Messieurs, ouvrez les yeux !

Bon, il y a des tâches qui ne se voient que lorsqu’elles ne sont pas ou plus faites. Il en est ainsi du ménage et des tâches liées à la vie de la maison en général.
De la poussière toujours enlevée, des sols propres, des habits ramassés nettoyés et pliés, quand nous nous y sommes habitués, nous ne le remarquons plus. Cela nous semble normal.
C’est ainsi que j’ai grandi en tant que seul mâle d’une fratrie. Je ne participais pas souvent aux tâches ménagères en ma qualité de petit dernier et de garçon, à tort, j’étais le plus souvent exclu de ces contraintes « bassement matérielles ».
Le problème, c’est qu’en tant que jeune homme marié, ma bonne volonté d’aider mon épouse s’est rapidement heurtée aux murs de la réalité: Je travaillais de très tôt le matin, jusqu’à tard le soir, et quand je rentrais, non seulement je n’avais pas grand chose à faire en terme de tâches ménagères, terminées depuis longtemps, mais j’avais un autre problème:
Je ne voyais pas ce mon épouse avait accompli pour moi.
Je reprenais malgré moi ma position de garçon à la maison qui bénéficiait d’un travail déjà fait pour lui: Ma femme s’était chargée de tout, et même si j’en étais reconnaissant, je ne le lui faisais pas savoir car je ne le voyais pas! La maison était propre et bien rangée, et c’était normal pour moi...
Le problème, c’est qu’en ne mentionnant pas que j’étais conscient du travail accompli, en ne remerciant pas mon épouse, je la faisais se sentir inutile et invisible.
Devinez-quoi ?
il fallut un jour qu’une crise éclate entre nous deux, pour que je prenne conscience de ma goujaterie: Ce qu’elle accomplissait me semblait tellement normal que c’était devenu invisible à pour moi.
Il me fallut apprendre à ouvrir les yeux et réaliser ce que le travail qu’elle faisait pour notre famille représentait d’abnégation et d’efforts afin de rester invisible: Pas de poussière, une maison rangée et agréable.
Messieurs, même si notre génération a appris à s’impliquer d’avantage que celle de nos pères dans les tâches ménagères, nous devons continuer à faire des progrès.
Apprenons à ouvrir les yeux, à voir ce que notre femme fait pour le bien commun de notre famille et ne restons pas silencieux: faisons lui savoir combien nous sommes reconnaissants de sa consécration au bien de notre vie de famille!
Ses enfants lui font des compliments devant tout le monde, son mari la félicite.
Il dit : « Beaucoup de femmes sont courageuses. Mais toi, tu les dépasses toutes ! » Proverbes 31.28-29
"Quant à vous, maris, essayez de comprendre vos femmes, ayez beaucoup d’égards pour elles dans votre vie commune ; " 1 Pierre 3.7
Le livre de Rachel Miquel Dufour est sorti !
A l’heure où le mot « sexe » est utilisé pour vendre tout et n’importe quoi et que beaucoup se posent des questions sur comment aborder le sujet en couple, en famille et même entre amis, Rachel Miquel Dufour nous offre une vision de la sexualité équilibrée, avec un angle novateur… Sexualité et spiritualité pourraient donc être associées (?!). Découvrez "Hourra pour le va-jay-jay" (en partenariat avec Paul et Séphora)
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