Un soir, au parking d’un supermarché, l’un de nos amis, René, a entendu ce qu’il a pris pour un bruit de tôles froissées. Au même instant, de l’endroit d’où provenait ce fracas, une voiture a quitté le parking et s’est fondue dans la nuit.

« Il exagère, celui-là ! » s’est-il dit, persuadé que le conducteur avait heurté involontairement la voiture voisine, puis s’était sauvé sans laisser de trace. Et il s’est approché pour constater l’ampleur des dégâts.

Stupéfait, il a alors découvert que le véhicule voisin était indemne. En quittant sa place, le conducteur avait simplement écrasé une bouteille, et René avait, en fait, entendu un bruit de verre brisé. « Comme je me suis trompé ! » s’est-il dit. Il sentait que Dieu lui parlait, mais il ne comprenait pas ce qu’il voulait lui dire.

Quelques jours plus tard, en lisant sa Bible, il a lu avec stupéfaction le verset : « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16.7). « C’est vrai, a-t-il songé, comme nous jugeons vite, alors que nous ignorons souvent une grande partie de la vérité ! »

Les chrétiens de Bérée vérifiaient chaque jour si l’enseignement qu’on leur dispensait était exact. Vérifions au maximum l’exactitude des informations qu’on nous rapporte avant d’accuser qui que ce soit.

Tant que la culpabilité d’une personne n’a pas été prouvée, elle est « présumée innocente » par la loi. Gardons-nous d’être plus intransigeants qu’elle et de condamner les autres à la légère ! Ne nous mesurera-t-on pas avec la mesure dont nous nous serons servis ?

Ma prière de ce jour

Seigneur, apprends-moi à ne pas juger, calomnier ou condamner les autres. Ma vision des choses est si limitée, si souvent faussée ! Toi qui es un Dieu parfaitement juste, toi qui détestes les querelles entre frères, veuille me donner plus de sagesse et de modération, afin que je devienne un artisan de paix, à ton image.