine et la nuée qui les conduisait durant leur marche. 

Et si on finissait avec un autre verset ?

« Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre » Colossiens 3.1-2

Si comme moi, vous traversez un désert, fixez vos yeux sur les choses d’en haut. Sur Jésus et Sa souveraineté. Il est au contrôle. Demandez à Dieu ce qu’Il désire vous enseigner durant cette saison-là.

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(Romains 1.16)

Tout chez Bérénice Flocon n'était que désert et montagne. Sa vie, elle l'avait passée seule, entourée de sa montagne d'ouvrages dans la bibliothèque où elle travaillait : La Cabane aux livres. Elle avait pour seuls compagnons, ses romans. L'amour, elle en rêvait à travers les mots. Un matin de novembre, alors que Bérénice se trouvait dans son grenier, elle tomba sur un carnet vert sapin. Un carnet qui bousculera le cours de son existence. Mais qui se dissimule derrière le mystérieux, amoureux, L.C, auteur du carnet ? "J'ai gravi la montagne et touché le ciel" est une comédie romantique dans laquelle on retrouve les saveurs de l'hiver : chocolat chaud, feu de cheminée, plaid duveteux. Mais surtout un roman qui amène le lecteur à se libérer des préjugés et à toucher le ciel. Procurez-le vous ici.

2 commentaires
  • Élie Il y a 1 année, 9 mois

    A M E N
  • rozange Il y a 1 année, 9 mois

    Dans le désert, quand on remet notre vie et nos rêves à Dieu, Il entend les pleurs de notre destinée. Comme si, à l’intérieur de nous, notre « vrai nous » du futur gémit pour ne pas mourir. Dieu ne désire pas que le don en toi et en moi meure ! Amen!!!!!!!!!!!!